Le président Laurent Gbagbo a saisi, hier en début de soirée, au Palais présidentiel du Plateau, l’occasion de la cérémonie solennelle de remise du rapport-bilan de la médiature de la République couvrant la période de 1997-2006 pour féliciter, publiquement, Mathieu Ekra, premier médiateur de la République de Côte d’Ivoire. «Le fait que ce soit Mathieu Ekra qui ait été le premier à être nommé médiateur de la République est un signe. Au moment où on proclame notre indépendance, Mathieu Ekra est là. Il écrit les paroles de l’hymne national, l’Abidja-naise. Au moment où nos anciens passent la main, Mathieu Ekra est là. C’est lui qui fait la jonction entre l’ancienne et la nouvelle génération», a rappelé le président de la République. Qui, revenant sur un pan de la vie du médiateur de la République, a révélé qu’au lendemain du coup d’Etat de 1999, c’est encore Mathieu Ekra qui l’a invité à faire entrer son parti politique, le Front populaire ivoirien, dans le gouvernement du général Robert Guéi. «Le téléphone a sonné chez moi quelques jours après quand je suis revenu de Libreville. C’est le grand médiateur Mathieu Ekra qui me dit : “Viens me voir”. Je viens et il dit : “J’ai appris que tu ne veux pas que ton parti aille au gouvernement. Allez-y, parce qu’il s’agit de faire la transition entre nous autres et vous. Il faut y aller”, dira-t-il aux membres de la médiature de la république conduits par Jean Pauquoud Konan, le médiateur de la République suppléant. «C’est un travail de médiation. Le lendemain, je suis allé chez Robert Guéi et je l’ai trouvé là-bas. Il discutait et disait à Robert Guéi les mêmes choses qu’il m’avait dites deux jours auparavant. Que ce soit lui le grand médiateur hier et le médiateur de la République aujourd’hui, ce n’est pas un hasard. Je voudrais, ici, le féliciter et le remercier pour toutes ses bénédictions qu’il a toujours prononcées, non pas uniquement à mon endroit, mais à l’endroit de la Côte d’Ivoire pour le rétablissement de la paix et pour la grandeur de la Côte d’Ivoire comme il l’a écrit dans notre hymne national, la patrie de la vraie fraternité», a salué le président Laurent Gbagbo.
Le chef de l’Etat ivoirien a notamment dit sa fierté de connaître le médiateur de la République Mathieu Ekra. «Je suis fier de connaître un tel homme qui a toujours trouvé des solutions à chaque problème. Même en 1963, dans les archives que nous avons, il a été noté qu’il a dit : «Mais Félix, tu sais bien qu’il n’a rien fait”. Le remaniement du gouvernement qui a suivi, il n’était plus dedans. Il n’était pas en prison, mais il n’était plus ministre pendant quelques longues années. Il est revenu vers la fin des années 60. Je voudrais saluer ce monsieur. Parce qu’en disant ce qu’il a dit-là, il aurait pu tout perdre. Je remercie le Seigneur qu’il n’ait pas tout perdu», a-t-il reconnu.
Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr
Le chef de l’Etat ivoirien a notamment dit sa fierté de connaître le médiateur de la République Mathieu Ekra. «Je suis fier de connaître un tel homme qui a toujours trouvé des solutions à chaque problème. Même en 1963, dans les archives que nous avons, il a été noté qu’il a dit : «Mais Félix, tu sais bien qu’il n’a rien fait”. Le remaniement du gouvernement qui a suivi, il n’était plus dedans. Il n’était pas en prison, mais il n’était plus ministre pendant quelques longues années. Il est revenu vers la fin des années 60. Je voudrais saluer ce monsieur. Parce qu’en disant ce qu’il a dit-là, il aurait pu tout perdre. Je remercie le Seigneur qu’il n’ait pas tout perdu», a-t-il reconnu.
Robert Krassault ciurbaine@yahoo.fr
