“Yes, We can ! Oui, nous le pouvons ” Mme Khalida Toumi, ministre algérienne des arts et la culture, a sonné, hier, la “révolte africaine” dans la production cinématographique africaine, à l’ouverture du colloque sur l’avenir du 7ème art, en Afrique, à l’hôtel Aurassi d’Alger, dans le cadre de la 2ème édition du Festival culturel africain, ‘Alger (Panaf).
Les propos du ministre ont été accueillis favorablement dans la salle, en témoignent les applaudissements nourris qui ont suivi cette déclaration. Elle a exhorté les Africains à œuvrer pour le financement propre des productions cinématographiques.
La ministre algérienne des arts et de la culture a soutenu que cela est faisable, pour vu qu’il y ait de la volonté. “Nous ne pouvons demeurer entièrement dépendants des financements extérieurs au continent. Le moment est venu de réfléchir à la création d’un Fonds de soutien à la coproduction africaine”, a-t-elle avancé. Mme Khalida a évoqué l’exemple de l’Algérie, qui, à la faveur de la 2ème édition du Festival culturel panafricain, a pris l’initiative de réunir un jury interafricain qui a “octroyé des aides modestes, au regard des besoins, à quatre projets de longs et quatre courts métrages”.
La ministre algérienne de la culture a rendu hommage aux cinéastes africains. “Contre vents et marées, en dépit des pires difficultés économiques, les cinéastes africains ont réussi à maintenir la flamme en produisant, en réalisant et en interprétant des films qui ont fait le tour du monde et des festivals. A ce propos, j’aimerais rendre un hommage appuyé à tous les festivals africains, avec à leur tête le FESPACO, qui, depuis 1969, a réuni la famille cinématographique africaine et qui a su résister aux périodes difficiles”, dira-elle. Toutefois, elle a relevé que tout n’est pas encore gagné. Aussi d’autres défis se présentent-ils au cinéma africain. “Le cinéma doit trouver des canaux de diffusion locaux, continentaux ou internationaux”.Mme Khalida a réaffirmé son désir de voir la confirmation du renouveau du cinéma africain, à la faveur de la 2ème édition du Panaf. “Parmi les nombreux activités proposées par le Festival, le cinéma se trouve au cœur de nos préoccupations”, a-t-elle ajouté.
La première responsable de la culture algérienne a expliqué que l’objectif du colloque n’est pas de réinventer le cinéma en deux jours, mais de jeter les bases d’une discussion qui aura des suites, car, dira-t-elle, “les actes doivent se joindre à la parole”. Elle a annoncé l’organisation, en 2010, en Algérie, des Assises sur le cinéma africain. Un événement qui sera plus approfondi aux plans technique et professionnel.
Envoyé spécial à Alger César Ebrokié
Les propos du ministre ont été accueillis favorablement dans la salle, en témoignent les applaudissements nourris qui ont suivi cette déclaration. Elle a exhorté les Africains à œuvrer pour le financement propre des productions cinématographiques.
La ministre algérienne des arts et de la culture a soutenu que cela est faisable, pour vu qu’il y ait de la volonté. “Nous ne pouvons demeurer entièrement dépendants des financements extérieurs au continent. Le moment est venu de réfléchir à la création d’un Fonds de soutien à la coproduction africaine”, a-t-elle avancé. Mme Khalida a évoqué l’exemple de l’Algérie, qui, à la faveur de la 2ème édition du Festival culturel panafricain, a pris l’initiative de réunir un jury interafricain qui a “octroyé des aides modestes, au regard des besoins, à quatre projets de longs et quatre courts métrages”.
La ministre algérienne de la culture a rendu hommage aux cinéastes africains. “Contre vents et marées, en dépit des pires difficultés économiques, les cinéastes africains ont réussi à maintenir la flamme en produisant, en réalisant et en interprétant des films qui ont fait le tour du monde et des festivals. A ce propos, j’aimerais rendre un hommage appuyé à tous les festivals africains, avec à leur tête le FESPACO, qui, depuis 1969, a réuni la famille cinématographique africaine et qui a su résister aux périodes difficiles”, dira-elle. Toutefois, elle a relevé que tout n’est pas encore gagné. Aussi d’autres défis se présentent-ils au cinéma africain. “Le cinéma doit trouver des canaux de diffusion locaux, continentaux ou internationaux”.Mme Khalida a réaffirmé son désir de voir la confirmation du renouveau du cinéma africain, à la faveur de la 2ème édition du Panaf. “Parmi les nombreux activités proposées par le Festival, le cinéma se trouve au cœur de nos préoccupations”, a-t-elle ajouté.
La première responsable de la culture algérienne a expliqué que l’objectif du colloque n’est pas de réinventer le cinéma en deux jours, mais de jeter les bases d’une discussion qui aura des suites, car, dira-t-elle, “les actes doivent se joindre à la parole”. Elle a annoncé l’organisation, en 2010, en Algérie, des Assises sur le cinéma africain. Un événement qui sera plus approfondi aux plans technique et professionnel.
Envoyé spécial à Alger César Ebrokié