Abidjan, le 10 juillet 2009
A Monsieur Eugène Dié Kacou
Président du Cnp, Abidjan
Objet : Protestation
Monsieur,
La Direction de Cyclone vient par la présente, protester vivement contre la décision du Conseil national de la presse (Cnp) du 8 juillet 2009 dont la teneur suit :
-La suspension de l'hebdomadaire Le Temps Hebdo édité par la Régie Cyclone, pour huit (8) parutions, conformément à l'article 70 de la loi N°2004-643 du 14 décembre 2004 portant Régime juridique de la presse.
Loin de nous l'idée de vous dénier toute responsabilité en matière de saisine (auto saisine). Mais dans le cas d'espèce, l'acte posé par le Cnp a tout l'air d'une injustice flagrante. Au regard des arguments évoqués par vous, pour justifier cet acte arbitraire.
Une décision qui pue la préméditation : " Que l'hebdomadaire Le Temps Hebdo, précédemment appelé Le Temps spécial, depuis sa mise sur le marché, a fait l'objet de plusieurs interpellations de la part du Cnp ", dites-vous. De quelles interpellations s'agit-il ?
Pis, vous entretenez volontairement la confusion entre un spécial et l'hebdomadaire, pour pouvoir enfoncer la victime toute trouvée.
Vous avez choisi de faire du juridisme. C'est votre droit : " Selon l'article 2 alinéa 1 du code d'éthique et de déontologie du journaliste ivoirien, le journaliste ne doit publier que les informations dont l'origine, la véracité et l'exactitude sont établies ". Mais on peut s'étonner que ce soit maintenant que vous condamnez des écrits qui datent de 2004. Alors même que vos contemporains, ceux-là mêmes qui semblent être visés par ces articles, n'ont jamais levé le petit doigt.
Aurez-vous le courage d'étendre vos sanctions à tous les médias d'ici et d'ailleurs qui ne caressent pas dans le sens du poil, l'adversaire politique de votre client ?
Avez-vous idée de ce que coûte la suspension d'un titre aux entreprises de presse qui emploient des dizaines d'ivoiriens ? Surtout quand cette suspension est injuste ? Le Cnp, vient d'ouvrir par erreur, une boîte de Pandore. Nous l'invitons, en toute humilité, à la refermer.
Directeur général de Cyclone
Ousmane Sy Savané
A Monsieur Eugène Dié Kacou
Président du Cnp, Abidjan
Objet : Protestation
Monsieur,
La Direction de Cyclone vient par la présente, protester vivement contre la décision du Conseil national de la presse (Cnp) du 8 juillet 2009 dont la teneur suit :
-La suspension de l'hebdomadaire Le Temps Hebdo édité par la Régie Cyclone, pour huit (8) parutions, conformément à l'article 70 de la loi N°2004-643 du 14 décembre 2004 portant Régime juridique de la presse.
Loin de nous l'idée de vous dénier toute responsabilité en matière de saisine (auto saisine). Mais dans le cas d'espèce, l'acte posé par le Cnp a tout l'air d'une injustice flagrante. Au regard des arguments évoqués par vous, pour justifier cet acte arbitraire.
Une décision qui pue la préméditation : " Que l'hebdomadaire Le Temps Hebdo, précédemment appelé Le Temps spécial, depuis sa mise sur le marché, a fait l'objet de plusieurs interpellations de la part du Cnp ", dites-vous. De quelles interpellations s'agit-il ?
Pis, vous entretenez volontairement la confusion entre un spécial et l'hebdomadaire, pour pouvoir enfoncer la victime toute trouvée.
Vous avez choisi de faire du juridisme. C'est votre droit : " Selon l'article 2 alinéa 1 du code d'éthique et de déontologie du journaliste ivoirien, le journaliste ne doit publier que les informations dont l'origine, la véracité et l'exactitude sont établies ". Mais on peut s'étonner que ce soit maintenant que vous condamnez des écrits qui datent de 2004. Alors même que vos contemporains, ceux-là mêmes qui semblent être visés par ces articles, n'ont jamais levé le petit doigt.
Aurez-vous le courage d'étendre vos sanctions à tous les médias d'ici et d'ailleurs qui ne caressent pas dans le sens du poil, l'adversaire politique de votre client ?
Avez-vous idée de ce que coûte la suspension d'un titre aux entreprises de presse qui emploient des dizaines d'ivoiriens ? Surtout quand cette suspension est injuste ? Le Cnp, vient d'ouvrir par erreur, une boîte de Pandore. Nous l'invitons, en toute humilité, à la refermer.
Directeur général de Cyclone
Ousmane Sy Savané
