Les ex-rebelles ne veulent plus de polémique. C'est pourquoi leurs responsables continuent de réaffirmer leur position sur la question de la prorogation ou non de l'opération d'enrôlement électoral. Hier, au cabinet de Guillaume Soro à Bouaké, le conseiller chargé des associations, syndicats, Ong et communautés ethniques a précisé devant les chefs de communautés que l'enrôlement a définitivement pris fin le 29 juin. « Il était important comme les Forces nouvelles en ont l'habitude qu'on vienne vous dire que la phase de l'enrôlement est terminée pour les Forces nouvelles. Il n'est plus question qu'on parle de rattrapage », a lancé Sekongo Félicien. Pour lui cette phase terminée, il faut donc passer aux autres étapes du processus de sortie de crise. La rencontre du jour avait donc pour but de procurer de la sérénité aux populations afin qu'elles soient au même niveau d'information que les dirigeants politiques. De fait, dans l'opinion il est fait cas depuis la fin de l'opération d'enrôlement le 29 juin d'une autre opération de rattrapage. Mais la fin de l'opération d'enrôlement n'est pas synonyme de la fin de l'opération d'identification dans notre pays. Pour Sekongo Félicien dit « Zagadou Paulin », il appartiendra au président élu à l'issue de l'élection présidentielle du 29 novembre de poursuivre cette opération étant entendu que chaque jour il y a de nouveaux majeurs. «Le 29 juin consacre certes la fin de l'enrôlement pour ce qui est de cette opération. Mais ce ne sera pas la fin de l'identification de tous les Ivoiriens puisque d'autres Ivoiriens seront majeurs. L'essentiel c'est que les cibles pour les Forces nouvelles sont atteintes», s'est réjoui le conseiller du secrétaire général des Forces nouvelles. Cette fin de l'identification est aussi synonyme de « la fin des motivations de la guerre » pour les hommes de Guillaume Soro. Sékongo Félicien a, au cours de cette rencontre, félicité les populations pour avoir pris une part active à cette opération. Il a invité les chefs de communautés à s'investir comme ils l'ont toujours fait dans une campagne pour la cohésion sociale.
Allah Kouamé
Correspondant régional
Allah Kouamé
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