Rendre le football ivoirien le plus compétitif et le mieux organisé possible est l’ambition clairement affichée par Jacques Anouma depuis son avènement à la tête de la FIF. L’équipe fédérale qu’il a mise en place et lui ne se privent donc pas d’efforts considérables pour parvenir à leurs fins. Mardi dernier, à l’hôtel Novotel, au Plateau, la Fédération ivoirienne de football a organisé une rencontre d’échanges avec la Premier league pour s’enrichir de l’expérience anglaise. Sir David Richards, président de cette institution, et Maurice Watkins, un dirigeant de Manchester United, ont ainsi instruit les participants.
Née le 17 juillet 1991 de la volonté des clubs de prendre leur indépendance et de mettre un terme aux nombreux conflits avec la fédération, la Premier league est devenue opérationnelle lors de la saison 1992-1993. Les vingt clubs évoluant au niveau de l’élite en sont actionnaires. Quant à la fédération anglaise, elle est un “actionnaire spécial”. Tout club relégué en division inférieure transfère ses actions à celui qui a le bonheur d’accéder à l’élite.
Avec son organisation complexe, la Premier league est une machine à produire des sous qui ne laisse rien au hasard. “La Premier league est une organisation qui doit produire des résultats et des bénéfices énormes. Elle n’est pas une organisation qui stagne. Tout évolue”, soutient Sir Richard Davids. Grâce à son indépendance commerciale, au strict respect de ses règles d’admission, la Premier league amasse une vraie fortune chaque saison. Les droits TV s’élèvent à 1100 milliards par an. Il jouit également de droits radio, de clips et de mobiles.
Barclays bank, sponsor de la Premier league, injecte par exemple 23.000.000 de livre sterling par an. Les revenus annuels générés sont repartis selon des fourchettes précises : 50% à parts égales entre les clubs, 25% sur la base du mérite en fonction des positions au tableau en fin de saison et 25% destinés à un autre chapitre.
La Premier league fait obligation aux clubs d’avoir un Conseil d’administration dont les dirigeants subissent un test de probité. “C’est un moyen de protéger nos clubs contre des personnes peu scrupuleuses”, affirme Sir David Richards. La transparence financière est également au centre des soucis. La publication des dépenses des clubs consacrées aux honoraires des agents est ainsi exigée. En cas de faillite, des pénalités sont payées. Nul ne peut être patron du banc d’un club de Premier league s’il n’est titulaire d’une licence d’entraînement de l’UEFA.
S’agissant des Eléphants, le président de la Premier league a commenté : “Vous pourriez être une force… Le fait pour vous d’avoir un président comme Anouma est pour vous une chance. Mais sachez que nous avons mis 120 ans à arriver là où nous sommes aujourd’hui”. Avant d’ajouter que la possibilité de la signature d’un protocole d’accord qui obligerait la FIF et la Premier league à “travailler de façon concertée sur plusieurs années” est parfaitement envisageable.
Au nom des clubs de D1, Aby Richmond, a fait le pari de tout mettre en œuvre afin de redynamiser la ligue professionnelle ivoirienne présidée par Sory Diabaté qui n’a pas caché son bonheur pour la tenue de cette rencontre d’échanges. Jacques Anouma, pour sa part, a invité les clubs à prendre en charge le spectacle produit par leurs athlètes. Parce qu’il constitue en principe une énorme source de revenus.
M. Boguinard Lucien, directeur du sport de haut niveau, représentant le ministre Dagobert Banzio, qui a mis fin aux travaux a remercié la délégation anglaise et félicité la FIF, initiatrice de ce cadre d’échanges.
Roger Okou Vabé rogerokou@yahoo.fr
Née le 17 juillet 1991 de la volonté des clubs de prendre leur indépendance et de mettre un terme aux nombreux conflits avec la fédération, la Premier league est devenue opérationnelle lors de la saison 1992-1993. Les vingt clubs évoluant au niveau de l’élite en sont actionnaires. Quant à la fédération anglaise, elle est un “actionnaire spécial”. Tout club relégué en division inférieure transfère ses actions à celui qui a le bonheur d’accéder à l’élite.
Avec son organisation complexe, la Premier league est une machine à produire des sous qui ne laisse rien au hasard. “La Premier league est une organisation qui doit produire des résultats et des bénéfices énormes. Elle n’est pas une organisation qui stagne. Tout évolue”, soutient Sir Richard Davids. Grâce à son indépendance commerciale, au strict respect de ses règles d’admission, la Premier league amasse une vraie fortune chaque saison. Les droits TV s’élèvent à 1100 milliards par an. Il jouit également de droits radio, de clips et de mobiles.
Barclays bank, sponsor de la Premier league, injecte par exemple 23.000.000 de livre sterling par an. Les revenus annuels générés sont repartis selon des fourchettes précises : 50% à parts égales entre les clubs, 25% sur la base du mérite en fonction des positions au tableau en fin de saison et 25% destinés à un autre chapitre.
La Premier league fait obligation aux clubs d’avoir un Conseil d’administration dont les dirigeants subissent un test de probité. “C’est un moyen de protéger nos clubs contre des personnes peu scrupuleuses”, affirme Sir David Richards. La transparence financière est également au centre des soucis. La publication des dépenses des clubs consacrées aux honoraires des agents est ainsi exigée. En cas de faillite, des pénalités sont payées. Nul ne peut être patron du banc d’un club de Premier league s’il n’est titulaire d’une licence d’entraînement de l’UEFA.
S’agissant des Eléphants, le président de la Premier league a commenté : “Vous pourriez être une force… Le fait pour vous d’avoir un président comme Anouma est pour vous une chance. Mais sachez que nous avons mis 120 ans à arriver là où nous sommes aujourd’hui”. Avant d’ajouter que la possibilité de la signature d’un protocole d’accord qui obligerait la FIF et la Premier league à “travailler de façon concertée sur plusieurs années” est parfaitement envisageable.
Au nom des clubs de D1, Aby Richmond, a fait le pari de tout mettre en œuvre afin de redynamiser la ligue professionnelle ivoirienne présidée par Sory Diabaté qui n’a pas caché son bonheur pour la tenue de cette rencontre d’échanges. Jacques Anouma, pour sa part, a invité les clubs à prendre en charge le spectacle produit par leurs athlètes. Parce qu’il constitue en principe une énorme source de revenus.
M. Boguinard Lucien, directeur du sport de haut niveau, représentant le ministre Dagobert Banzio, qui a mis fin aux travaux a remercié la délégation anglaise et félicité la FIF, initiatrice de ce cadre d’échanges.
Roger Okou Vabé rogerokou@yahoo.fr