Fini le bicéphalisme au Parti pour le progrès et le socialisme ? L'ex-secrétaire, général Kacou Mathias répond à cette question et donne sa position sur le débat qui a cours autour de la prolongation de l'opération d'enrôlement.
• Quelle est la position du Parti pour le progrès et le socialisme sur la question de la prorogation ou non de l'enrôlement ?
Nous pensons que les Ivoiriens ont eu assez de temps pour se faire enrôler. La Commission électorale indépendante électorale (Cei) qui est le maître d'œuvre du processus de sortie de crise a, par trois fois, reporté l'élection. C'est dire que les retardataires ont eu le temps de se faire enrôler. Un chronogramme est fixé que la Cei et les Ivoiriens doivent le respecter. Et pour sa part, le gouvernement s'est attelé à faire en sorte que la date du 29 novembre soit tenable. Pour nous, il faut mettre fin à l'enrôlement. Il y a avait une cible de huit millions d'Ivoiriens à enrôler, plus de six millions cinq cent mille ont été enrôlés. Soit un pourcentage de soixante quinze pour cent, nous sommes dans la marge. Il faut donc aller de l'avant, c'est pourquoi nous soutenons la fermeté du gouvernement. Le président de la république est lui-même pressé d'aller aux élections. Il faut donc aller de l'avant, l'identification pourra continuer autrement.
• Des problèmes techniques et administratifs ont empêché des Ivoiriens de se faire enrôler. Cela ne vous préoccupe-t-il pas ?
Pas du tout. Les problèmes techniques ont toujours existé. L'Onuci a apporté une assistance non négligeable. Ces problèmes ont donc été plus ou moins résolus. Dès lors, nous pensons que les problèmes sont le prétexte pour obtenir une prorogation de l'enrôlement. Cela relève de la manipulation. Le Pps demande à la communauté internationale d'être vigilante. Il y a de faux extraits de naissance fabriqués en vue de permettre à ceux qui avaient voulu boycotter l'opération d'enrôlement de se ressaisir. Nous pensons qu'en toute chose il y a une fin, nous en sommes désolés. Nous disons que l'identification peut continuer après les élections. On peut aller aux élections avec les six millions d'enrôlés. Il y a des retardataires dont le cas est justifiés, par contre il y en a qu'on est en train de manipuler parce qu'on refuse d'aller aux élections. Trop c'est trop !
• Veuillez éclairer l'opinion sur les changements opérés au Pps.
C'est un changement capital parce que depuis la création du Pps nous avons fonctionné avec un secrétariat général. Il était l'organe dirigeant de notre parti. Mais au cours de notre mandat, après trois ans et demi de parcours, les militants ont reconnu de façon modeste notre capacité à diriger un parti politique. De zéro section on est passé à cent quatre-vingt sections, c'est un bilan. Il y a eu également de nouvelles adhésions. Alors il faut pour cela aller à un congrès de sorte que les rôles soient partagés. Il faut une présidence, un secrétariat général, un comité central, un bureau politique etc. Ce congrès a eu lieu le 13 juin 2009, date à laquelle j'ai été élu président du Pps. Le congrès m'a demandé de nommer un nouveau secrétaire général du parti. Dans les jours qui suivent vous aurez le nom de ce dernier et la composition de son bureau. L'ex-secrétaire général M. Bamba Moriféré se proclamait président. Pourtant il savait qu'il n'y a pas de présidence au Pps. Une fois hors du pays, il faisait croire qu'il avait nommé un secrétaire général en la personne de Kacou Mathias. Qui était à Abidjan pour gérer le parti en son absence. Tout cela prêtait à confusion. Il n'y a pas deux directions au Pps, depuis le 13 juin 2009, Kacou Mathias est le président du parti. Le seul président légal et légitime. Ce changement arrive pour marquer le terrain politique, à l'approche des élections générales. Le Pps doit se constituer un électorat digne même si le congrès nous a demandé de n'être pas candidat à la présidentielle. Le Pps veillera à ce que les conditions d'une élection crédible et transparente soient réunies.
Réalisée par Bidi Ignace
• Quelle est la position du Parti pour le progrès et le socialisme sur la question de la prorogation ou non de l'enrôlement ?
Nous pensons que les Ivoiriens ont eu assez de temps pour se faire enrôler. La Commission électorale indépendante électorale (Cei) qui est le maître d'œuvre du processus de sortie de crise a, par trois fois, reporté l'élection. C'est dire que les retardataires ont eu le temps de se faire enrôler. Un chronogramme est fixé que la Cei et les Ivoiriens doivent le respecter. Et pour sa part, le gouvernement s'est attelé à faire en sorte que la date du 29 novembre soit tenable. Pour nous, il faut mettre fin à l'enrôlement. Il y a avait une cible de huit millions d'Ivoiriens à enrôler, plus de six millions cinq cent mille ont été enrôlés. Soit un pourcentage de soixante quinze pour cent, nous sommes dans la marge. Il faut donc aller de l'avant, c'est pourquoi nous soutenons la fermeté du gouvernement. Le président de la république est lui-même pressé d'aller aux élections. Il faut donc aller de l'avant, l'identification pourra continuer autrement.
• Des problèmes techniques et administratifs ont empêché des Ivoiriens de se faire enrôler. Cela ne vous préoccupe-t-il pas ?
Pas du tout. Les problèmes techniques ont toujours existé. L'Onuci a apporté une assistance non négligeable. Ces problèmes ont donc été plus ou moins résolus. Dès lors, nous pensons que les problèmes sont le prétexte pour obtenir une prorogation de l'enrôlement. Cela relève de la manipulation. Le Pps demande à la communauté internationale d'être vigilante. Il y a de faux extraits de naissance fabriqués en vue de permettre à ceux qui avaient voulu boycotter l'opération d'enrôlement de se ressaisir. Nous pensons qu'en toute chose il y a une fin, nous en sommes désolés. Nous disons que l'identification peut continuer après les élections. On peut aller aux élections avec les six millions d'enrôlés. Il y a des retardataires dont le cas est justifiés, par contre il y en a qu'on est en train de manipuler parce qu'on refuse d'aller aux élections. Trop c'est trop !
• Veuillez éclairer l'opinion sur les changements opérés au Pps.
C'est un changement capital parce que depuis la création du Pps nous avons fonctionné avec un secrétariat général. Il était l'organe dirigeant de notre parti. Mais au cours de notre mandat, après trois ans et demi de parcours, les militants ont reconnu de façon modeste notre capacité à diriger un parti politique. De zéro section on est passé à cent quatre-vingt sections, c'est un bilan. Il y a eu également de nouvelles adhésions. Alors il faut pour cela aller à un congrès de sorte que les rôles soient partagés. Il faut une présidence, un secrétariat général, un comité central, un bureau politique etc. Ce congrès a eu lieu le 13 juin 2009, date à laquelle j'ai été élu président du Pps. Le congrès m'a demandé de nommer un nouveau secrétaire général du parti. Dans les jours qui suivent vous aurez le nom de ce dernier et la composition de son bureau. L'ex-secrétaire général M. Bamba Moriféré se proclamait président. Pourtant il savait qu'il n'y a pas de présidence au Pps. Une fois hors du pays, il faisait croire qu'il avait nommé un secrétaire général en la personne de Kacou Mathias. Qui était à Abidjan pour gérer le parti en son absence. Tout cela prêtait à confusion. Il n'y a pas deux directions au Pps, depuis le 13 juin 2009, Kacou Mathias est le président du parti. Le seul président légal et légitime. Ce changement arrive pour marquer le terrain politique, à l'approche des élections générales. Le Pps doit se constituer un électorat digne même si le congrès nous a demandé de n'être pas candidat à la présidentielle. Le Pps veillera à ce que les conditions d'une élection crédible et transparente soient réunies.
Réalisée par Bidi Ignace