Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire était, lundi, l’invité de Fraternité Matin. Young-Jin Choi a naturellement parlé du processus de sortie de crise. Concernant spécifiquement l’opération d’enrôlement, il a exprimé son accord pour que tous les Ivoiriens qui le désirent puissent se faire enrôler. A cet effet, il n’exclut pas la possibilité d’une nouvelle prorogation.
Young-Jin Choi, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire a affirmé, lundi, à Abidjan qu’il est pour que tous les Ivoiriens qui le désirent puissent se faire enrôler. “Je suis d’accord qu’il faut enrôler, inclure tous les Ivoiriens qui le veulent”, a déclaré le diplomate onusien, invité de Fraternité Matin, quotidien gouvernemental. M. Choi a précisé que c’est pour atteindre cet objectif que l’ONU a accompagné le processus d’enrôlement et d’identification, notamment en matière de transport. Seulement, il a fait remarquer qu’il appartient aux Ivoiriens de faire en sorte que personne ne soit exclu du processus. “C’est aux Ivoiriens de jouer le jeu. La fin de l’enrôlement a été annoncée par la Commission électorale indépendante, le 30 juin. Mais vous avez un dispositif qui permet aux partis politiques et aux autres de demander une prorogation.
A ce moment-là, les instances nationales compétentes en la matière, telles que la Commission électorale indépendante ou la commission nationale pour la supervision de l’identification, pourraient statuer sur leur requête”, a conseillé le représentant spécial de Ban Ki-Moon.
La séance de ratissage de l’opération d’identification et de recensement électoral a pris fin le 30 juin. Elle a duré 8 jours. Dans un communiqué rendu public le 5 juillet, la Commission électorale indépendante (CEI) a confirmé la fin de l’opération. Faisant le bilan, elle a déclaré avoir pu faire enrôler six millions cinq cent (6.500.000) pétitionnaires. La population cible était de huit millions. Il y a donc environ un million et demi de pétitionnaires qui n’ont pas été enrôlés. Au moment où les portes des centres d’enrôlement se fermaient le 30 juin, aux environs de 17h, Notre Voie a pu constater dans plusieurs centres d’enrôlement à Abidjan que des pétitionnaires attendaient encore pour se faire enrôler. La CEI elle-même reconnaît que beaucoup de personnes ne sont toujours pas satisfaites. “La CEI salue avec respect tous ceux qui, pour des raisons indépendantes de leur volonté, de celle de la CEI et de l’ensemble de ses partenaires, n’ont pu se faire enrôler”, dit la structure dans son communiqué du 5 juillet. L’invité de Fraternité Matin de lundi dernier n’exclut pas que l’opération d’identification soient prorogée pour que ces personnes qui n’ont pu se faire enrôler puissent le faire. Il a donc préféré attendre avant de donner un point de vue sur le déroulement de ladite opération.
L’enrôlement doit déboucher sur l’élection présidentielle programmée pour le 29 novembre prochain. M. Choi a souligné qu’à chaque étape du processus menant à ces élections, il y a des difficultés, des défis qu’il faudra forcement relever. Il a rappelé qu’il ne faudrait pas oublier la réunification du pays. A ce niveau, il a émis le souhait que la passation des charges des commandants des zones aux préfets soient matérialisée après la cérémonie de Bouaké, que l’unicité des caisses soit achevée, que le profilage des éléments des Forces nouvelles en militaires, policiers et gendarmes soit effectif, sans oublier la réinsertion des autres ex-rebelles ainsi que des éléments des groupes d’auto-défense.
Malgré ces nombreux défis, le représentant spécial de l’ONU a dit que les perspectives en Côte d’Ivoire sont bonnes et prometteuses. Aussi a-t-il recommandé de faire attention au processus électoral et à la réunification pour ne pas perdre les aspects positifs obtenus sur la route de la paix depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou en mars 2007.
Dan Opéli
Young-Jin Choi, représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU en Côte d’Ivoire a affirmé, lundi, à Abidjan qu’il est pour que tous les Ivoiriens qui le désirent puissent se faire enrôler. “Je suis d’accord qu’il faut enrôler, inclure tous les Ivoiriens qui le veulent”, a déclaré le diplomate onusien, invité de Fraternité Matin, quotidien gouvernemental. M. Choi a précisé que c’est pour atteindre cet objectif que l’ONU a accompagné le processus d’enrôlement et d’identification, notamment en matière de transport. Seulement, il a fait remarquer qu’il appartient aux Ivoiriens de faire en sorte que personne ne soit exclu du processus. “C’est aux Ivoiriens de jouer le jeu. La fin de l’enrôlement a été annoncée par la Commission électorale indépendante, le 30 juin. Mais vous avez un dispositif qui permet aux partis politiques et aux autres de demander une prorogation.
A ce moment-là, les instances nationales compétentes en la matière, telles que la Commission électorale indépendante ou la commission nationale pour la supervision de l’identification, pourraient statuer sur leur requête”, a conseillé le représentant spécial de Ban Ki-Moon.
La séance de ratissage de l’opération d’identification et de recensement électoral a pris fin le 30 juin. Elle a duré 8 jours. Dans un communiqué rendu public le 5 juillet, la Commission électorale indépendante (CEI) a confirmé la fin de l’opération. Faisant le bilan, elle a déclaré avoir pu faire enrôler six millions cinq cent (6.500.000) pétitionnaires. La population cible était de huit millions. Il y a donc environ un million et demi de pétitionnaires qui n’ont pas été enrôlés. Au moment où les portes des centres d’enrôlement se fermaient le 30 juin, aux environs de 17h, Notre Voie a pu constater dans plusieurs centres d’enrôlement à Abidjan que des pétitionnaires attendaient encore pour se faire enrôler. La CEI elle-même reconnaît que beaucoup de personnes ne sont toujours pas satisfaites. “La CEI salue avec respect tous ceux qui, pour des raisons indépendantes de leur volonté, de celle de la CEI et de l’ensemble de ses partenaires, n’ont pu se faire enrôler”, dit la structure dans son communiqué du 5 juillet. L’invité de Fraternité Matin de lundi dernier n’exclut pas que l’opération d’identification soient prorogée pour que ces personnes qui n’ont pu se faire enrôler puissent le faire. Il a donc préféré attendre avant de donner un point de vue sur le déroulement de ladite opération.
L’enrôlement doit déboucher sur l’élection présidentielle programmée pour le 29 novembre prochain. M. Choi a souligné qu’à chaque étape du processus menant à ces élections, il y a des difficultés, des défis qu’il faudra forcement relever. Il a rappelé qu’il ne faudrait pas oublier la réunification du pays. A ce niveau, il a émis le souhait que la passation des charges des commandants des zones aux préfets soient matérialisée après la cérémonie de Bouaké, que l’unicité des caisses soit achevée, que le profilage des éléments des Forces nouvelles en militaires, policiers et gendarmes soit effectif, sans oublier la réinsertion des autres ex-rebelles ainsi que des éléments des groupes d’auto-défense.
Malgré ces nombreux défis, le représentant spécial de l’ONU a dit que les perspectives en Côte d’Ivoire sont bonnes et prometteuses. Aussi a-t-il recommandé de faire attention au processus électoral et à la réunification pour ne pas perdre les aspects positifs obtenus sur la route de la paix depuis la signature de l’Accord politique de Ouagadougou en mars 2007.
Dan Opéli