Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, exhorte les Ivoiriens, dans un rapport publié vendredi, à respecter la date des élections présidentielles fixée au 29 novembre 2009 et recommande au Conseil de sécurité de proroger de six mois le mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) jusqu'au 31 janvier 2010.
«Depuis le début de la crise en 2002, les parties ivoiriennes ont déjà laissé passer deux dates qui avaient été fixées pour la tenue d'élections présidentielles, en 2005 et en 2008. Les élections du 29 novembre 2009 mettront à l'épreuve la crédibilité du processus de paix et la capacité des parties ivoiriennes à honorer leurs engagements. Ne pas respecter cette date pourrait coûter aux Ivoiriens la bienveillance et la confiance de leurs partenaires internationaux qui ont investi des ressources substantielles pour que soient menées à bien rapidement les principales tâches énoncées dans l'Accord de Ouagadougou et les accords complémentaires», écrit M. Ban dans ce rapport remis au Conseil de sécurité.
«J'exhorte donc les parties ivoiriennes à respecter la date des élections et à faire en sorte que celles-ci soient ouvertes, libres, régulières et transparentes. Le succès de leur organisation donnera à la Côte d'Ivoire les moyens de reprendre sa place en tant que pilier de stabilité, de démocratie et de développement dans la sous-région», ajoute-t-il.
Le Secrétaire général dit attendre avec intérêt la publication, sans autre délai, d'un calendrier consensuel et réaliste pour l'exécution des dernières tâches devant conduire aux élections, notamment la publication des listes provisoire et définitive d'électeurs.
Selon lui, «les progrès accomplis jusqu'à présent pour ce qui est du processus d'identification et d'inscription sur les listes électorales, qui a permis l'inscription de plus de 6,4 millions d'Ivoiriens à la fin juin, et les activités liées à la campagne préélectorale actuellement menées par les dirigeants politiques ivoiriens dans un climat politique constructif, incitent à l'optimisme». «L'absence de tout incident majeur durant le processus d'identification de la population et d'inscription sur les listes électorales est une réalisation importante et, espérons-le, une indication encourageante quant aux prochaines étapes du processus électoral», ajoute-t-il.
«Il importe que les parties ivoiriennes, en allant de l'avant, pérennisent les progrès accomplis jusqu'à présent et mènent rapidement à leur terme les dernières étapes du processus de paix. Les parties devraient aussi préserver le climat politique constructif qui règne. J'espère que tout conflit susceptible de naître avant les élections, notamment au sujet de la liste provisoire des électeurs, sera réglé dans l'esprit de dialogue qui a caractérisé les accords de Ouagadougou», écrit le Secrétaire général.
Il juge aussi important que les parties continuent à progresser régulièrement dans l'exécution du programme de réunification, en particulier en appuyant la mise en œuvre du quatrième accord complémentaire à l'Accord de Ouagadougou. Selon lui, il reste « préoccupant que seuls des progrès limités aient été accomplis dans le transfert crucial du pouvoir des commandants de zone des Forces nouvelles au corps préfectoral, en dépit de la cérémonie organisée à Bouaké le 26 mai pour lancer ce processus, et dans le déploiement d'unités mixtes de police et de gendarmerie des Forces nouvelles et des forces ivoiriennes de défense et de sécurité dans tout le pays pour assurer la sécurité du processus électoral, ainsi que pour ce qui est de la centralisation du Trésor».
«Depuis le début de la crise en 2002, les parties ivoiriennes ont déjà laissé passer deux dates qui avaient été fixées pour la tenue d'élections présidentielles, en 2005 et en 2008. Les élections du 29 novembre 2009 mettront à l'épreuve la crédibilité du processus de paix et la capacité des parties ivoiriennes à honorer leurs engagements. Ne pas respecter cette date pourrait coûter aux Ivoiriens la bienveillance et la confiance de leurs partenaires internationaux qui ont investi des ressources substantielles pour que soient menées à bien rapidement les principales tâches énoncées dans l'Accord de Ouagadougou et les accords complémentaires», écrit M. Ban dans ce rapport remis au Conseil de sécurité.
«J'exhorte donc les parties ivoiriennes à respecter la date des élections et à faire en sorte que celles-ci soient ouvertes, libres, régulières et transparentes. Le succès de leur organisation donnera à la Côte d'Ivoire les moyens de reprendre sa place en tant que pilier de stabilité, de démocratie et de développement dans la sous-région», ajoute-t-il.
Le Secrétaire général dit attendre avec intérêt la publication, sans autre délai, d'un calendrier consensuel et réaliste pour l'exécution des dernières tâches devant conduire aux élections, notamment la publication des listes provisoire et définitive d'électeurs.
Selon lui, «les progrès accomplis jusqu'à présent pour ce qui est du processus d'identification et d'inscription sur les listes électorales, qui a permis l'inscription de plus de 6,4 millions d'Ivoiriens à la fin juin, et les activités liées à la campagne préélectorale actuellement menées par les dirigeants politiques ivoiriens dans un climat politique constructif, incitent à l'optimisme». «L'absence de tout incident majeur durant le processus d'identification de la population et d'inscription sur les listes électorales est une réalisation importante et, espérons-le, une indication encourageante quant aux prochaines étapes du processus électoral», ajoute-t-il.
«Il importe que les parties ivoiriennes, en allant de l'avant, pérennisent les progrès accomplis jusqu'à présent et mènent rapidement à leur terme les dernières étapes du processus de paix. Les parties devraient aussi préserver le climat politique constructif qui règne. J'espère que tout conflit susceptible de naître avant les élections, notamment au sujet de la liste provisoire des électeurs, sera réglé dans l'esprit de dialogue qui a caractérisé les accords de Ouagadougou», écrit le Secrétaire général.
Il juge aussi important que les parties continuent à progresser régulièrement dans l'exécution du programme de réunification, en particulier en appuyant la mise en œuvre du quatrième accord complémentaire à l'Accord de Ouagadougou. Selon lui, il reste « préoccupant que seuls des progrès limités aient été accomplis dans le transfert crucial du pouvoir des commandants de zone des Forces nouvelles au corps préfectoral, en dépit de la cérémonie organisée à Bouaké le 26 mai pour lancer ce processus, et dans le déploiement d'unités mixtes de police et de gendarmerie des Forces nouvelles et des forces ivoiriennes de défense et de sécurité dans tout le pays pour assurer la sécurité du processus électoral, ainsi que pour ce qui est de la centralisation du Trésor».