Le ministre de la Culture et de la francophonie, à l’ouverture de la 2e édition, a tenu à faire une précision aux ressortissants du nord-est.
Chers parents du Zanzan, je souhaite que vous preniez ce festival à coeur; ce n’est pas le festival du ministre Komoé. C’est vrai qu’en tant que ministre de la Culture aujourd’hui, je lance l’initiative, mais ce n’est pas mon affaire à moi tout seul. C’est l’affaire de tous ceux qui pensent qu’ils peuvent s’appuyer sur leur propre culture, tous ceux qui pensent que leur culture est le fondement de leur vie. Donc que je n’entende plus dire: “Le festival de Komoé”. Ce n’est point le festival de Komoé. C’est le festival du Zanzan. Je le dis et je le répète. Si les fils du Zanzan ne veulent pas du festival, il n’ y aura point de festival. L’Etat ne va pas imposer un festival à une région. L’Etat va plutôt encourager des régions à montrer ce qu’elles savent faire. Ce festival est le nôtre, je vous invite à le pérenniser”. C’est en ces termes que Kouadio Komoé Augustin, ministre de la Culture et de la Francophonie, a lancé la deuxième édition du festival de danses, d’instruments de musique et de costumes traditionnels du Zanzan (Bondoukou) qui se déroulera en août prochain. C’était le vendredi 3 juillet dernier sur l’esplanade de la mairie de Bondoukou, en présence du corps préfectoral, des rois et chefs traditionnels et des directeurs régionaux et chefs des services publics et para-publics.
Le ministre s’est dit très déçu de constater que l’appel lancé l’année dernière en direction des élus de la région et des départements n’ait pas été entendu. La preuve, à la veille du lancement de cette deuxième édition, ils n’ont toujours pas officiellement réagi. Ainsi donc, en désespoir de cause, il a décidé de se rabattre sur d’autres fils de ladite région qui, selon lui, ont compris que la culture lui permettra de sortir de son sous-développement, de sa léthargie et de se remettre sur orbite. Afin que le pays, voire le monde entier connaissent sa richesse culturelle et son savoir-faire.
Il a ensuite indiqué que, comme l’année dernière, le festival du Zanzan intégrera un village gastronomique, une exposition d’objets patrimoniaux, un circuit touristique, une exhibition de danses, un défilé d’acteurs drapés dans des costumes traditionnels, la mise en scène de la dimension ésotérique de la fête des ignames ainsi que des soirées spectacles.
En marge du festival, d’autres activités sont également prévues.
Notamment un atelier scientifique pour revaloriser les langues nationales. Parce que, selon le ministre Komoé, il a été constaté que certaines langues de la région comme le “nafanan” sont en voie de disparition. “Ma mission à la tête du ministère de la Culture est de faire en sorte qu’aucune langue en Côte d’Ivoire ne se perde. Il est de notre devoir de faire en sorte que le”nafanan” et les autres langues ne disparaissent pas. Chers parents, je peux vous dire que la langue “bron” est menacée de disparition parce que les natifs “Bron” la parlent de moins en moins. Elle est menacée, et avec elle, d’autres langues du Zanzan. Il est donc important que nous en prenions conscience et que nous mettions en place un dispositif pour les réveiller, sinon nous risquons de perdre un pan important de notre culture”, a-t-il fait savoir. Il a révélé que des instructions lui ont été données par S.E.M. le Président Laurent Gbagbo à l’effet de sauvegarder et de valoriser le patrimoine culturel national. C’est pourquoi, étant fils du Zanzan et connaissant sa richesse culturelle, il a décidé de mettre en exergue son savoir-faire.
Souri Koné
Correspondant régional
Chers parents du Zanzan, je souhaite que vous preniez ce festival à coeur; ce n’est pas le festival du ministre Komoé. C’est vrai qu’en tant que ministre de la Culture aujourd’hui, je lance l’initiative, mais ce n’est pas mon affaire à moi tout seul. C’est l’affaire de tous ceux qui pensent qu’ils peuvent s’appuyer sur leur propre culture, tous ceux qui pensent que leur culture est le fondement de leur vie. Donc que je n’entende plus dire: “Le festival de Komoé”. Ce n’est point le festival de Komoé. C’est le festival du Zanzan. Je le dis et je le répète. Si les fils du Zanzan ne veulent pas du festival, il n’ y aura point de festival. L’Etat ne va pas imposer un festival à une région. L’Etat va plutôt encourager des régions à montrer ce qu’elles savent faire. Ce festival est le nôtre, je vous invite à le pérenniser”. C’est en ces termes que Kouadio Komoé Augustin, ministre de la Culture et de la Francophonie, a lancé la deuxième édition du festival de danses, d’instruments de musique et de costumes traditionnels du Zanzan (Bondoukou) qui se déroulera en août prochain. C’était le vendredi 3 juillet dernier sur l’esplanade de la mairie de Bondoukou, en présence du corps préfectoral, des rois et chefs traditionnels et des directeurs régionaux et chefs des services publics et para-publics.
Le ministre s’est dit très déçu de constater que l’appel lancé l’année dernière en direction des élus de la région et des départements n’ait pas été entendu. La preuve, à la veille du lancement de cette deuxième édition, ils n’ont toujours pas officiellement réagi. Ainsi donc, en désespoir de cause, il a décidé de se rabattre sur d’autres fils de ladite région qui, selon lui, ont compris que la culture lui permettra de sortir de son sous-développement, de sa léthargie et de se remettre sur orbite. Afin que le pays, voire le monde entier connaissent sa richesse culturelle et son savoir-faire.
Il a ensuite indiqué que, comme l’année dernière, le festival du Zanzan intégrera un village gastronomique, une exposition d’objets patrimoniaux, un circuit touristique, une exhibition de danses, un défilé d’acteurs drapés dans des costumes traditionnels, la mise en scène de la dimension ésotérique de la fête des ignames ainsi que des soirées spectacles.
En marge du festival, d’autres activités sont également prévues.
Notamment un atelier scientifique pour revaloriser les langues nationales. Parce que, selon le ministre Komoé, il a été constaté que certaines langues de la région comme le “nafanan” sont en voie de disparition. “Ma mission à la tête du ministère de la Culture est de faire en sorte qu’aucune langue en Côte d’Ivoire ne se perde. Il est de notre devoir de faire en sorte que le”nafanan” et les autres langues ne disparaissent pas. Chers parents, je peux vous dire que la langue “bron” est menacée de disparition parce que les natifs “Bron” la parlent de moins en moins. Elle est menacée, et avec elle, d’autres langues du Zanzan. Il est donc important que nous en prenions conscience et que nous mettions en place un dispositif pour les réveiller, sinon nous risquons de perdre un pan important de notre culture”, a-t-il fait savoir. Il a révélé que des instructions lui ont été données par S.E.M. le Président Laurent Gbagbo à l’effet de sauvegarder et de valoriser le patrimoine culturel national. C’est pourquoi, étant fils du Zanzan et connaissant sa richesse culturelle, il a décidé de mettre en exergue son savoir-faire.
Souri Koné
Correspondant régional