Le sous-préfet de Gagnoa, Gauze Ignace Désiré, a mis en place au sein de sa circonscription un cadre de concertation avec les allochtones et les allogènes. Baptisée « La tribune des allochtones et des allogènes », la première rencontre s’est déroulée récemment à Ahizabré en présence des présidents des communautés baoulé, burkinabé, malienne, guinéenne de tous les villages de la sous-préfecture de Gagnoa. A cette occasion, le sous-préfet, pour éviter de graves litiges fonciers, a demandé avec insistance à ses interlocuteurs, de ne plus acheter ou louer des terres à l’insu des autorités villageoises et administratives. Parce que une telle transaction obéit à des démarches juridiques qu’il faut respecter. Cela, pour éviter non seulement de se faire gruger mais aussi pour échapper à des situations conflictuelles avec les vendeurs ou leurs parents.
L’administrateur a conseillé aux communautés de faire preuve de tolérance et de compréhension envers les jeunes autochtones qui veulent travailler mais malheureusement leurs parents ont vendu toutes leurs terres cultivables. «Trouvez-leur des portions. Ce sont les enfants de vos tuteurs, donc vos enfants. S’ils sont désœuvrés, ils deviendront des bandits et des drogués», a affirmé M. Gauze Désiré. Pour lui, ce cadre de concertation se réunira tous les trimestres. Il a insisté sur l’harmonie, la cohabitation pacifique et la bonne collaboration avec les autochtones, quel que soit le différend qui les oppose. Il les a invités à éviter de régler les problèmes par les armes, la violence. « C’est une tribune qui leur est offerte. Il leur appartient de poser leurs problèmes pour que des solutions communes leur soient trouvées », a confié le premier responsable de la sous-préfecture de Gagnoa.
S’agissant de la sécurisation des populations, le sous-préfet a invité les allochtones et les allogènes à dénoncer sans complaisance tout individu suspect aux autorités et à être vigilants.
Réagissant à cette méthode de travail, les chefs de communautés ont exprimé toutes leurs satisfactions. Qualifiant cette initiative de louable et extraordinaire. Tout en saluant les propos rassembleurs et conciliateurs du sous-préfet. Ils ont promis de l’aider à réussir sa mission. C’est Mahidio qui abritera la prochaine rencontre. Et la conférence des chefs de village, l’autre cadre d’échanges réservé aux autochtones, est prévue en septembre prochain.
Touré Amidou
Correspondant régional
L’administrateur a conseillé aux communautés de faire preuve de tolérance et de compréhension envers les jeunes autochtones qui veulent travailler mais malheureusement leurs parents ont vendu toutes leurs terres cultivables. «Trouvez-leur des portions. Ce sont les enfants de vos tuteurs, donc vos enfants. S’ils sont désœuvrés, ils deviendront des bandits et des drogués», a affirmé M. Gauze Désiré. Pour lui, ce cadre de concertation se réunira tous les trimestres. Il a insisté sur l’harmonie, la cohabitation pacifique et la bonne collaboration avec les autochtones, quel que soit le différend qui les oppose. Il les a invités à éviter de régler les problèmes par les armes, la violence. « C’est une tribune qui leur est offerte. Il leur appartient de poser leurs problèmes pour que des solutions communes leur soient trouvées », a confié le premier responsable de la sous-préfecture de Gagnoa.
S’agissant de la sécurisation des populations, le sous-préfet a invité les allochtones et les allogènes à dénoncer sans complaisance tout individu suspect aux autorités et à être vigilants.
Réagissant à cette méthode de travail, les chefs de communautés ont exprimé toutes leurs satisfactions. Qualifiant cette initiative de louable et extraordinaire. Tout en saluant les propos rassembleurs et conciliateurs du sous-préfet. Ils ont promis de l’aider à réussir sa mission. C’est Mahidio qui abritera la prochaine rencontre. Et la conférence des chefs de village, l’autre cadre d’échanges réservé aux autochtones, est prévue en septembre prochain.
Touré Amidou
Correspondant régional
