La date du mardi 14 juillet 2009 restera à jamais gravée dans la mémoire du jeune Pierre Dopavogui, carreleur de nationalité guinéenne. Il a failli perdre la vie suite à une altercation avec un Libanais du nom de Aroun Dib Sultan.
Des faits rapportés par un agent des forces de l’ordre qui a requis l’anonymat, il ressort qu’hier matin, la victime et deux de ses collègues se sont rendus au domicile de Dib, à Treichville, quartier France-Amérique, pour réclamer le paiement des travaux de carrelage qu’ils y ont effectués. Devant le refus de ce dernier de les payer, sous prétexte que le travail n’est pas satisfaisant, une dispute s’en suit. Toujours selon nos sources,Dib Sultan, qui considère certainement l’attitude des trois jeunes gens comme un affront, sort son révolver et tire à bout portant sur le pauvre Pierre Dopavogui. Un autre, Abdoul Nikiema, qui était avec lui, reçoit des impacts de balle à l’oreille. Pris de panique, Dib Sultan les embarque alors dans sa voiture, direction la Clinique médicale Farah, sise à Marcory résidentiel.
Si Abdoul Nikiema a eu la chance de s’en sortir avec un pansement à l’oreille, la situation est plus compliquée pour le jeune Dopavogui.
Selon le docteur Zahreddine Walid, il a non seulement reçu une balle en plein thorax, mais la lésion s’est répandue au niveau de l’abdomen avec perforation de la rate. Il ne s’en est sorti que grâce aux bons soins de ce médecin qui aura passé 2h30mn au bloc opératoire à réparer les dégâts. Le praticien a soutenu que l’opération s’est bien déroulée et que la victime est hors de danger.
Dans tous les cas, au moment où nous mettions sous presse, l’infortuné Dopavogui Pierre était encore en vie.
Ce drame a provoqué le courroux des jeunes de Treichville. Ils ont saccagé la maison de Dib Sultan. Il a fallu l’arrivée des agents des forces de l’ordre, qui ont quadrillé le lieu du drame et la rue 12 à Treichville, pour limiter les dégâts.
Cette rue réputée pour ses magasins toujours bondés de monde ressemblait à une ville morte. Les boutiques, tenues en majorité par des ressortissants libanais, ont fermé et seuls les badauds pourchassés à coup de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre témoignaient de la gravité de la situation.
Dib Sultan s’est rendu à la Police judiciaire, où il a été mis en garde à vue.
Anne-Marie Eba (Stagiaire)
Des faits rapportés par un agent des forces de l’ordre qui a requis l’anonymat, il ressort qu’hier matin, la victime et deux de ses collègues se sont rendus au domicile de Dib, à Treichville, quartier France-Amérique, pour réclamer le paiement des travaux de carrelage qu’ils y ont effectués. Devant le refus de ce dernier de les payer, sous prétexte que le travail n’est pas satisfaisant, une dispute s’en suit. Toujours selon nos sources,Dib Sultan, qui considère certainement l’attitude des trois jeunes gens comme un affront, sort son révolver et tire à bout portant sur le pauvre Pierre Dopavogui. Un autre, Abdoul Nikiema, qui était avec lui, reçoit des impacts de balle à l’oreille. Pris de panique, Dib Sultan les embarque alors dans sa voiture, direction la Clinique médicale Farah, sise à Marcory résidentiel.
Si Abdoul Nikiema a eu la chance de s’en sortir avec un pansement à l’oreille, la situation est plus compliquée pour le jeune Dopavogui.
Selon le docteur Zahreddine Walid, il a non seulement reçu une balle en plein thorax, mais la lésion s’est répandue au niveau de l’abdomen avec perforation de la rate. Il ne s’en est sorti que grâce aux bons soins de ce médecin qui aura passé 2h30mn au bloc opératoire à réparer les dégâts. Le praticien a soutenu que l’opération s’est bien déroulée et que la victime est hors de danger.
Dans tous les cas, au moment où nous mettions sous presse, l’infortuné Dopavogui Pierre était encore en vie.
Ce drame a provoqué le courroux des jeunes de Treichville. Ils ont saccagé la maison de Dib Sultan. Il a fallu l’arrivée des agents des forces de l’ordre, qui ont quadrillé le lieu du drame et la rue 12 à Treichville, pour limiter les dégâts.
Cette rue réputée pour ses magasins toujours bondés de monde ressemblait à une ville morte. Les boutiques, tenues en majorité par des ressortissants libanais, ont fermé et seuls les badauds pourchassés à coup de gaz lacrymogène par les forces de l’ordre témoignaient de la gravité de la situation.
Dib Sultan s’est rendu à la Police judiciaire, où il a été mis en garde à vue.
Anne-Marie Eba (Stagiaire)