De retour de mission à Berlin, en Allemagne, le Premier ministre Guillaume Soro a eu une séance de travail avec M. Robert Beugré Mambé, président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), le mardi 7 juillet 2009. Ont pris part à cette rencontre les membres du Cabinet du Premier ministre, M. Koné Mamadou, ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, le bureau de la CEI, M. Meleu Mathieu de l’INS et M. Yuah Koffi de la CNSI.
A l’issue de cette rencontre, M. Mambré Beugré a expliqué à la presse les raisons de cette séance de travail. Ci-dessous l’intégralité de son intervention :
« Il s’est agit de faire le point sur l’opération d’identification de la population et de recensement électoral qui vient de se dérouler dans notre pays depuis le mois de septembre 2008. Nous avons tenu au cours de cette réunion à exprimer au chef de l’Etat, au Premier ministre, au ministère de l’Economie et des Finances, à tous les ministres qui nous ont aidés, à la communauté internationale, à l’ONUCI notre gratitude pour l’aide qu’ils nous ont apporté pendant ces moments de travail intense.
Nous avons eu des moments très difficiles, mais je dois avouer que la disponibilité du chef de l’Etat et l’engouement que le Premier ministre a manifesté pour cette opération et la solidarité que nous avons eues entre toutes les structures nationales avec les opérateurs privés ont permis de sortir malgré tout de la situation difficile que nous avons eu à traverser.
Je voudrais saisir vos micros pour exprimer notre profond attachement à tous ceux qui n’ont malheureusement pas pu se faire enrôler pour des raisons indépendantes de leur volonté, parce que simplement ils n’avaient pas de papiers à temps ou à cause des intempéries contingentes. Nous voulons exprimer notre solidarité et leur dire que la possibilité de continuer l’identification pour qu’ils aient leurs cartes d’identité sera offerte à temps opportuns parce que cela rentre dans le cycle normal des activités de la nation.
Nous voulons dire que les contraintes que nous gérons actuellement sont des contraintes de calendrier. Nous avons le premier tour des élections présidentielles le 29 novembre 2009 et il est impératif que les mécanismes que nous avons déployés conduisent au respect strict de cette date. Parce que les Ivoiriens attendent ces élections, la communauté internationale attend ces élections. Nous devons tout mettre en œuvre pour respecter ce calendrier très important.
A PROPOS D’UNE PROBABLE PROROGATION DE L’ENROLEMENT
Vous vous souvenez que lors de la réunion du CPC à Ouagadougou au mois de mai, toutes les parties ivoiriennes avaient convenu que l’enrôlement devait s’arrêter le 30 juin. Nous respectons ces indications. C’est pourquoi je tenais à exprimer notre solidarité envers tous ceux qui n’ont pu avoir leurs papiers à temps pour se faire enrôler. Je dis simplement que nos amis de l’ONI et de la CNSI le moment venu feront tout pour que ceux-ci aient accès à leurs cartes d’identité. Mais pas maintenant, parce que maintenant nous sommes dans la période électorale. Quand le moment viendra, ils pourront avoir leurs Cartes Nationales d’Identité selon les circuits normaux de ces structures.
Nous allons rendre public les chiffres après que nous auront eu une séance de travail approfondie avec le chef de l’Etat, comme nous venons de le faire avec le Premier ministre. Après la rencontre avec le chef de l’Etat, nous allons vous convier à une conférence au cours de laquelle nous allons vous communiquer tous les chiffres.
AU SUJET DE L’ENROLEMENT DES IVOIRIENS DE L’ETRANGER ET DES PROCHAINES ETAPES
L’enrôlement à l’extérieur du pays est terminé. Les prochaines étapes après l’enrôlement sont : Premièrement, le traitement informatique, qui va nous permettre d’apporter toutes les corrections mécaniques, de faire les croisements pour bien identifier. Il y a des mécanismes très sévères qui vont nous permettre de détecter tous ceux qui pensent échapper à notre vigilance. Par des croisements stricts. Ensuite, nous allons utiliser le système AFIS et ABIS pour finaliser le traitement et mettre en évidence des doublons. Après quoi, nous allons publier la liste provisoire et nous allons traiter les contentieux dans les délais requis pour que nous allions à la liste définitive. Après quoi, nous allons fabriquer les cartes par l’intermédiaire des mécanismes mis en œuvre et distribuer ces cartes à travers tout le territoire national pour aller aux élections.
LE SORT DES FRAUDEURS
Pour le sort des fraudeurs, les juges sont là. Ils diront ceux à quoi ils auront droit. Je pense qu’ils seront sanctionnés. Lourdement sanctionnés. Nous avons même multiplié les sanctions par deux. Le traitement informatique durera 6 semaines en gros. Le contentieux durera 1 mois et 8 jours. La fabrication des cartes se fera au fil des lots et la distribution des cartes commencera début novembre pour s’achever 72 heures avant les élections.
Mais pour ceux qui n’auront pas pu avoir leurs cartes pendant la distribution, ils peuvent avoir leurs cartes le jour du vote dans les bureaux de vote. Mieux, ceux qui auront leurs Cartes Nationales d’Identité selon l’Accord de Ouagadougou pourront participer au scrutin en présentant simplement leurs cartes d’identité. C’est d’ailleurs l’intérêt du couplage que nous avons eu de cette opération « Identification et Recensement électoral. Les deux systèmes AFIS et ABIS sont disponibles et nous avons déjà fait des tests et nous pensons que les deux structures sont déjà prêtes pour faire leur travail avec la technicité requise. »
A l’issue de cette rencontre, M. Mambré Beugré a expliqué à la presse les raisons de cette séance de travail. Ci-dessous l’intégralité de son intervention :
« Il s’est agit de faire le point sur l’opération d’identification de la population et de recensement électoral qui vient de se dérouler dans notre pays depuis le mois de septembre 2008. Nous avons tenu au cours de cette réunion à exprimer au chef de l’Etat, au Premier ministre, au ministère de l’Economie et des Finances, à tous les ministres qui nous ont aidés, à la communauté internationale, à l’ONUCI notre gratitude pour l’aide qu’ils nous ont apporté pendant ces moments de travail intense.
Nous avons eu des moments très difficiles, mais je dois avouer que la disponibilité du chef de l’Etat et l’engouement que le Premier ministre a manifesté pour cette opération et la solidarité que nous avons eues entre toutes les structures nationales avec les opérateurs privés ont permis de sortir malgré tout de la situation difficile que nous avons eu à traverser.
Je voudrais saisir vos micros pour exprimer notre profond attachement à tous ceux qui n’ont malheureusement pas pu se faire enrôler pour des raisons indépendantes de leur volonté, parce que simplement ils n’avaient pas de papiers à temps ou à cause des intempéries contingentes. Nous voulons exprimer notre solidarité et leur dire que la possibilité de continuer l’identification pour qu’ils aient leurs cartes d’identité sera offerte à temps opportuns parce que cela rentre dans le cycle normal des activités de la nation.
Nous voulons dire que les contraintes que nous gérons actuellement sont des contraintes de calendrier. Nous avons le premier tour des élections présidentielles le 29 novembre 2009 et il est impératif que les mécanismes que nous avons déployés conduisent au respect strict de cette date. Parce que les Ivoiriens attendent ces élections, la communauté internationale attend ces élections. Nous devons tout mettre en œuvre pour respecter ce calendrier très important.
A PROPOS D’UNE PROBABLE PROROGATION DE L’ENROLEMENT
Vous vous souvenez que lors de la réunion du CPC à Ouagadougou au mois de mai, toutes les parties ivoiriennes avaient convenu que l’enrôlement devait s’arrêter le 30 juin. Nous respectons ces indications. C’est pourquoi je tenais à exprimer notre solidarité envers tous ceux qui n’ont pu avoir leurs papiers à temps pour se faire enrôler. Je dis simplement que nos amis de l’ONI et de la CNSI le moment venu feront tout pour que ceux-ci aient accès à leurs cartes d’identité. Mais pas maintenant, parce que maintenant nous sommes dans la période électorale. Quand le moment viendra, ils pourront avoir leurs Cartes Nationales d’Identité selon les circuits normaux de ces structures.
Nous allons rendre public les chiffres après que nous auront eu une séance de travail approfondie avec le chef de l’Etat, comme nous venons de le faire avec le Premier ministre. Après la rencontre avec le chef de l’Etat, nous allons vous convier à une conférence au cours de laquelle nous allons vous communiquer tous les chiffres.
AU SUJET DE L’ENROLEMENT DES IVOIRIENS DE L’ETRANGER ET DES PROCHAINES ETAPES
L’enrôlement à l’extérieur du pays est terminé. Les prochaines étapes après l’enrôlement sont : Premièrement, le traitement informatique, qui va nous permettre d’apporter toutes les corrections mécaniques, de faire les croisements pour bien identifier. Il y a des mécanismes très sévères qui vont nous permettre de détecter tous ceux qui pensent échapper à notre vigilance. Par des croisements stricts. Ensuite, nous allons utiliser le système AFIS et ABIS pour finaliser le traitement et mettre en évidence des doublons. Après quoi, nous allons publier la liste provisoire et nous allons traiter les contentieux dans les délais requis pour que nous allions à la liste définitive. Après quoi, nous allons fabriquer les cartes par l’intermédiaire des mécanismes mis en œuvre et distribuer ces cartes à travers tout le territoire national pour aller aux élections.
LE SORT DES FRAUDEURS
Pour le sort des fraudeurs, les juges sont là. Ils diront ceux à quoi ils auront droit. Je pense qu’ils seront sanctionnés. Lourdement sanctionnés. Nous avons même multiplié les sanctions par deux. Le traitement informatique durera 6 semaines en gros. Le contentieux durera 1 mois et 8 jours. La fabrication des cartes se fera au fil des lots et la distribution des cartes commencera début novembre pour s’achever 72 heures avant les élections.
Mais pour ceux qui n’auront pas pu avoir leurs cartes pendant la distribution, ils peuvent avoir leurs cartes le jour du vote dans les bureaux de vote. Mieux, ceux qui auront leurs Cartes Nationales d’Identité selon l’Accord de Ouagadougou pourront participer au scrutin en présentant simplement leurs cartes d’identité. C’est d’ailleurs l’intérêt du couplage que nous avons eu de cette opération « Identification et Recensement électoral. Les deux systèmes AFIS et ABIS sont disponibles et nous avons déjà fait des tests et nous pensons que les deux structures sont déjà prêtes pour faire leur travail avec la technicité requise. »
