Deux carreleurs ont failli perdre la vie suite à une altercation avec leur employeur
M. Dopavogui Pierre et son ami Nikiéma Abdou Rasmané respectivement de nationalité guinéenne et burkinabé, ont bien eu de la chance. Ils sont passés très près de la mort hier, suite à une banale affaire de pose de carreaux. Venus réclamer leur dû pour des travaux effectués au domicile de M. Dib Sultan, Ivoirien d’origine libanaise, sis au quartier France Amérique ( Treichville). Le ton est très vite monté d’un cran. Au cours des discussions, celui-ci s’est saisi de son arme et a tiré à bout portant sur M. Dopavogui Pierre. La balle lui a traversé l’abdomen. Son ami, pris de peur, a tenté de fuir pour échapper à la furie de leur agresseur. Celui-ci dégaine une nouvelle fois, mais rate sa cible. La balle par coup de miracle va effleurer l’oreille droite de M. Nikiéma Abdou Rasmané, sans trop de dommage. Les cris des deux infortunés alertent les voisins qui volent à leur secours. M. Dopavogui Pierre sérieusement atteint s’est écroulé sur le pavé de la maison. Mais bien avant que le secours des voisins ne s’organise, M. Dib Sultan qui sentait venir le danger, s’est précipité pour embarquer sa victime à bord de sa Mercedes 190, pour le transporter d’urgence, dans une clinique de la place à Marcory. Aux dernières nouvelles, les jours de M. Dopavogui Pierre ne sont plus en Danger. L’intervention chirurgicale de Dr. Walid s’est avérée efficace. Quant à M. Nikiéma Abdou Rasmané, après quelques soins à lui apportés par le service de ladite clinique, il a regagné son domicile sans trop de difficultés. Cependant, la nouvelle de l’agression des deux carreleurs s’est propagée comme une traînée de poudre à Treichville. La réaction de la population ne s’est pas fait attendre. Des milliers de personnes ont alors investi la rue 12 de la Commune, pour crier leur ras-le-bol. Les vandales ont profité de la situation trouble pour piller des magasins et en casser d’autres. Ainsi, l’Espace Régal sis à la rue 12 a été saccagé et pillé par la foule en colère. La maison de M. Dib Sultan où s’est déroulé les faits a été mis en sac. La police alertée, s’est déployée dans les environs afin d’assurer la sécurité des magasins des commerçants libanais. Le présumé agresseur a été mis aux arrêts par la police criminelle. Deux pistolets (un de marque Tocaref et un autre de type magnum), ont été saisis. Selon la police criminelle, le mis en cause prétend détenir des permis ports d’armes. Un communiqué de la direction générale de la police nationale lu au journal télévisé de 20 heures, dit qu’une enquête est ouverte pour déterminer le mobile de cet acte posé par le sieur Dib Sultan. « Une enquête est ouverte et le fautif qui a été mis aux arrêts sera conduit très prochainement devant le procureur de la République. la Loi sera appliquée dans toute sa rigueur… le Dg de la Police invite par conséquent, la population à garder le calme », a dit en substance, le commissaire principal Gnahoua Diagouri Honoré , porte-parole de la police nationale.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellesouab@hotmail.fr
M. Dopavogui Pierre et son ami Nikiéma Abdou Rasmané respectivement de nationalité guinéenne et burkinabé, ont bien eu de la chance. Ils sont passés très près de la mort hier, suite à une banale affaire de pose de carreaux. Venus réclamer leur dû pour des travaux effectués au domicile de M. Dib Sultan, Ivoirien d’origine libanaise, sis au quartier France Amérique ( Treichville). Le ton est très vite monté d’un cran. Au cours des discussions, celui-ci s’est saisi de son arme et a tiré à bout portant sur M. Dopavogui Pierre. La balle lui a traversé l’abdomen. Son ami, pris de peur, a tenté de fuir pour échapper à la furie de leur agresseur. Celui-ci dégaine une nouvelle fois, mais rate sa cible. La balle par coup de miracle va effleurer l’oreille droite de M. Nikiéma Abdou Rasmané, sans trop de dommage. Les cris des deux infortunés alertent les voisins qui volent à leur secours. M. Dopavogui Pierre sérieusement atteint s’est écroulé sur le pavé de la maison. Mais bien avant que le secours des voisins ne s’organise, M. Dib Sultan qui sentait venir le danger, s’est précipité pour embarquer sa victime à bord de sa Mercedes 190, pour le transporter d’urgence, dans une clinique de la place à Marcory. Aux dernières nouvelles, les jours de M. Dopavogui Pierre ne sont plus en Danger. L’intervention chirurgicale de Dr. Walid s’est avérée efficace. Quant à M. Nikiéma Abdou Rasmané, après quelques soins à lui apportés par le service de ladite clinique, il a regagné son domicile sans trop de difficultés. Cependant, la nouvelle de l’agression des deux carreleurs s’est propagée comme une traînée de poudre à Treichville. La réaction de la population ne s’est pas fait attendre. Des milliers de personnes ont alors investi la rue 12 de la Commune, pour crier leur ras-le-bol. Les vandales ont profité de la situation trouble pour piller des magasins et en casser d’autres. Ainsi, l’Espace Régal sis à la rue 12 a été saccagé et pillé par la foule en colère. La maison de M. Dib Sultan où s’est déroulé les faits a été mis en sac. La police alertée, s’est déployée dans les environs afin d’assurer la sécurité des magasins des commerçants libanais. Le présumé agresseur a été mis aux arrêts par la police criminelle. Deux pistolets (un de marque Tocaref et un autre de type magnum), ont été saisis. Selon la police criminelle, le mis en cause prétend détenir des permis ports d’armes. Un communiqué de la direction générale de la police nationale lu au journal télévisé de 20 heures, dit qu’une enquête est ouverte pour déterminer le mobile de cet acte posé par le sieur Dib Sultan. « Une enquête est ouverte et le fautif qui a été mis aux arrêts sera conduit très prochainement devant le procureur de la République. la Loi sera appliquée dans toute sa rigueur… le Dg de la Police invite par conséquent, la population à garder le calme », a dit en substance, le commissaire principal Gnahoua Diagouri Honoré , porte-parole de la police nationale.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellesouab@hotmail.fr