Le Président Laurent Gbagbo n’ira plus aujourd’hui comme prévu, chez le capitaine Moussa Dadis Camara, président du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), la junte au pouvoir en Guinée. Des menaces d’attaque contre les autorités guinéennes en sont la principale cause.
Selon un communiqué du CNDD diffusé sur les antennes de la radio et de la télévision guinéenne, le ministre guinéen de la Défense aurait été informé par les services de sécurité ainsi que d’autres sources dignes de foi, « de la préparation d`une attaque contre la Guinée à partir de ses frontières avec la Guinée- Bissau et dans la région de la Casamance ». Ce communiqué révèle que des regroupements et des mouvements d’hommes à la frontière Nord avec la Guinée-Bissau, à la frontière Sud, à Foyah sur le territoire libérien, ont été signalés. Selon les nouvelles autorités guinéennes, cette attaque est à mettre à l’actif « d’hommes mobilisés à la solde des cartels de la drogue qui ont été démantelés à la faveur du changement de régime intervenu en Guinée et confrontés à une véritable traque qui a abouti à l`arrestation de certaines personnes de triste réputation impliquées dans la vente et la consommation de la drogue, ainsi que leurs complices et soutiens dans les différents rouages de l`Etat et de l`Administration ». L’armée a donc été mise en état d’alerte tout le long des frontières avec la Guinée-Bissau, le Sénégal et le Libéria par les autorités guinéennes, qui « se réservent le droit de défendre et d`user de tous les moyens pour protéger ses populations et ses biens ». Le Libéria par la voix de son ministre de la Défense, Brownie Samukai, a rejeté les accusations de la Guinée. « Cette information n’est pas vraie et le Libéria peut rassurer l’ensemble de ses voisins, qu’aucun pouce de notre territoire ne serait utilisé pour attaquer un autre pays voisin », a-t-il dit. Du côté de la Guinée-Bissau, on nie également ces allégations. Dans un tel contexte, Laurent Gbagbo a décidé de ne pas se rendre en Guinée, où il devait participer, aujourd’hui mardi 14 juillet 2009, à un sommet régional des chefs d’Etats de la rivière Mano. Une réunion en marge de laquelle Laurent Gbagbo devait s’entretenir avec le chef de la junte au pouvoir en Guinée. Ainsi donc, Laurent Gbagbo poursuit son séjour dans la capitale politique de la Côte d’Ivoire, après avoir participé à la réunion des chefs d’Etats membres du Conseil de l’Entente, le samedi 11 juillet 2009.
Olivier Dion
Selon un communiqué du CNDD diffusé sur les antennes de la radio et de la télévision guinéenne, le ministre guinéen de la Défense aurait été informé par les services de sécurité ainsi que d’autres sources dignes de foi, « de la préparation d`une attaque contre la Guinée à partir de ses frontières avec la Guinée- Bissau et dans la région de la Casamance ». Ce communiqué révèle que des regroupements et des mouvements d’hommes à la frontière Nord avec la Guinée-Bissau, à la frontière Sud, à Foyah sur le territoire libérien, ont été signalés. Selon les nouvelles autorités guinéennes, cette attaque est à mettre à l’actif « d’hommes mobilisés à la solde des cartels de la drogue qui ont été démantelés à la faveur du changement de régime intervenu en Guinée et confrontés à une véritable traque qui a abouti à l`arrestation de certaines personnes de triste réputation impliquées dans la vente et la consommation de la drogue, ainsi que leurs complices et soutiens dans les différents rouages de l`Etat et de l`Administration ». L’armée a donc été mise en état d’alerte tout le long des frontières avec la Guinée-Bissau, le Sénégal et le Libéria par les autorités guinéennes, qui « se réservent le droit de défendre et d`user de tous les moyens pour protéger ses populations et ses biens ». Le Libéria par la voix de son ministre de la Défense, Brownie Samukai, a rejeté les accusations de la Guinée. « Cette information n’est pas vraie et le Libéria peut rassurer l’ensemble de ses voisins, qu’aucun pouce de notre territoire ne serait utilisé pour attaquer un autre pays voisin », a-t-il dit. Du côté de la Guinée-Bissau, on nie également ces allégations. Dans un tel contexte, Laurent Gbagbo a décidé de ne pas se rendre en Guinée, où il devait participer, aujourd’hui mardi 14 juillet 2009, à un sommet régional des chefs d’Etats de la rivière Mano. Une réunion en marge de laquelle Laurent Gbagbo devait s’entretenir avec le chef de la junte au pouvoir en Guinée. Ainsi donc, Laurent Gbagbo poursuit son séjour dans la capitale politique de la Côte d’Ivoire, après avoir participé à la réunion des chefs d’Etats membres du Conseil de l’Entente, le samedi 11 juillet 2009.
Olivier Dion
