Depuis bientôt une semaine, l’actualité sportive ivoirienne est rythmée par la cadence du procès relatif au drame du 29 mars dernier. Une après-midi au cours de laquelle, des bousculades ont fait 30 morts et 131 blessés dans les rangs des supporteurs venus soutenir les Eléphants footballeurs face au Malawi. L’enquête, qui a suivi ce drame, a abouti à l’inculpation de 12 personnes. Des prévenus qu’on peut repartir en trois groupes. Celui de la fédération ivoirienne de football, organisateur de l’événement à travers le DG par intérim, Koné Ardiouma, le comptable, Beugré Jean-Baptiste et le président du comité d’organisation, Anzouan Kacou. Le second groupe est constitué de personnes ayant imprimé les tickets et le troisième groupe comprend des forces de l’ordre commis pour la sécurité du match. Et depuis vendredi, tout ce monde comparait devant le juge Yapi Tobo du tribunal d’Abidjan pour divers motifs.
Après l’audition des mis en cause et le passage d’une trentaine de témoins, il se dégage un constat clair. L’accident survenu au stade Félix Houphouët-Boigny est la résultante d’un problème de sécurité et de billetterie comme l’a souligné la conclusion de l’enquête du procureur Tchimou. Et en quelques jours de débat dans le temple de Thémis, tout le monde a pu s’en rendre compte. Déjà au niveau de la sécurité, deux groupes de prévenus s’affrontent. Anzouan Kacou, président du comité d’organisation, soutient qu’il n’est pas le responsable du maintien d’ordre. Il est d’ailleurs soutenu dans cette démarche par le président de la FIF, qui a été entendu, avant-hier, en tant que témoin. Faux, rétorquent le Préfet de police et tous les autres responsables de la sécurité. Selon eux, les ordres venant du patron de l’organisation, celui-ci ne peut se soustraire de ses responsabilités en matière de sécurité. Voila donc le débat qui attend avocats et prévenus.
L’autre fait, et non des moindres, concerne le nombre exact de tickets mis en vente dans le cadre de ce match comptant pour la première journée du dernier tour éliminatoire de la CAN et du mondial 2010. Jusqu’à présent, aucune lumière n’a été faite à ce niveau.
Ce dont tout le monde peut se féliciter déjà, c’est que tous ceux qui sont cités dans cette affaire sont effectivement là et le procès suit bien son cours. Le décor est planté et espérons qu’on ira jusqu’à la manifestation de la vérité pour savoir qui a fait quoi, ce funeste jour du 29 mars 2009.
Koné Lassiné
Après l’audition des mis en cause et le passage d’une trentaine de témoins, il se dégage un constat clair. L’accident survenu au stade Félix Houphouët-Boigny est la résultante d’un problème de sécurité et de billetterie comme l’a souligné la conclusion de l’enquête du procureur Tchimou. Et en quelques jours de débat dans le temple de Thémis, tout le monde a pu s’en rendre compte. Déjà au niveau de la sécurité, deux groupes de prévenus s’affrontent. Anzouan Kacou, président du comité d’organisation, soutient qu’il n’est pas le responsable du maintien d’ordre. Il est d’ailleurs soutenu dans cette démarche par le président de la FIF, qui a été entendu, avant-hier, en tant que témoin. Faux, rétorquent le Préfet de police et tous les autres responsables de la sécurité. Selon eux, les ordres venant du patron de l’organisation, celui-ci ne peut se soustraire de ses responsabilités en matière de sécurité. Voila donc le débat qui attend avocats et prévenus.
L’autre fait, et non des moindres, concerne le nombre exact de tickets mis en vente dans le cadre de ce match comptant pour la première journée du dernier tour éliminatoire de la CAN et du mondial 2010. Jusqu’à présent, aucune lumière n’a été faite à ce niveau.
Ce dont tout le monde peut se féliciter déjà, c’est que tous ceux qui sont cités dans cette affaire sont effectivement là et le procès suit bien son cours. Le décor est planté et espérons qu’on ira jusqu’à la manifestation de la vérité pour savoir qui a fait quoi, ce funeste jour du 29 mars 2009.
Koné Lassiné