Les habitants de Jacqueville pourront, dans 24 mois, rallier sans difficulté la capitale économique de la Côte d’Ivoire grâce à un pont dont sa construction va coûter près de 18 milliards de FCFA. Au cours de la pose de la première pierre, le mercredi 8 juillet 2009, le président de la République Laurent Gbagbo a dit faire en sorte que les milliards qui ont servi pendant la guerre, servent maintenant à autre chose.
Séparées depuis 60 ans du fait de la construction du canal de Vridi, Abidjan et Jacqueville vont pouvoir se rallier grâce à un pont dont la pose de la première pierre vient d’être faite par le chef de l’Etat. Cet édifice, selon les techniciens, va coûter plus de 17 milliards de FCFA. C’est un pont en béton de 750m de long et composé de 15 travées de 38 m chacune, d’une largeur totale de 10 m dont 7,5m de chaussée et 2 trottoirs de 1,25m chacun. Ce projet permettra en premier temps la suppression des coûts d’exploitation des bacs et des moyens aléatoires de traversée que sont les pirogues et les pinasses. Avant la pose de la première pierre du pont, le Chef de l’Etat a déclaré que les milliards qui ont servi pendant la guerre doivent servir maintenant à autre chose. «Nous avons donné des milliards pendant la guerre pour que le pays ne sombre pas», a-t-il souligné. Et Laurent Gbagbo d’ajouter : « Cet argent peut servir aujourd’hui à faire autre chose». A travers cette déclaration, le chef de l’Etat invite ainsi ses compatriotes à tourner définitivement le dos à la guerre et à se mobiliser pour la construction du pays qui nécessite l’appui de toutes les forces vives. Eugène Avi Adroh, maire de la ville, Beugré Népri, président du Conseil général et Mel Eg Théodore, député de Jacqueville, ont salué cet acte qui, selon eux, permettra le désenclavement de leur région. « C’est un acte important pour notre région qui prend désormais rendez-vous avec la modernisation », ont-ils affirmé. Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, pour sa part, saluant cette œuvre, a dit que l’heure du doute est passée et qu’il faut maintenant mettre le cap sur celle du défi. «Votre calvaire va prendre fin dans 24 mois », a-t-il encouragé les populations de Jacqueville qui espèrent depuis des années à la réalisation de ce pont. Le financement du pont, dont l’exécution des travaux a été confiée à l’entreprise égyptienne Arab contractors, est l’affaire de la BOAD (Banque ouest africaine de développement), de la BADEA (Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique), du Fonds de l’OPEP et de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Olivier Dion
Séparées depuis 60 ans du fait de la construction du canal de Vridi, Abidjan et Jacqueville vont pouvoir se rallier grâce à un pont dont la pose de la première pierre vient d’être faite par le chef de l’Etat. Cet édifice, selon les techniciens, va coûter plus de 17 milliards de FCFA. C’est un pont en béton de 750m de long et composé de 15 travées de 38 m chacune, d’une largeur totale de 10 m dont 7,5m de chaussée et 2 trottoirs de 1,25m chacun. Ce projet permettra en premier temps la suppression des coûts d’exploitation des bacs et des moyens aléatoires de traversée que sont les pirogues et les pinasses. Avant la pose de la première pierre du pont, le Chef de l’Etat a déclaré que les milliards qui ont servi pendant la guerre doivent servir maintenant à autre chose. «Nous avons donné des milliards pendant la guerre pour que le pays ne sombre pas», a-t-il souligné. Et Laurent Gbagbo d’ajouter : « Cet argent peut servir aujourd’hui à faire autre chose». A travers cette déclaration, le chef de l’Etat invite ainsi ses compatriotes à tourner définitivement le dos à la guerre et à se mobiliser pour la construction du pays qui nécessite l’appui de toutes les forces vives. Eugène Avi Adroh, maire de la ville, Beugré Népri, président du Conseil général et Mel Eg Théodore, député de Jacqueville, ont salué cet acte qui, selon eux, permettra le désenclavement de leur région. « C’est un acte important pour notre région qui prend désormais rendez-vous avec la modernisation », ont-ils affirmé. Le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, pour sa part, saluant cette œuvre, a dit que l’heure du doute est passée et qu’il faut maintenant mettre le cap sur celle du défi. «Votre calvaire va prendre fin dans 24 mois », a-t-il encouragé les populations de Jacqueville qui espèrent depuis des années à la réalisation de ce pont. Le financement du pont, dont l’exécution des travaux a été confiée à l’entreprise égyptienne Arab contractors, est l’affaire de la BOAD (Banque ouest africaine de développement), de la BADEA (Banque arabe pour le développement économique de l’Afrique), du Fonds de l’OPEP et de l’Etat de Côte d’Ivoire.
Olivier Dion