Aujourd’hui, l’on saura qui sera le nouveau président du conseil d’administration (Pca) du Bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida). Après le vote des collèges. Mais avant le moment fatidique, les candidats multiplient rencontres et meetings. A quelques heures du chcoix, voici le point de la situation.
Gadji Céli
Gadji Céli a battu le rappel des troupes des membres de l’Union Nationale des artistes de Côte d’Ivoire (UNARTCI). Hier au siège de cette union, le footballeur-chanteur a animé son dernier grand meeting avant le vote d’aujourd’hui. Le président de cette union a expliqué son programme afin de fédérer, autour de lui, un bon nombre d’artistes, peintres, cinéastes, modélistes, et comédiens. L’ex-milieu de terrain international de l’ASEC Abidjan, et capitaine de la sélection nationale lauréate de la Coupe d’Afrique des nations de football 1992, à Dakar, a démontré sa côte de popularité. Le siège de l’Unartci a refusé du monde. C’était une occasion rêvée pour éplucher les grands axes de son programme qui préconise, entre autres, la garantie de paiement régulier des droits de tous les associés, la réalisation d’un bilan diagnostic de la gestion actuelle. Ce qui selon lui doit précéder la relance et la reforme. Le King entend par une politique rigoureuse, renforcer la capacité de mobilisation des ressources du Burida. Mais surtout, il projette un programme d’urgence de lutte contre la piraterie. Sans oublier de développer des échanges avec des sociétés de droits d’auteurs et d’autres organismes similaires de tous les pays, afin de faciliter le transfert des droits des artistes associés. Gadji promet de mettre un accent particulier sur sa politique sociale pour les artistes. L’auteur du titre « King Solo » veut créer une mutuelle, pivot de la relance économique et culturelle, cette mutuelle dénommée « MUDACI » qui sera doté d’un fonds d’aide social pour assurer les couvertures médicales, l’assistance aux invalides, les obsèques et la scolarité des enfants des artistes. Sans toutefois ignorer la question du logement avec sa politique, « un artiste, un toit ». Gadji Céli dit « nourrir l’ambition de faire du Burida, l’une des plus grandes maisons du droit d’auteur en Afrique.
Autre lieu, autre état major mais même sujet.
Valen Guédé
Dans le camp du candidat Valen Guédé, son directeur de campagne, Angelo Kabila, lui a choisi un style « road speech ». Celui qui a toujours revendiqué ses actions novatrices durant le temps qu`il a passé à la tête du Burida a multiplié les rencontres avec les artistes dans les différentes communes d’Abidjan. Dans toutes les rencontres qu’il a eues avec les électeurs, le musicologue a annoncé mettre à la disposition des artistes dans le cadre de la lutte contre la piraterie un logiciel de graveur crypté, pour la confession des CD que les pirates ne réussiront pas à copier. Un autre grand axe de son programme électif consiste en une grande campagne de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national dans toutes les langues locales pour une prise de conscience sur les méfaits de la piraterie et solliciter le renforcement des mesures coercitives de la brigade de lutte contre la piraterie. Toujours dans le cadre de la lutte contre la piraterie Valen G.Zouzoua veut faire appel à la technologie de pointe et de nouvelle génération, le sticker de haute définition infalsifiable. Il ne compte s’arrêter à la lutte contre la piraterie. L’auteur de l’album Dignan Bailly (1980) veut également revoir et relire tous les accords de réciprocité entre les structures de droits d’auteurs notamment, les différents accords avec les pays limitrophes, relativement à la convention de Genève de 196I, pour que l’œuvre d’un artiste ivoirien jouée dans un pays étranger, bénéficie des mêmes traitements qu’un artiste de ce pays. En outre cet Etat doit reverser les droits au Burida. Et l’une des grandes innovations, c’est la signature avec la radio et la Télé une convention les contraignant à reverser 20% de leur chiffre d’affaire annuelle au Burida. Autre grand pan du programme du candidat Valen est de négocier une convention avec Côte d’Ivoire logistique, structure par laquelle transitent tous les véhicules qui entrent sur le territoire ivoirien, pour instituer une taxe sur chaque véhicule disposant d’appareil phonographique. Il dit avoir également un plan social pour tous les artistes.
Antoinette Aya Konan
L’autre cheval de cette course est Antoinette Aya Konan. Seule femme du trio, avec pour directeur de campagne Reine Pélagie, la « reine de l’Ahoko», qui préfère ne pas trop spéculer sur son programme affirme modestement vouloir tout simplement redorer l’image de l’artiste ivoirien. «Si nous prenons la tête du Burida, les artistes seront respectés», s’est-elle contentée d’indiquer. La présidente du Réseau panafricain des artistes veut ajouter un autre rythme à son « Ahoko », pour ce faire, elle a choisi de faire du porte à porte. Elle a rendu visite hier à plusieurs artistes pour leur expliquer, sa vision de la nouvelle Burida, dont certains points majeurs sont identiques à ceux des deux autres candidats. Le temps de la campagne étant terminé, les urnes départageront les trois prétendants à la succession de Gérard Armand Obou.
Kéita Moussa
Gadji Céli
Gadji Céli a battu le rappel des troupes des membres de l’Union Nationale des artistes de Côte d’Ivoire (UNARTCI). Hier au siège de cette union, le footballeur-chanteur a animé son dernier grand meeting avant le vote d’aujourd’hui. Le président de cette union a expliqué son programme afin de fédérer, autour de lui, un bon nombre d’artistes, peintres, cinéastes, modélistes, et comédiens. L’ex-milieu de terrain international de l’ASEC Abidjan, et capitaine de la sélection nationale lauréate de la Coupe d’Afrique des nations de football 1992, à Dakar, a démontré sa côte de popularité. Le siège de l’Unartci a refusé du monde. C’était une occasion rêvée pour éplucher les grands axes de son programme qui préconise, entre autres, la garantie de paiement régulier des droits de tous les associés, la réalisation d’un bilan diagnostic de la gestion actuelle. Ce qui selon lui doit précéder la relance et la reforme. Le King entend par une politique rigoureuse, renforcer la capacité de mobilisation des ressources du Burida. Mais surtout, il projette un programme d’urgence de lutte contre la piraterie. Sans oublier de développer des échanges avec des sociétés de droits d’auteurs et d’autres organismes similaires de tous les pays, afin de faciliter le transfert des droits des artistes associés. Gadji promet de mettre un accent particulier sur sa politique sociale pour les artistes. L’auteur du titre « King Solo » veut créer une mutuelle, pivot de la relance économique et culturelle, cette mutuelle dénommée « MUDACI » qui sera doté d’un fonds d’aide social pour assurer les couvertures médicales, l’assistance aux invalides, les obsèques et la scolarité des enfants des artistes. Sans toutefois ignorer la question du logement avec sa politique, « un artiste, un toit ». Gadji Céli dit « nourrir l’ambition de faire du Burida, l’une des plus grandes maisons du droit d’auteur en Afrique.
Autre lieu, autre état major mais même sujet.
Valen Guédé
Dans le camp du candidat Valen Guédé, son directeur de campagne, Angelo Kabila, lui a choisi un style « road speech ». Celui qui a toujours revendiqué ses actions novatrices durant le temps qu`il a passé à la tête du Burida a multiplié les rencontres avec les artistes dans les différentes communes d’Abidjan. Dans toutes les rencontres qu’il a eues avec les électeurs, le musicologue a annoncé mettre à la disposition des artistes dans le cadre de la lutte contre la piraterie un logiciel de graveur crypté, pour la confession des CD que les pirates ne réussiront pas à copier. Un autre grand axe de son programme électif consiste en une grande campagne de sensibilisation sur l’ensemble du territoire national dans toutes les langues locales pour une prise de conscience sur les méfaits de la piraterie et solliciter le renforcement des mesures coercitives de la brigade de lutte contre la piraterie. Toujours dans le cadre de la lutte contre la piraterie Valen G.Zouzoua veut faire appel à la technologie de pointe et de nouvelle génération, le sticker de haute définition infalsifiable. Il ne compte s’arrêter à la lutte contre la piraterie. L’auteur de l’album Dignan Bailly (1980) veut également revoir et relire tous les accords de réciprocité entre les structures de droits d’auteurs notamment, les différents accords avec les pays limitrophes, relativement à la convention de Genève de 196I, pour que l’œuvre d’un artiste ivoirien jouée dans un pays étranger, bénéficie des mêmes traitements qu’un artiste de ce pays. En outre cet Etat doit reverser les droits au Burida. Et l’une des grandes innovations, c’est la signature avec la radio et la Télé une convention les contraignant à reverser 20% de leur chiffre d’affaire annuelle au Burida. Autre grand pan du programme du candidat Valen est de négocier une convention avec Côte d’Ivoire logistique, structure par laquelle transitent tous les véhicules qui entrent sur le territoire ivoirien, pour instituer une taxe sur chaque véhicule disposant d’appareil phonographique. Il dit avoir également un plan social pour tous les artistes.
Antoinette Aya Konan
L’autre cheval de cette course est Antoinette Aya Konan. Seule femme du trio, avec pour directeur de campagne Reine Pélagie, la « reine de l’Ahoko», qui préfère ne pas trop spéculer sur son programme affirme modestement vouloir tout simplement redorer l’image de l’artiste ivoirien. «Si nous prenons la tête du Burida, les artistes seront respectés», s’est-elle contentée d’indiquer. La présidente du Réseau panafricain des artistes veut ajouter un autre rythme à son « Ahoko », pour ce faire, elle a choisi de faire du porte à porte. Elle a rendu visite hier à plusieurs artistes pour leur expliquer, sa vision de la nouvelle Burida, dont certains points majeurs sont identiques à ceux des deux autres candidats. Le temps de la campagne étant terminé, les urnes départageront les trois prétendants à la succession de Gérard Armand Obou.
Kéita Moussa