Boué Ange, Observatoire de la Jeunesse Ivoirienne pour son Avenir (OJIA):
«Nul n’a le monopole
de la violence»
«Se prononcer sur une éventuelle reprise de l’enrôlement, c’est faire preuve de méchanceté. Tout le monde est, aujourd’hui, unanime qu’on ne pourra pas enrôler tous les 8.700.000 Ivoiriens. Car tous les jours, il y a de nouvelles personnes qu’il faut prendre en compte. Il fallait un jour arrêter, l’enrôlement pour passer à la suite du processus électoral. Les Ivoiriens ont tellement souffert de cette crise qu’il nous faut impérativement en sortir. Et la seule manière, c’est d’aller aux élections.
Que les gens comprennent que nous ne sommes plus à l’heure des menaces gratuites. Nous sommes dans une situation de sortie de crise. Aujourd’hui, qu’il s’agisse du CONARECI ou d’un autre mouvement, nous sommes tous jeunes, et nous sommes conscients que personne ne détient le monopole de la violence. Nous pouvons aussi, donner notre opinion dans la rue.»
Yves Zégbé, Alliance Populaire de la Jeunesse (APJ):
«Que les patriotes enclenchent le combat
et ils verront»
«Il faut d’abord dire que ce ne sont pas des patriotes. Car, le patriote par définition, c’est l’homme qui respecte les lois et les décisions de son pays. Or, depuis le 30 juin 2009, l’enrôlement a été officiellement arrêté. Les documents remis. Nous en profitons pour lancer un appel à tous les jeunes de Côte d’Ivoire afin qu’ils se préparent à affronter les prochaines étapes du processus électoral jusqu’au 29 novembre 2009.
Nous prévenons les jeunes patriotes que la rue n’est la propriété privée de personne. Je les mets en garde directement contre toutes velléités de perturbation du processus de sortie de crise. Qu’ils osent enclencher le combat du terrain et nous verrons la suite.»
Judicaël Dahou, Union des Jeunes de Marcory (UJ2M):
«Nous irons aux
élections avec 10
ivoiriens s’il le faut»
«J’ai l’impression que certains jeunes de ce pays rament à contre-courant du processus de sortie de crise. C’est un plaisir sadique pour eux de prolonger la souffrance des populations ivoiriennes. Parce que prétendre qu’il faut enrôler au préalable tous les Ivoiriens, avant d’aller aux élections, dénote de cette mauvaise foi. Devant la souffrance de tant de personnes, il vaut mieux pour nous d’aller aux élections afin d’y mettre un terme. Car, on ne pourra jamais enrôler tous les Ivoiriens avant d’aller aux élections. Cela n’existe dans aucun pays. Et la Côte d’Ivoire ne saurait faire l’exception. Je mets les jeunes patriotes au défi. Qu’ils demandent aux Ivoiriens de descendre dans les rues, et nous verrons qui les suivra. Les Ivoiriens, depuis neuf (09) ans en ont marre de sortir dans les rues et leur situation n’avance pas. Même s’il y a dix (10) personnes, nous allons organiser ces élections afin que la Côte d’Ivoire sorte de cette situation.»
N’Gatta Koffi, Union des Ressortissants de l’Est, du Centre, de l’Ouest et du Sud pour ADO (URECOSA):
«Pour un rien, des gens se mettent en transe»
«La fin de l’enrôlement est annoncée et aujourd’hui, d’autres parlent de prolongation, sinon, c’est le chaos. Mais diantre, de quel chaos, parlent-ils? Pour une simple fin d’enrôlement on parle de chaos? Mais en 2000 combien de personnes ont voté Laurent Gbagbo? Pour qu’on nous parle, aujourd’hui, de chaos si l’enrôlement n’est pas prorogé.
Nous nous demandons pourquoi, veulent-ils s’octroyer la parenté des personnes qui ne se sont pas encore fait enrôler? Est-ce que parmi ces personnes, il n’ y a pas de sympathisants de tous les partis politiques? Ont-ils seulement le monopole de la violence? Alors qu’ils arrêtent de parler de chaos. Sinon, nous sommes prêts en découdre avec eux. S’ils veulent descendre dans la poubelle, nous allons y descendre avec eux. S’ils veulent qu’il y ait un débat civilisé, nous le ferons avec eux. Pour un rien des gens se mettent en transe. C’est une crise d’épilepsie. Qu’ils restent dans leur crise. Nous, on avance.»
Zasso Patrick, Mouvement pour la Défense de la Vraie Refondation (MODEVRE):
«On ne peut pas faire
de prolongation»
«Nous avons tous été patriotes. Nous nous sommes battus pour une cause. Mais, malheureusement, ceux qui nous ont utilisés pour leur cause, ne sont pas arrivés au bout de leur combat. Donc, ils ont échoué. Il faut que les amis de CONARECI comprennent que le FPI a échoué. Et que la Côte d’Ivoire a besoin d’avancer. Ces comportements antisociaux doivent être bannis. Aujourd’hui, le monde avance. Et, c’est la jeunesse qui doit faire changer la Côte d’Ivoire. Si le FPI a échoué, qu’est ce qui empêche la CONARECI de le reconnaître? On ne peut pas faire de prolongation. Puisque la CEI fait parti intégrante de la constitution. Je crois qu’il faut respecter la constitution. La CEI est une entité indépendante. Si elle dit qu’il n y a pas de prolongation, il ne doit pas avoir de prolongation.»
Propos recueillis par
Coulibaly Brahima
«Nul n’a le monopole
de la violence»
«Se prononcer sur une éventuelle reprise de l’enrôlement, c’est faire preuve de méchanceté. Tout le monde est, aujourd’hui, unanime qu’on ne pourra pas enrôler tous les 8.700.000 Ivoiriens. Car tous les jours, il y a de nouvelles personnes qu’il faut prendre en compte. Il fallait un jour arrêter, l’enrôlement pour passer à la suite du processus électoral. Les Ivoiriens ont tellement souffert de cette crise qu’il nous faut impérativement en sortir. Et la seule manière, c’est d’aller aux élections.
Que les gens comprennent que nous ne sommes plus à l’heure des menaces gratuites. Nous sommes dans une situation de sortie de crise. Aujourd’hui, qu’il s’agisse du CONARECI ou d’un autre mouvement, nous sommes tous jeunes, et nous sommes conscients que personne ne détient le monopole de la violence. Nous pouvons aussi, donner notre opinion dans la rue.»
Yves Zégbé, Alliance Populaire de la Jeunesse (APJ):
«Que les patriotes enclenchent le combat
et ils verront»
«Il faut d’abord dire que ce ne sont pas des patriotes. Car, le patriote par définition, c’est l’homme qui respecte les lois et les décisions de son pays. Or, depuis le 30 juin 2009, l’enrôlement a été officiellement arrêté. Les documents remis. Nous en profitons pour lancer un appel à tous les jeunes de Côte d’Ivoire afin qu’ils se préparent à affronter les prochaines étapes du processus électoral jusqu’au 29 novembre 2009.
Nous prévenons les jeunes patriotes que la rue n’est la propriété privée de personne. Je les mets en garde directement contre toutes velléités de perturbation du processus de sortie de crise. Qu’ils osent enclencher le combat du terrain et nous verrons la suite.»
Judicaël Dahou, Union des Jeunes de Marcory (UJ2M):
«Nous irons aux
élections avec 10
ivoiriens s’il le faut»
«J’ai l’impression que certains jeunes de ce pays rament à contre-courant du processus de sortie de crise. C’est un plaisir sadique pour eux de prolonger la souffrance des populations ivoiriennes. Parce que prétendre qu’il faut enrôler au préalable tous les Ivoiriens, avant d’aller aux élections, dénote de cette mauvaise foi. Devant la souffrance de tant de personnes, il vaut mieux pour nous d’aller aux élections afin d’y mettre un terme. Car, on ne pourra jamais enrôler tous les Ivoiriens avant d’aller aux élections. Cela n’existe dans aucun pays. Et la Côte d’Ivoire ne saurait faire l’exception. Je mets les jeunes patriotes au défi. Qu’ils demandent aux Ivoiriens de descendre dans les rues, et nous verrons qui les suivra. Les Ivoiriens, depuis neuf (09) ans en ont marre de sortir dans les rues et leur situation n’avance pas. Même s’il y a dix (10) personnes, nous allons organiser ces élections afin que la Côte d’Ivoire sorte de cette situation.»
N’Gatta Koffi, Union des Ressortissants de l’Est, du Centre, de l’Ouest et du Sud pour ADO (URECOSA):
«Pour un rien, des gens se mettent en transe»
«La fin de l’enrôlement est annoncée et aujourd’hui, d’autres parlent de prolongation, sinon, c’est le chaos. Mais diantre, de quel chaos, parlent-ils? Pour une simple fin d’enrôlement on parle de chaos? Mais en 2000 combien de personnes ont voté Laurent Gbagbo? Pour qu’on nous parle, aujourd’hui, de chaos si l’enrôlement n’est pas prorogé.
Nous nous demandons pourquoi, veulent-ils s’octroyer la parenté des personnes qui ne se sont pas encore fait enrôler? Est-ce que parmi ces personnes, il n’ y a pas de sympathisants de tous les partis politiques? Ont-ils seulement le monopole de la violence? Alors qu’ils arrêtent de parler de chaos. Sinon, nous sommes prêts en découdre avec eux. S’ils veulent descendre dans la poubelle, nous allons y descendre avec eux. S’ils veulent qu’il y ait un débat civilisé, nous le ferons avec eux. Pour un rien des gens se mettent en transe. C’est une crise d’épilepsie. Qu’ils restent dans leur crise. Nous, on avance.»
Zasso Patrick, Mouvement pour la Défense de la Vraie Refondation (MODEVRE):
«On ne peut pas faire
de prolongation»
«Nous avons tous été patriotes. Nous nous sommes battus pour une cause. Mais, malheureusement, ceux qui nous ont utilisés pour leur cause, ne sont pas arrivés au bout de leur combat. Donc, ils ont échoué. Il faut que les amis de CONARECI comprennent que le FPI a échoué. Et que la Côte d’Ivoire a besoin d’avancer. Ces comportements antisociaux doivent être bannis. Aujourd’hui, le monde avance. Et, c’est la jeunesse qui doit faire changer la Côte d’Ivoire. Si le FPI a échoué, qu’est ce qui empêche la CONARECI de le reconnaître? On ne peut pas faire de prolongation. Puisque la CEI fait parti intégrante de la constitution. Je crois qu’il faut respecter la constitution. La CEI est une entité indépendante. Si elle dit qu’il n y a pas de prolongation, il ne doit pas avoir de prolongation.»
Propos recueillis par
Coulibaly Brahima