Le Président des Etats-Unis, Barack Obama arrive bientôt au Ghana voisin. Cette visite en Afrique, après son triomphe au pays de l'oncle Sam, est un grand symbole.
“S'il y a un enfant des quartiers sud de Chicago qui ne sait pas lire, cela compte pour moi, même si ce n'est pas mon enfant. S'il y a quelque part une personne âgée qui n'arrive pas à payer sa franchise sur les médicaments et choisir entre se soigner et payer son loyer, cela appauvrit ma vie, même si ce n'est pas ma grand-mère. " (1) L'auteur de ces mots pleins d'humanité, s'appelle Barack Obama, Président des Etats-Unis. Il sera à côté de la Côte d'Ivoire, au Ghana, en visite officielle, le 11 ou 12 juillet 2009. Le fils d'Afrique, après sa victoire à la présidentielle dans le pays le plus puissant du monde, revient sur le continent de ses aïeux, présenter le trophée à Kwame N'Kruma et autres. Les Etats-Unis, son pays, connaissent, en ce moment, de sérieux problèmes économiques et le taux de chômage ne cesse de grimper. Mais le ressort qui caractérise l'homme s'appelle “L'audace d'espérer”. Son passage dans tous les pays qui le reçoivent, notamment en Afrique où il arrive, est source d'espoir et un motif pour redoubler d'effort en tout domaine de production. Autant les pays occidentaux continuent de se l'arracher comme hôte, autant sa présence dans un pays africain, peut être vue comme une prime à la démocratie. Et le Ghana qui vient de renouveler ses dirigeants dans la discipline et la démocratie, ne surprend pas en s'offrant un Barack Obama, version Président des Etats-Unis. "Je suis le fils d'un noir du Kenya et d'une femme blanche du Kansas. J'ai été élevé avec l'aide d'un grand-père blanc, qui a survécu à la Dépression pour servir dans l'armée de Patton pendant la Seconde Guerre mondiale, et d'une grand-mère blanche qui était ouvrière à la chaîne dans une usine de bombardiers de Fort Leavenworth pendant que son mari était à l'étranger. J'ai fréquenté certaines des meilleures écoles d'Amérique et j'ai aussi vécu dans un des pays les plus pauvre du monde. Je suis marié à une Noire américaine qui porte en elle le sang d'esclaves ainsi que de propriétaires d'esclaves, un héritage que nous avons transmis à nos filles chéries. J'ai des frères, des sœurs, des nièces, des neveux, des oncles et des cousins, de toute race et de toute teinte, dispersés sur trois continents, et, tant que je vivrai, je n'oublierai jamais le fait que mon histoire n'est concevable dans aucun autre pays."(2) Un homme qui se présente de la sorte, dans son livre, ne peut être que fier de ses origines. Et son exemple doit servir à tous les peuples.
Germain Séhoué
“S'il y a un enfant des quartiers sud de Chicago qui ne sait pas lire, cela compte pour moi, même si ce n'est pas mon enfant. S'il y a quelque part une personne âgée qui n'arrive pas à payer sa franchise sur les médicaments et choisir entre se soigner et payer son loyer, cela appauvrit ma vie, même si ce n'est pas ma grand-mère. " (1) L'auteur de ces mots pleins d'humanité, s'appelle Barack Obama, Président des Etats-Unis. Il sera à côté de la Côte d'Ivoire, au Ghana, en visite officielle, le 11 ou 12 juillet 2009. Le fils d'Afrique, après sa victoire à la présidentielle dans le pays le plus puissant du monde, revient sur le continent de ses aïeux, présenter le trophée à Kwame N'Kruma et autres. Les Etats-Unis, son pays, connaissent, en ce moment, de sérieux problèmes économiques et le taux de chômage ne cesse de grimper. Mais le ressort qui caractérise l'homme s'appelle “L'audace d'espérer”. Son passage dans tous les pays qui le reçoivent, notamment en Afrique où il arrive, est source d'espoir et un motif pour redoubler d'effort en tout domaine de production. Autant les pays occidentaux continuent de se l'arracher comme hôte, autant sa présence dans un pays africain, peut être vue comme une prime à la démocratie. Et le Ghana qui vient de renouveler ses dirigeants dans la discipline et la démocratie, ne surprend pas en s'offrant un Barack Obama, version Président des Etats-Unis. "Je suis le fils d'un noir du Kenya et d'une femme blanche du Kansas. J'ai été élevé avec l'aide d'un grand-père blanc, qui a survécu à la Dépression pour servir dans l'armée de Patton pendant la Seconde Guerre mondiale, et d'une grand-mère blanche qui était ouvrière à la chaîne dans une usine de bombardiers de Fort Leavenworth pendant que son mari était à l'étranger. J'ai fréquenté certaines des meilleures écoles d'Amérique et j'ai aussi vécu dans un des pays les plus pauvre du monde. Je suis marié à une Noire américaine qui porte en elle le sang d'esclaves ainsi que de propriétaires d'esclaves, un héritage que nous avons transmis à nos filles chéries. J'ai des frères, des sœurs, des nièces, des neveux, des oncles et des cousins, de toute race et de toute teinte, dispersés sur trois continents, et, tant que je vivrai, je n'oublierai jamais le fait que mon histoire n'est concevable dans aucun autre pays."(2) Un homme qui se présente de la sorte, dans son livre, ne peut être que fier de ses origines. Et son exemple doit servir à tous les peuples.
Germain Séhoué