Le camp présidentiel est en branle depuis le 30 juin 2009, date de la fin " définitive " du processus d'enrôlement. Les voix qui s'élèvent pour réclamer une prorogation sont la preuve que le camp Gbagbo a peur des élections.
C'est d'abord Mamadou Koulibaly, le président de l'Assemblée nationale et vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi, parti présidentiel), qui a ouvert la série de contestations à la fin du processus d'enrôlement. Il a proclamé qu'il ne fallait exclure aucun Ivoirien, sous-entendu, il faut poursuivre le processus d'enrôlement.
C'est à peu près la position qu'a adoptée avant-hier, à la télé nationale Charles Blé Goudé, le président des jeunes "patriotes". Il a affirmé qu'il fallait recenser tous les Ivoiriens ayant au moins 18 ans avant d'aller aux élections.
Le Congrès national de la résistance démocratique (Cnrd) de Man a déclaré, en début de semaine, qu'il souhaitait que l'enrôlement soit repris dans sa localité, au motif que les deux ou trois jours que Laurent Gbagbo a passés dans le département de Man, ont démobilisé leurs militants.
Toutes ces déclarations non exhaustives, faites en connaissance de cause (l'enrôlement a duré près de 10 mois, l'inscription sur les listes électorales n'est pas obligatoire, le chiffre de 8 millions de populations à inscrire est une estimation), participent en réalité de la vaste stratégie du camp Gbagbo, pour faire piétiner le processus de sortie de crise qui doit conduire à l'élection présidentielle du 29 novembre 2009. Le camp Gbagbo a peur d'aller aux élections. Les déclarations des uns et des autres les trahissent…
Prince Béganssou
C'est d'abord Mamadou Koulibaly, le président de l'Assemblée nationale et vice-président du Front populaire ivoirien (Fpi, parti présidentiel), qui a ouvert la série de contestations à la fin du processus d'enrôlement. Il a proclamé qu'il ne fallait exclure aucun Ivoirien, sous-entendu, il faut poursuivre le processus d'enrôlement.
C'est à peu près la position qu'a adoptée avant-hier, à la télé nationale Charles Blé Goudé, le président des jeunes "patriotes". Il a affirmé qu'il fallait recenser tous les Ivoiriens ayant au moins 18 ans avant d'aller aux élections.
Le Congrès national de la résistance démocratique (Cnrd) de Man a déclaré, en début de semaine, qu'il souhaitait que l'enrôlement soit repris dans sa localité, au motif que les deux ou trois jours que Laurent Gbagbo a passés dans le département de Man, ont démobilisé leurs militants.
Toutes ces déclarations non exhaustives, faites en connaissance de cause (l'enrôlement a duré près de 10 mois, l'inscription sur les listes électorales n'est pas obligatoire, le chiffre de 8 millions de populations à inscrire est une estimation), participent en réalité de la vaste stratégie du camp Gbagbo, pour faire piétiner le processus de sortie de crise qui doit conduire à l'élection présidentielle du 29 novembre 2009. Le camp Gbagbo a peur d'aller aux élections. Les déclarations des uns et des autres les trahissent…
Prince Béganssou