20 ans pour une Kalachnikov
Selon Cissé Kassim, 32 ans, apprenti chauffeur, a ramassé une Kalachnikov. « C’est aux environs de 10 heures. Quand j’ai pris l’arme, je l’ai donnée à Sékou. Il devait le garder puisque j’étais encore en train de travailler », s’explique-t-il à la barre le 7 juillet, au tribunal du Plateau. Kassim et Sékou, 27 ans, sont poursuivis pour les faits d’attaque à main armée à Abobo-Samaké, le 17 juin à 3 heures du matin. Les prévenus ont tenté de brouiller les pistes. Mais, le procureur les a très vite mis devant la réalité. « Vous n’avez pas ramassé l’arme. Vous avez effectivement attaqué. Et puisque les éléments du CeCos ont réussi à freiner votre course, alors vous tentez de contourner les faits », soutient le parquet qui requiert une peine d’emprisonnement de 20 ans. Et le juge valide le réquisitoire du ministère public. Vingt ans donc pour les deux malfrats. «Tout ce que j’ai dit c’est la vérité », lance Sékou après le verdict du tribunal.
Finalement…
Ils ont reconnu en fin de compte les faits. Ouédraogo Salif, Koné Ibrahim, Yao Konan Fidèle et Bamba Alassane, respectivement âgés de 18 ans, 19 ans, 26 ans et 27 ans ont été pris la main dans le sac. Ils étaient en train de fumer du cannabis sous le pont des 220 logements non loin de l’agence Cie, à Adjamé (Liberté). Et le tribunal a appliquéde la loi avec rigueur. Douze mois fermes assortis de 200.000 Fcfa pour chacun.
Pas de chance pour Traoré!
Traoré Issouf, 25 ans, était en phase de réussir son coup. Malheureusement pour lui, il est tombé sur des éléments du 12ème arrondissement qui l’ont soumis à une fouille corporelle. Le 25 juin, Traoré arrache à plusieurs personnes leurs téléphones portables sous la menace d’un couteau. Il se retrouve donc avec un butin conséquent. Le hic, c’est que le taxi « wôro-wôro » qu’il emprunte tombe sur un contrôle de routine de la police au niveau du carrefour Duncan, à Cocody les II-Plateau. Traoré donne l’air d’un suspect et les flics décident de regarder dans son sac. Ils y découvrent plusieurs portables. Interrogé au poste, Traoré résiste un tout petit peu avant de lâcher le morceau face à l’interrogatoire serré de l’officier. « Je les ai piqués », dit-il. Un aveu qu’il réitère devant le juge le 7 juillet dans la salle des flagrants délits du Plateau. Douze mois fermes.
Trop jaloux !
Azo Dogbo Jean Arsène, 33 ans, est un homme jaloux. Un peu trop même d’ailleurs. Il a fallu que Mlle Yao Laurence converse avec l’une de ses connaissances pour que Jean pique sa crise. Sans ménagement, il passe à tabac Laurence qui s’en sort avec des blessures au visage.
Jean vit en concubinage avec Laurence depuis trois ans sous le toit de celle-ci. C’est dans la nuit du 13 juin, aux environs de 21 heures, qu’il aperçoit Laurence en compagnie d’un homme. « C’est ma femme. Je lui ai porté main parce qu’elle était en compagnie d’un homme. Sans rien comprendre, j’ai commencé à la frapper. Je n’arrive pas à expliquer mon attitude », indique Jean à la barre du tribunal de Yopougon, le 6 juillet. « Je ne veux pas qu’il soit condamné. Mais, je veux qu’il s’éloigne de moi. Il m’a frappé au visage et j’ai failli perdre mes yeux », charge Laurence, le visage encore tuméfié tout en demandant 2.500.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts. Le tribunal a condamné Jean à trois mois de prison avec sursis. Il devra finalement verser 500.000 Fcfa à Mlle Laurence.
Perdu ! Perdu !
Zahui Cyrill, 33 ans, est dur d’oreille. En dépit de l’interdiction du jeu de hasard illicite, il s’y adonne à cœur joie. Avec une tablette et quelques cartes de jeu, Cyrill gruge ses victimes. Le 25 juin, aux environs de 15 heures, non loin du marché de Wakouboué à Yopougon, il a soutiré des poches de A. Gérard son téléphone portable au moment où celui-ci dormait. Le 6 juillet, à la barre au tribunal de Yopougon, Cyrill est poursuivi à la fois pour pratique de jeu illicite et vol. Le tribunal n’a pu établir la responsabilité du prévenu sur le vol. « Le témoin n’indique à aucun moment dans le procès verbal qu’il a vu le prévenu prendre le portable », affirme le procureur qui arrive cependant à épingler Cyrill sur les faits de pratique de jeu illicite. « Ce n’est pas moi qui ai pris le portable. Pour le jeu, je sais qu’il est interdit », avoue le prévenu que le tribunal condamne à payer une amende de 100.000 Fcfa.
1 mois pour 4 chaises
Beugré Akoualo, 28 ans, avait la paume qui le démangeait. « Je passais et puis j’ai aperçu les chaises cassées. Donc, je les ai prises pour aller les vendre », se justifie-t-il à la barre du tribunal de Yopougon. Le ministère public et le juge lui ont trouvé des circonstances. « C’est un délinquant primaire. Nous allons vous accorder une peine minime pour que vous vous ressaisissiez », lui conseille le tribunal. Beugré a pris 1 mois ferme avec une amende de 20.000 Fcfa.
Une sélection de OM
Selon Cissé Kassim, 32 ans, apprenti chauffeur, a ramassé une Kalachnikov. « C’est aux environs de 10 heures. Quand j’ai pris l’arme, je l’ai donnée à Sékou. Il devait le garder puisque j’étais encore en train de travailler », s’explique-t-il à la barre le 7 juillet, au tribunal du Plateau. Kassim et Sékou, 27 ans, sont poursuivis pour les faits d’attaque à main armée à Abobo-Samaké, le 17 juin à 3 heures du matin. Les prévenus ont tenté de brouiller les pistes. Mais, le procureur les a très vite mis devant la réalité. « Vous n’avez pas ramassé l’arme. Vous avez effectivement attaqué. Et puisque les éléments du CeCos ont réussi à freiner votre course, alors vous tentez de contourner les faits », soutient le parquet qui requiert une peine d’emprisonnement de 20 ans. Et le juge valide le réquisitoire du ministère public. Vingt ans donc pour les deux malfrats. «Tout ce que j’ai dit c’est la vérité », lance Sékou après le verdict du tribunal.
Finalement…
Ils ont reconnu en fin de compte les faits. Ouédraogo Salif, Koné Ibrahim, Yao Konan Fidèle et Bamba Alassane, respectivement âgés de 18 ans, 19 ans, 26 ans et 27 ans ont été pris la main dans le sac. Ils étaient en train de fumer du cannabis sous le pont des 220 logements non loin de l’agence Cie, à Adjamé (Liberté). Et le tribunal a appliquéde la loi avec rigueur. Douze mois fermes assortis de 200.000 Fcfa pour chacun.
Pas de chance pour Traoré!
Traoré Issouf, 25 ans, était en phase de réussir son coup. Malheureusement pour lui, il est tombé sur des éléments du 12ème arrondissement qui l’ont soumis à une fouille corporelle. Le 25 juin, Traoré arrache à plusieurs personnes leurs téléphones portables sous la menace d’un couteau. Il se retrouve donc avec un butin conséquent. Le hic, c’est que le taxi « wôro-wôro » qu’il emprunte tombe sur un contrôle de routine de la police au niveau du carrefour Duncan, à Cocody les II-Plateau. Traoré donne l’air d’un suspect et les flics décident de regarder dans son sac. Ils y découvrent plusieurs portables. Interrogé au poste, Traoré résiste un tout petit peu avant de lâcher le morceau face à l’interrogatoire serré de l’officier. « Je les ai piqués », dit-il. Un aveu qu’il réitère devant le juge le 7 juillet dans la salle des flagrants délits du Plateau. Douze mois fermes.
Trop jaloux !
Azo Dogbo Jean Arsène, 33 ans, est un homme jaloux. Un peu trop même d’ailleurs. Il a fallu que Mlle Yao Laurence converse avec l’une de ses connaissances pour que Jean pique sa crise. Sans ménagement, il passe à tabac Laurence qui s’en sort avec des blessures au visage.
Jean vit en concubinage avec Laurence depuis trois ans sous le toit de celle-ci. C’est dans la nuit du 13 juin, aux environs de 21 heures, qu’il aperçoit Laurence en compagnie d’un homme. « C’est ma femme. Je lui ai porté main parce qu’elle était en compagnie d’un homme. Sans rien comprendre, j’ai commencé à la frapper. Je n’arrive pas à expliquer mon attitude », indique Jean à la barre du tribunal de Yopougon, le 6 juillet. « Je ne veux pas qu’il soit condamné. Mais, je veux qu’il s’éloigne de moi. Il m’a frappé au visage et j’ai failli perdre mes yeux », charge Laurence, le visage encore tuméfié tout en demandant 2.500.000 Fcfa à titre de dommages et intérêts. Le tribunal a condamné Jean à trois mois de prison avec sursis. Il devra finalement verser 500.000 Fcfa à Mlle Laurence.
Perdu ! Perdu !
Zahui Cyrill, 33 ans, est dur d’oreille. En dépit de l’interdiction du jeu de hasard illicite, il s’y adonne à cœur joie. Avec une tablette et quelques cartes de jeu, Cyrill gruge ses victimes. Le 25 juin, aux environs de 15 heures, non loin du marché de Wakouboué à Yopougon, il a soutiré des poches de A. Gérard son téléphone portable au moment où celui-ci dormait. Le 6 juillet, à la barre au tribunal de Yopougon, Cyrill est poursuivi à la fois pour pratique de jeu illicite et vol. Le tribunal n’a pu établir la responsabilité du prévenu sur le vol. « Le témoin n’indique à aucun moment dans le procès verbal qu’il a vu le prévenu prendre le portable », affirme le procureur qui arrive cependant à épingler Cyrill sur les faits de pratique de jeu illicite. « Ce n’est pas moi qui ai pris le portable. Pour le jeu, je sais qu’il est interdit », avoue le prévenu que le tribunal condamne à payer une amende de 100.000 Fcfa.
1 mois pour 4 chaises
Beugré Akoualo, 28 ans, avait la paume qui le démangeait. « Je passais et puis j’ai aperçu les chaises cassées. Donc, je les ai prises pour aller les vendre », se justifie-t-il à la barre du tribunal de Yopougon. Le ministère public et le juge lui ont trouvé des circonstances. « C’est un délinquant primaire. Nous allons vous accorder une peine minime pour que vous vous ressaisissiez », lui conseille le tribunal. Beugré a pris 1 mois ferme avec une amende de 20.000 Fcfa.
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