Le Réseau Côte d’Ivoire -Diaspora présidé par SEM Zady Gbaka Richard, ambassadeur de Côte d'Ivoire en Inde, a procédé vendredi 10 juillet au Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie (VITIB) à Grand-Bassam, à sa sortie officielle. Le réseau, a témoigné son président, qui est l’aboutissement d’un parcours existe – en fait – depuis une dizaine d’années. « Nous revenons pour nous réapproprier, par amour, notre identité. L’histoire de notre pays, à un moment vilipendé, a choqué plus d’un. Le réseau est une composante qui ne doit plus rester dans l’anonymat », a-t-il souligné tout en situant leur motivation : «Nous sommes à un rendez-vous important pour chercher une solution politico-social ». Par ailleurs, a précisé SEM Zady, « nous ne venons pas avec des solutions toutes faites. Le réseau revient pour permettre à la Côte d’Ivoire de s’organiser au plan international ». Dans un monde qui se veut « pluriel », le réseau mondial des Ivoiriens de la Diaspora répond à une nécessité économique, existentielle et est guidé par l’initiative économique, sociale, culturelle et scientifique. Ouvert aux non Ivoiriens, le Réseau Côte d’Ivoire Diaspora « rime » avec le principe d’universalité. D’où la présence – à la sortie officielle – de certains ressortissants de la Grèce et de l’Italie. Ayant épousé le « langage du 21è siècle », l’Ecocitoyenneté – traduit par la bonne gouvernance et la transparence –, le réseau veut servir à « reprendre les bases du développement » de la Côte d’Ivoire. Un « projet » auquel « croit » Rossi Tommasso, le président d’honneur du Réseau Côte d’Ivoire-Diaspora. « Ce sera un grand pas pour la Côte d’Ivoire », fait entendre l’Italien Rossi, également président de SIMAM International. Cependant, conseille l’ambassadeur italien, pour la bonne marche du réseau, celui-ci devra s’organiser en vue de « défendre la vie des immigrés en Europe ». « Il faut changer le climat, s’organiser pour montrer un autre visage de l’Afrique. Il y a beaucoup à faire. Il faut travailler pour un développement sérieux de l’Afrique », a-t-il relevé. De cette orientation, le réseau vise à promouvoir, susciter et coordonner à l’étranger, les activités de prospection économique, de promotion de la culture, des arts et du tourisme au profit de la Diaspora et plus généralement pour le rayonnement de la Côte d’Ivoire. Si pour le secrétaire exécutif dudit réseau, Vincent Lahouri, des initiatives sont à prendre pour rapporter la capacité technologique, « faire de la Diaspora un levier, est une priorité ». Le représentant du parrain Jean Michel Moulod, maire de Grand Bassam, a indiqué que la Diaspora permet ainsi de jouer un « rôle de facilitateur pour un développement durable avec la terre d’origine ». Cette année, en août, le Réseau Côte d’Ivoire Diaspora est associé à la Mutuelle des Ivoiriens de la Diaspora pour l’organisation de la 3è édition de la Semaine des Ivoiriens de la Diaspora.
Koné Saydoo
Koné Saydoo