La cour de la mairie de Bondoukou a servi de cadre au lancement de la deuxième édition du Festival de danses, d’instruments de musique et de costumes du Zanzan, le vendredi 3 juillet dernier. En présence de la chefferie traditionnelle, du corps préfectoral, des représentants des collectivités décentralisées et d’une foule particulièrement enthousiaste .
D’entrée de jeu, Augustin Komoé, ministre de la Culture et de la Francophonie, s’est posé deux questions qu’il juge opportunes avant toute chose. «Comment peut-on être un citoyen ouvert sur le monde et adepte du progrès, dans la civilisation qui est la notre aujourd’hui, sans se prémunir des remparts en lien avec les fondamentaux culturels ? Comment s’inscrire dans la perspective du donner et du recevoir sans être un citoyen s’éduquant du mouvement lucide de recours et de retour aux sources ?». Pour lui, c’est au regard de la pertinence de ces préoccupations qu’il a pris l’initiative de créer, au plan régional, ce festival qui s’inscrit dans ce qu’il convient d’appeler l’acte 2 du programme national de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel national.
Pour cette deuxième édition, un atelier scientifique, les 17 et 18 août 2009, traitera de la mise sur orbite de la langue Nafana, en voie de disparition. Egalement, le festival aura pour innovation la création d’un village gastronomique, une exposition d’objets patrimoniaux, un circuit touristique, une exhibition de danses, un défilé d’acteurs drapés dans des costumes traditionnels et la mise en scène de la dimension exotérique de la fête des ignames ainsi que des soirées de spectacles. Pour que ce festival connaisse une réussite totale, il a appelé l’ensemble du corps préfectoral, les élus, les cadres et la chefferie traditionnelle à s’engager pleinement. Le ministre a, profitant de la situation, annoncé pour 2010, l’organisation au plan national d’un festival qui regroupera toutes les régions. C’est pourquoi ,depuis Bondoukou, il a demandé aux différentes régions qui n’ont pas encore de festival d’en créer. L’Etat, dira-t-il se fera fort de les appuyer.
Pour ce qui concerne l’organisation pratique, le festival sera piloté par des comités régionaux, départementaux et un commissariat général dirigé par Paul Marie, fils de la region et directeur du livre.
Ce dernier, s’est voulu rassurant quant aux dispositions prises pour un festival haut en couleurs cette année. Il a d’ores et déjà lancé un appel aux différentes troupes afin qu’elles se préparent sérieusement.
Au nom du maire de Bondoukou, Kouassi Teya a dit toute la reconnaissance des populations pour l’organisation de ce festival qui participe à la mise sur orbite de la région et à la sauvegarde du riche patrimoine culturel.
Cette deuxième édition sera la dernière à être pilotée par le Ministère de la Culture et de la Francophonie. Pour les éditions à venir, le flambeau a été passé à deux associations. Il s’agit de Susu papa et de Côte d’Ivoire culture. Présentes au lancement, ces deux structures ont pris l’engagement de pérenniser ce festival du Zanzan et de le rendre plus attractif. La cérémonie a pris fin par la prestation de certains groupes traditionnels longuement ovationnés par l’assistance.
Adolphe Ouattara Adolphe-ouattara@yahoo.fr
D’entrée de jeu, Augustin Komoé, ministre de la Culture et de la Francophonie, s’est posé deux questions qu’il juge opportunes avant toute chose. «Comment peut-on être un citoyen ouvert sur le monde et adepte du progrès, dans la civilisation qui est la notre aujourd’hui, sans se prémunir des remparts en lien avec les fondamentaux culturels ? Comment s’inscrire dans la perspective du donner et du recevoir sans être un citoyen s’éduquant du mouvement lucide de recours et de retour aux sources ?». Pour lui, c’est au regard de la pertinence de ces préoccupations qu’il a pris l’initiative de créer, au plan régional, ce festival qui s’inscrit dans ce qu’il convient d’appeler l’acte 2 du programme national de sauvegarde et de valorisation du patrimoine culturel national.
Pour cette deuxième édition, un atelier scientifique, les 17 et 18 août 2009, traitera de la mise sur orbite de la langue Nafana, en voie de disparition. Egalement, le festival aura pour innovation la création d’un village gastronomique, une exposition d’objets patrimoniaux, un circuit touristique, une exhibition de danses, un défilé d’acteurs drapés dans des costumes traditionnels et la mise en scène de la dimension exotérique de la fête des ignames ainsi que des soirées de spectacles. Pour que ce festival connaisse une réussite totale, il a appelé l’ensemble du corps préfectoral, les élus, les cadres et la chefferie traditionnelle à s’engager pleinement. Le ministre a, profitant de la situation, annoncé pour 2010, l’organisation au plan national d’un festival qui regroupera toutes les régions. C’est pourquoi ,depuis Bondoukou, il a demandé aux différentes régions qui n’ont pas encore de festival d’en créer. L’Etat, dira-t-il se fera fort de les appuyer.
Pour ce qui concerne l’organisation pratique, le festival sera piloté par des comités régionaux, départementaux et un commissariat général dirigé par Paul Marie, fils de la region et directeur du livre.
Ce dernier, s’est voulu rassurant quant aux dispositions prises pour un festival haut en couleurs cette année. Il a d’ores et déjà lancé un appel aux différentes troupes afin qu’elles se préparent sérieusement.
Au nom du maire de Bondoukou, Kouassi Teya a dit toute la reconnaissance des populations pour l’organisation de ce festival qui participe à la mise sur orbite de la région et à la sauvegarde du riche patrimoine culturel.
Cette deuxième édition sera la dernière à être pilotée par le Ministère de la Culture et de la Francophonie. Pour les éditions à venir, le flambeau a été passé à deux associations. Il s’agit de Susu papa et de Côte d’Ivoire culture. Présentes au lancement, ces deux structures ont pris l’engagement de pérenniser ce festival du Zanzan et de le rendre plus attractif. La cérémonie a pris fin par la prestation de certains groupes traditionnels longuement ovationnés par l’assistance.
Adolphe Ouattara Adolphe-ouattara@yahoo.fr
