L'Etat de Côte d'Ivoire a présenté Grand-Bassam pour être classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Le dossier a été renvoyé à 2010.
La délégation ivoirienne chargée de défendre le dossier de la ville historique de Grand-Bassam à l'Unesco, ne revient pas les mains vides. Elle a pu obtenir à défaut du classement, le renvoi du dossier en 2010. Elle était à Séville, en Espagne, pour prendre part à la 33ème session de la conférence du comité du patrimoine mondial de l'Unesco. Au cours de cette conférence internationale qui a réunis plusieurs pays, la Côte d'Ivoire proposait le classement de la ville de Grand-Bassam. Selon des sources sûres, le centre du patrimoine mondial de l'Unesco et les experts du conseil International des monuments et sites (Icomos) chargés de statuer sur le dossier, l'ont recommandé pour 2010. Toujours selon notre source, des points sont à compléter pour mieux présenter le dossier l'année prochaine. Il s'agit de la clarification du statut de la structure étatique qui serait gestionnaire du site. A cela s'ajoute la question afférente à la clarification de l'étendue de la zone commerciale et d'autres textes juridiques ayant force de loi ou de décret qui doivent être pris par l'Etat en partie. C'est une chance pour l'Etat de Côte d'Ivoire, même si le dossier de Grand-Bassam n'est pas admis pour l'année 2009 soutient notre source. La Côte d'Ivoire n'aura plus à reprendre tout le processus. Il s'agira plutôt pour le pays de reprendre les points qui présentent des insuffisances afin de les améliorer. Il reste que les experts et le ministère de la Culture et de la Francophonie se soumettent aux observations des experts de l'Icomos et du centre du patrimoine mondial de l'Unesco pour bien peaufiner le dossier avant le prochain rendez-vous. Pour mémoire, la Côte d'Ivoire a présenté le dossier de la ville de Grand-Bassam pour le classement au patrimoine mondial de l'Unesco afin de préserver, ce vieux quartier symbole de la colonisation, à l'image de Saint-Louis, au Sénégal, classée en 2002. Lequel possède les mêmes caractéristiques que Grand-Bassam. Ce quartier aujourd'hui frappé par la ruine, la vétusté des édifices de style colonial est menacé de destruction. Les premiers éléments de ce dossier ont été déposés avant le 30 septembre 2007 grâce au travail mené par une équipe d'experts ivoiriens. L'équipe était composée d'agents du ministère de la Culture et de la Francophonie, de la commission nationale de l'Unesco, de la mairie de Grand-Bassam, du Bnetd et d'enseignants chercheurs. Le dossier final a été déposé à l'Unesco à la fin du mois de janvier 2008.
Emmanuelle Kanga, Correspondante régionale
La délégation ivoirienne chargée de défendre le dossier de la ville historique de Grand-Bassam à l'Unesco, ne revient pas les mains vides. Elle a pu obtenir à défaut du classement, le renvoi du dossier en 2010. Elle était à Séville, en Espagne, pour prendre part à la 33ème session de la conférence du comité du patrimoine mondial de l'Unesco. Au cours de cette conférence internationale qui a réunis plusieurs pays, la Côte d'Ivoire proposait le classement de la ville de Grand-Bassam. Selon des sources sûres, le centre du patrimoine mondial de l'Unesco et les experts du conseil International des monuments et sites (Icomos) chargés de statuer sur le dossier, l'ont recommandé pour 2010. Toujours selon notre source, des points sont à compléter pour mieux présenter le dossier l'année prochaine. Il s'agit de la clarification du statut de la structure étatique qui serait gestionnaire du site. A cela s'ajoute la question afférente à la clarification de l'étendue de la zone commerciale et d'autres textes juridiques ayant force de loi ou de décret qui doivent être pris par l'Etat en partie. C'est une chance pour l'Etat de Côte d'Ivoire, même si le dossier de Grand-Bassam n'est pas admis pour l'année 2009 soutient notre source. La Côte d'Ivoire n'aura plus à reprendre tout le processus. Il s'agira plutôt pour le pays de reprendre les points qui présentent des insuffisances afin de les améliorer. Il reste que les experts et le ministère de la Culture et de la Francophonie se soumettent aux observations des experts de l'Icomos et du centre du patrimoine mondial de l'Unesco pour bien peaufiner le dossier avant le prochain rendez-vous. Pour mémoire, la Côte d'Ivoire a présenté le dossier de la ville de Grand-Bassam pour le classement au patrimoine mondial de l'Unesco afin de préserver, ce vieux quartier symbole de la colonisation, à l'image de Saint-Louis, au Sénégal, classée en 2002. Lequel possède les mêmes caractéristiques que Grand-Bassam. Ce quartier aujourd'hui frappé par la ruine, la vétusté des édifices de style colonial est menacé de destruction. Les premiers éléments de ce dossier ont été déposés avant le 30 septembre 2007 grâce au travail mené par une équipe d'experts ivoiriens. L'équipe était composée d'agents du ministère de la Culture et de la Francophonie, de la commission nationale de l'Unesco, de la mairie de Grand-Bassam, du Bnetd et d'enseignants chercheurs. Le dossier final a été déposé à l'Unesco à la fin du mois de janvier 2008.
Emmanuelle Kanga, Correspondante régionale