Depuis le décret n° 2008-357 du 20 novembre 2008 portant réforme du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), cette structure est désormais rétrocédée aux artistes. Et comprend, de ce fait un nouveau mode opératoire : le 1er tour s’est attelé à la mise en place des 12 collèges constitutifs. Qui, au deuxième tour, éliront les 18 membres du Conseil d’administration. Se joindront à eux, les représentants des ministères de la Culture et de la Francophonie (1), de l’Economie et des Finances (1) et de l’Intérieur (1).
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, a fait, le vendredi 15 juin dernier, à son cabinet, le point sur l’avancement du processus de mise en place des organes du Burida.
La structure compte 3 768 sociétaires, détenteurs de la carte de membre. Ils constituent de ce fait les électeurs et sont répartis en 12 collèges.
Lesquels ont élu, du mardi 26 mai au jeudi 11 juin derniers, en fonction de leur taille (5 et 10 pour les uns et 95 pour les autres), leurs différents représentants à l’assemblée générale du Burida.
Les sociétaires ont eu, auparavant, la latitude de consulter les différentes listes électorales.
Avant ce premier scrutin, les sociétaires disposaient d’une semaine du 15 au 22 mai dernier, pour consulter les différentes listes électorales affichées au ministère de la Culture, au Burida et au Palais de la culture.
Le ministre Augustin Komoé a été clair, en précisant : «Ce sont les différents représentants issus du premier tour des élections qui participeront à l’Ag, en vue d’élire les organes dirigeants». Et d’ajouter : «Seuls les sociétaires munis de leurs cartes de membres devraient prendre part au vote». ‘’Les procurations, avait rassuré le ministre, étaient autorisées, mais il fallait qu’elles soient légalisées et le mandataire ait la qualité de sociétaire, c’est-à-dire avoir sa carte de membre.’’
Le ministre a tenu à rappeler aux uns et aux autres qu’en arrivant à la tête de ce département, ses objectifs étaient d’abord de stabiliser le Burida, d’engager des réformes par la suite et de le remettre, enfin, aux sociétaires.
Pour l’heure, a-t-il souligné, les deux objectifs ont été atteints. En cela, d’ailleurs, il a félicité ses différents collaborateurs pour le travail abattu. Notamment l’administrateur provisoire du Burida, Armand Obou, qui a réussi à crédibiliser cette structure, au point que d’autres corps de métiers s’y sont inscrits.
Quant au dernier objectif, le premier gestionnaire du département culturel ivoirien espère l’atteindre, après l’organisation des élections.
Pour le bon déroulement des opérations, le ministre a appelé les artistes à l’apaisement. 350 policiers ont été commis pour la sécurité. Ce, en vue d’éviter les débordements.
Le ministre Augustin Komoé avait également lancé un appel à tous ceux qui pouvaient influencer, d’une manière ou d’une autre, les candidats afin de les sensibiliser à l’apaisement. Avant d’ajouter, qu’il ne soutenait aucun candidat.
D’ailleurs, dans le cadre de l’apaisement, et craignant des débordements lors des assemblées générales du Burida, comme cela est de coutume, les vétérans du monde des arts et de la culture ont décidé de jouer la médiation auprès des candidats déclarés : Gadji Céli, Antoinette Konan et Valen Guédé.
Ce, en vue de mener déjà en amont des actions de bons offices auprès des concernés.
L’objectif : présenter une image des artistes qui s’accorde sur l’essentiel, nonobstant les divergences, qui privilègie la survie du Burida et la sauvegarde des intérêts de tous.
Voici la noble mission qu’ ont réussie Léonard Groguhet, Amédée Pierre, Anoman Brou Félix, Michel Kodjo, Anon Anon Joseph, Germain Bigokon, Bony Pascal, Bienvenue Neba, Thérèse Taba, Seigneur Ekissi, Kouamé Adigri, Zakri Nöel…
L’appel lancé par les uns et les autres, notamment le comité de bons offices, n’est pas tombé dans les oreilles de sourds.
En effet, le 26 mai dernier, c’est dans le calme qu’a débuté le vote des représentants des différents collèges à l’Assemblée générale du Burida.
Ce sont les éditeurs qui ont ouvert le bal. Sur huit, Daniel Cuxac et Koua Tanoh, absents pour des raisons diverses, MM. Kah Zion Denis, Constant Anagonou, Zohoré Lanciné, Aka N’Da, Williams Guy Joseph (Hamidou Fomba a donné sa voix à Denis Kah Zion) ont été élus comme représentants de ce collège. Ils ont été suivis le mercredi 27 mai dernier, du collège des producteurs de phonogrammes et vidéogrammes. Au nombre de 45, ils ont, à l’instar des éditeurs, 5 sièges à pouvoir. A tour de rôle, les 10 autres collèges restants ont également procédé à l’élection de leurs représentants.
S’agissant du déroulement du vote, si au niveau sécuritaire, les autres collèges ont, sans souci, procédé à l’élection de leurs représentants, force est de reconnaître, que pour le dernier collège en lice, celui des auteurs compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales qui comptait, à lui seul, 3289 membres pour 95 postes à pourvoir, on avait craint des débordements. Il renferme le plus grand nombre d’électeurs et de surcroît, les candidats au poste de président du Conseil d’administration, susmentionnés.
Compte tenu de l’effectif, le vote qui avait débuté à 8 heures, ce jour, s’est achevé à 20 h30 avec la proclamation des résultats : Gadji Celi 30 voix, Tantie Oussou 24 voix, Antoinette Konan 12 voix, Valen Guédé 11 voix, Anoman Brou Félix (1), Amédée Pierre (1), Gédéon (1).
Ce collège, rappelons-le, a enregistré un fort taux d’abstention. En effet, sur les 3289 inscrits, seuls 450 avaient pris part au vote. Cela, a indiqué, Me Bitty Gilles, n’y faisait aucunément ombrage. Mieux, son adjoint, Me Apollinaire Kouassi, a procédé à la lecture des articles avant le dépouillement. Le président du bureau de vote, M. Lago Gouhouré, avait, pour sa part, félicité les artistes pour leur conduite irréprochable durant l’élection : 12 heures d’attente. Dans la discipline face à un dispositif sécuritaire très impressionnant supervisé de main de maître par le commissaire Ouattara de la brigade anti-piraterie.
Ce sont ces 95 élus, de même que ceux des autres collèges, constituant donc les grands électeurs qui iront en Assemblée générale le 10 juillet pour élire les 18 membres du Conseil d’administration.
A la suite de ce premier tour, le ministre de la Culture et de la Francophonie Augustin Komoé, a animé un point de presse, le 16 juin dernier, à son cabinet. Au cours duquel, il a dressé le bilan, donné le chronogramme du second tour du scrutin pour la mise en place du Conseil d’administration et annoncé officiellement l’ouverture des candidatures au poste de président du conseil d’administration, de même que les conditions afférentes à celles-ci.
Dans ce bilan, le ministre a relevé un faible taux de participation : 18%.
En effet, sur les 3747 électeurs, l’on a enregistré 664 votants, 439 candidats pour 170 sièges à pourvoir.
A l’issue de ce premier mode opératoire, 154 sièges ont été pourvus au lieu de 170 comme précédemment annoncé.
Pour donc respecter le délai de 15 jours à compter de la convocation, conformément aux dispositions de l’article 11 du décret n°2008-357 du 20 novembre 2008, le ministre, Augustin Komoé, a retenu la date du 10 juillet pour la mise en place du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur.
Ainsi, les 154 grands électeurs à l’Assemblée générale auront à choisir 18 d’entre-deux, auxquels se joindront les trois représentants (un par ministère) des ministères de la Culture et de la Francophonie ; de l’Economie et des Finances et de l’Intérieur.
Ce mode opératoire, a indiqué le ministre, sera conforme aux dispositions de l’article 15 du même décret. Qui stipule : «Les représentants au sein du Conseil d’administration des auteurs et des artistes-interprètes sont répartis par secteurs d’activité».
Outre, le collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales qui va désigner 5 représentants et le collège des artistes interprètes ou exécutants avec 2 représentants, les 10 autres ne désigneront qu’un représentant par collège.
Les trois candidats, qui appartiennent au même collège, doivent figurer dans le starting-block des 5 représentants de leur collège pour espérer être dans le Conseil d’administration et briguer, par la suite, le poste de Pca
On peut donc dire que la course au poste de Pca s’annonce très rude.
Il faut, d’un, être sociétaire du Burida et figurer dans le starting-block des 154 élus.
De deux, la plus importante, être de bonne moralité. Et ceci doit être justifié par un casier judiciaire vierge.
Quant à l’administrateur provisoire du Burida, à en croire Augustin Komoé, il reste en place jusqu’à l’installation du Conseil d’administration. Il n’en partira qu’après la passation des charges entre lui et le nouveau directeur général qui sera choisi, après appel à candidatures.
Pour l’heure, a indiqué le ministre Komoé, il s’attelle à gérer les affaires courantes du Burida.
Satisfait du bon déroulement du premier mode électoral, le ministre Augustin Komoé, ministre de la Culture et de la Francophonie, a félicité l’inspecteur général, James Houra et son équipe.
Marie Chantal Obindé
Le ministre de la Culture et de la Francophonie, Augustin Komoé, a fait, le vendredi 15 juin dernier, à son cabinet, le point sur l’avancement du processus de mise en place des organes du Burida.
La structure compte 3 768 sociétaires, détenteurs de la carte de membre. Ils constituent de ce fait les électeurs et sont répartis en 12 collèges.
Lesquels ont élu, du mardi 26 mai au jeudi 11 juin derniers, en fonction de leur taille (5 et 10 pour les uns et 95 pour les autres), leurs différents représentants à l’assemblée générale du Burida.
Les sociétaires ont eu, auparavant, la latitude de consulter les différentes listes électorales.
Avant ce premier scrutin, les sociétaires disposaient d’une semaine du 15 au 22 mai dernier, pour consulter les différentes listes électorales affichées au ministère de la Culture, au Burida et au Palais de la culture.
Le ministre Augustin Komoé a été clair, en précisant : «Ce sont les différents représentants issus du premier tour des élections qui participeront à l’Ag, en vue d’élire les organes dirigeants». Et d’ajouter : «Seuls les sociétaires munis de leurs cartes de membres devraient prendre part au vote». ‘’Les procurations, avait rassuré le ministre, étaient autorisées, mais il fallait qu’elles soient légalisées et le mandataire ait la qualité de sociétaire, c’est-à-dire avoir sa carte de membre.’’
Le ministre a tenu à rappeler aux uns et aux autres qu’en arrivant à la tête de ce département, ses objectifs étaient d’abord de stabiliser le Burida, d’engager des réformes par la suite et de le remettre, enfin, aux sociétaires.
Pour l’heure, a-t-il souligné, les deux objectifs ont été atteints. En cela, d’ailleurs, il a félicité ses différents collaborateurs pour le travail abattu. Notamment l’administrateur provisoire du Burida, Armand Obou, qui a réussi à crédibiliser cette structure, au point que d’autres corps de métiers s’y sont inscrits.
Quant au dernier objectif, le premier gestionnaire du département culturel ivoirien espère l’atteindre, après l’organisation des élections.
Pour le bon déroulement des opérations, le ministre a appelé les artistes à l’apaisement. 350 policiers ont été commis pour la sécurité. Ce, en vue d’éviter les débordements.
Le ministre Augustin Komoé avait également lancé un appel à tous ceux qui pouvaient influencer, d’une manière ou d’une autre, les candidats afin de les sensibiliser à l’apaisement. Avant d’ajouter, qu’il ne soutenait aucun candidat.
D’ailleurs, dans le cadre de l’apaisement, et craignant des débordements lors des assemblées générales du Burida, comme cela est de coutume, les vétérans du monde des arts et de la culture ont décidé de jouer la médiation auprès des candidats déclarés : Gadji Céli, Antoinette Konan et Valen Guédé.
Ce, en vue de mener déjà en amont des actions de bons offices auprès des concernés.
L’objectif : présenter une image des artistes qui s’accorde sur l’essentiel, nonobstant les divergences, qui privilègie la survie du Burida et la sauvegarde des intérêts de tous.
Voici la noble mission qu’ ont réussie Léonard Groguhet, Amédée Pierre, Anoman Brou Félix, Michel Kodjo, Anon Anon Joseph, Germain Bigokon, Bony Pascal, Bienvenue Neba, Thérèse Taba, Seigneur Ekissi, Kouamé Adigri, Zakri Nöel…
L’appel lancé par les uns et les autres, notamment le comité de bons offices, n’est pas tombé dans les oreilles de sourds.
En effet, le 26 mai dernier, c’est dans le calme qu’a débuté le vote des représentants des différents collèges à l’Assemblée générale du Burida.
Ce sont les éditeurs qui ont ouvert le bal. Sur huit, Daniel Cuxac et Koua Tanoh, absents pour des raisons diverses, MM. Kah Zion Denis, Constant Anagonou, Zohoré Lanciné, Aka N’Da, Williams Guy Joseph (Hamidou Fomba a donné sa voix à Denis Kah Zion) ont été élus comme représentants de ce collège. Ils ont été suivis le mercredi 27 mai dernier, du collège des producteurs de phonogrammes et vidéogrammes. Au nombre de 45, ils ont, à l’instar des éditeurs, 5 sièges à pouvoir. A tour de rôle, les 10 autres collèges restants ont également procédé à l’élection de leurs représentants.
S’agissant du déroulement du vote, si au niveau sécuritaire, les autres collèges ont, sans souci, procédé à l’élection de leurs représentants, force est de reconnaître, que pour le dernier collège en lice, celui des auteurs compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales qui comptait, à lui seul, 3289 membres pour 95 postes à pourvoir, on avait craint des débordements. Il renferme le plus grand nombre d’électeurs et de surcroît, les candidats au poste de président du Conseil d’administration, susmentionnés.
Compte tenu de l’effectif, le vote qui avait débuté à 8 heures, ce jour, s’est achevé à 20 h30 avec la proclamation des résultats : Gadji Celi 30 voix, Tantie Oussou 24 voix, Antoinette Konan 12 voix, Valen Guédé 11 voix, Anoman Brou Félix (1), Amédée Pierre (1), Gédéon (1).
Ce collège, rappelons-le, a enregistré un fort taux d’abstention. En effet, sur les 3289 inscrits, seuls 450 avaient pris part au vote. Cela, a indiqué, Me Bitty Gilles, n’y faisait aucunément ombrage. Mieux, son adjoint, Me Apollinaire Kouassi, a procédé à la lecture des articles avant le dépouillement. Le président du bureau de vote, M. Lago Gouhouré, avait, pour sa part, félicité les artistes pour leur conduite irréprochable durant l’élection : 12 heures d’attente. Dans la discipline face à un dispositif sécuritaire très impressionnant supervisé de main de maître par le commissaire Ouattara de la brigade anti-piraterie.
Ce sont ces 95 élus, de même que ceux des autres collèges, constituant donc les grands électeurs qui iront en Assemblée générale le 10 juillet pour élire les 18 membres du Conseil d’administration.
A la suite de ce premier tour, le ministre de la Culture et de la Francophonie Augustin Komoé, a animé un point de presse, le 16 juin dernier, à son cabinet. Au cours duquel, il a dressé le bilan, donné le chronogramme du second tour du scrutin pour la mise en place du Conseil d’administration et annoncé officiellement l’ouverture des candidatures au poste de président du conseil d’administration, de même que les conditions afférentes à celles-ci.
Dans ce bilan, le ministre a relevé un faible taux de participation : 18%.
En effet, sur les 3747 électeurs, l’on a enregistré 664 votants, 439 candidats pour 170 sièges à pourvoir.
A l’issue de ce premier mode opératoire, 154 sièges ont été pourvus au lieu de 170 comme précédemment annoncé.
Pour donc respecter le délai de 15 jours à compter de la convocation, conformément aux dispositions de l’article 11 du décret n°2008-357 du 20 novembre 2008, le ministre, Augustin Komoé, a retenu la date du 10 juillet pour la mise en place du Conseil d’administration du Bureau ivoirien du droit d’auteur.
Ainsi, les 154 grands électeurs à l’Assemblée générale auront à choisir 18 d’entre-deux, auxquels se joindront les trois représentants (un par ministère) des ministères de la Culture et de la Francophonie ; de l’Economie et des Finances et de l’Intérieur.
Ce mode opératoire, a indiqué le ministre, sera conforme aux dispositions de l’article 15 du même décret. Qui stipule : «Les représentants au sein du Conseil d’administration des auteurs et des artistes-interprètes sont répartis par secteurs d’activité».
Outre, le collège des auteurs, compositeurs, arrangeurs et adaptateurs d’œuvres musicales qui va désigner 5 représentants et le collège des artistes interprètes ou exécutants avec 2 représentants, les 10 autres ne désigneront qu’un représentant par collège.
Les trois candidats, qui appartiennent au même collège, doivent figurer dans le starting-block des 5 représentants de leur collège pour espérer être dans le Conseil d’administration et briguer, par la suite, le poste de Pca
On peut donc dire que la course au poste de Pca s’annonce très rude.
Il faut, d’un, être sociétaire du Burida et figurer dans le starting-block des 154 élus.
De deux, la plus importante, être de bonne moralité. Et ceci doit être justifié par un casier judiciaire vierge.
Quant à l’administrateur provisoire du Burida, à en croire Augustin Komoé, il reste en place jusqu’à l’installation du Conseil d’administration. Il n’en partira qu’après la passation des charges entre lui et le nouveau directeur général qui sera choisi, après appel à candidatures.
Pour l’heure, a indiqué le ministre Komoé, il s’attelle à gérer les affaires courantes du Burida.
Satisfait du bon déroulement du premier mode électoral, le ministre Augustin Komoé, ministre de la Culture et de la Francophonie, a félicité l’inspecteur général, James Houra et son équipe.
Marie Chantal Obindé