Six ans, c’est le temps qu’a duré l’éloignement des Sénoufo du village de Magbéhigouépa, suite au conflit de cohabitation qui les a opposés à leurs tuteurs bété. Saisi du dossier, le Ministre de la Réconciliation Nationale et des Relations avec les Institutions, le Professeur Sébastien DANO Djédjé a mis à rude contribution tous ses collaborateurs et les personnes ressources à même d’aider à la résolution de ce conflit.
Les populations autochtones bété et leurs hôtes, les Senoufo, se sont retrouvés le dimanche 5 juillet 2009 à Magbéhigouépa, village de la sous-préfecture de Ouragahio, pour fumer le calumet de la paix. En présence du ministre Dano Djédjé, ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions de la République. Cette journée était importante pour ces populations dont la cohabitation a connu des heures chaudes il y a maintenant 6 ans. Un conflit qui a opposé les bété aux sénoufo a obligé les tuteurs à chasser les seconds du village de Magbéhigouépa.
Saisi du dossier, le ministre Dano Djédjé s'est investi pour une issue heureuse de la crise. En fin médiateur, le professeur Dano Djédjé place, le samedi 30 mai 2009, autour d'une même table, des autochtones bété et les allogènes sénoufo pour un séminaire autour du thème : “Règlement du conflit intercommunautaire de Magbéhigouépa : intégration socio-économique”. A l'occasion, les bété et les sénoufo se sont parlé pour évacuent les germes du conflit. Toute chose qui permet de dégager des points consensuels : le retour immédiat et sans condition des Sénoufo dans le village ; le respect par les allogènes des us et coutumes des Bété ; l'interdiction de port d'arme sans autorisation ; le partage équitable des frais de bornage des parcelles exploitées et la clé de répartition des récoltes (un tiers pour le propriétaire terrien et deux tiers pour l'exploitant).
Les points d'accord ayant été arrêtés, le ministre Dano Djédjé a salué la hauteur d'esprit des participants au séminaire. “Merci pour l'esprit de pardon qui vous anime. Je remercie Dieu d'avoir assisté chacun de nous ; ce qui a permis d'aboutir à ce consensus salvateur pour tous”, a-t-il dit.
Dano Djédjé a expliqué sa mission à la tête du ministère. “Mon rôle est de prévenir ou d'éteindre tous les foyers de tension partout sur le territoire ivoirien. Je suis un ouvrier au service du président de la République”, a-t-il expliqué, visiblement ému par la bonne volonté dont ont fait preuve les protagonistes.
Le président de la jeunesse du village de Magbéhigouépa, l'adjoint au maire de Ouragahio, le président de la fédération des mutuelles du canton Gbadi Est, et le premier secrétaire général de préfecture de Gagnoa ont salué “l'immense travail” abattu par Dano Djédjé qui permis d'aboutir au rapprochement des deux peuples qui se regardaient en chien de faïence. Tous ont souhaité que plus jamais cette situation ne se reproduise dans la région de Gagnoa.
Le porte-parole du président de la République , Gervais Coulibaly, a remercié ses “parents bété pour leur légendaire geste de générosité et a demandé pardon pour tout ce qui est arrivé”. Le co-président de la cérémonie a soutenu que l’histoire des Hommes est jalonnée de “frictions” mais ceux-ci trouvent toujours “les leviers nécessaires pour rebondir ensemble”.
Pour sa part, le parrain Koné Dibonan a loué le mérite des autochtones bété dont “ la hauteur d'esprit a permis de recoller les morceaux”. Il a reconnu que le peuple sénoufo est difficile et plaidé pour le pardon des tuteurs “que rien ne peut remplacer” . “Frères de Magbéhigouépa, je vous confie vos frères sénoufo. Acceptez-les comme vous l'avez toujours fait”, a-t-il prié. Le ministre Dibonan n'a pas manqué de saluer le président Gbagbo pour “sa résistance et sa ténacité” qui durent depuis le déclenchement de la guerre en Côte d'Ivoire”. Seul Gbagbo pouvait réussir à redresser la barre au moment où on pouvait penser que le bateau ivoire dérivait”, a-t-il reconnu.
Pour la paix retrouvée, le ministre Dano Djédjé a offert une broyeuse de manioc aux femmes du village, une moto au chef et la réhabilitation de l'école primaire. Il a ensuite offert des présents à Dibonan et Gervais Coulibaly.
Bété et Sénoufo célèbrent l'union retrouvée.
Delon's Zadé
Les populations autochtones bété et leurs hôtes, les Senoufo, se sont retrouvés le dimanche 5 juillet 2009 à Magbéhigouépa, village de la sous-préfecture de Ouragahio, pour fumer le calumet de la paix. En présence du ministre Dano Djédjé, ministre de la Réconciliation nationale et des Relations avec les Institutions de la République. Cette journée était importante pour ces populations dont la cohabitation a connu des heures chaudes il y a maintenant 6 ans. Un conflit qui a opposé les bété aux sénoufo a obligé les tuteurs à chasser les seconds du village de Magbéhigouépa.
Saisi du dossier, le ministre Dano Djédjé s'est investi pour une issue heureuse de la crise. En fin médiateur, le professeur Dano Djédjé place, le samedi 30 mai 2009, autour d'une même table, des autochtones bété et les allogènes sénoufo pour un séminaire autour du thème : “Règlement du conflit intercommunautaire de Magbéhigouépa : intégration socio-économique”. A l'occasion, les bété et les sénoufo se sont parlé pour évacuent les germes du conflit. Toute chose qui permet de dégager des points consensuels : le retour immédiat et sans condition des Sénoufo dans le village ; le respect par les allogènes des us et coutumes des Bété ; l'interdiction de port d'arme sans autorisation ; le partage équitable des frais de bornage des parcelles exploitées et la clé de répartition des récoltes (un tiers pour le propriétaire terrien et deux tiers pour l'exploitant).
Les points d'accord ayant été arrêtés, le ministre Dano Djédjé a salué la hauteur d'esprit des participants au séminaire. “Merci pour l'esprit de pardon qui vous anime. Je remercie Dieu d'avoir assisté chacun de nous ; ce qui a permis d'aboutir à ce consensus salvateur pour tous”, a-t-il dit.
Dano Djédjé a expliqué sa mission à la tête du ministère. “Mon rôle est de prévenir ou d'éteindre tous les foyers de tension partout sur le territoire ivoirien. Je suis un ouvrier au service du président de la République”, a-t-il expliqué, visiblement ému par la bonne volonté dont ont fait preuve les protagonistes.
Le président de la jeunesse du village de Magbéhigouépa, l'adjoint au maire de Ouragahio, le président de la fédération des mutuelles du canton Gbadi Est, et le premier secrétaire général de préfecture de Gagnoa ont salué “l'immense travail” abattu par Dano Djédjé qui permis d'aboutir au rapprochement des deux peuples qui se regardaient en chien de faïence. Tous ont souhaité que plus jamais cette situation ne se reproduise dans la région de Gagnoa.
Le porte-parole du président de la République , Gervais Coulibaly, a remercié ses “parents bété pour leur légendaire geste de générosité et a demandé pardon pour tout ce qui est arrivé”. Le co-président de la cérémonie a soutenu que l’histoire des Hommes est jalonnée de “frictions” mais ceux-ci trouvent toujours “les leviers nécessaires pour rebondir ensemble”.
Pour sa part, le parrain Koné Dibonan a loué le mérite des autochtones bété dont “ la hauteur d'esprit a permis de recoller les morceaux”. Il a reconnu que le peuple sénoufo est difficile et plaidé pour le pardon des tuteurs “que rien ne peut remplacer” . “Frères de Magbéhigouépa, je vous confie vos frères sénoufo. Acceptez-les comme vous l'avez toujours fait”, a-t-il prié. Le ministre Dibonan n'a pas manqué de saluer le président Gbagbo pour “sa résistance et sa ténacité” qui durent depuis le déclenchement de la guerre en Côte d'Ivoire”. Seul Gbagbo pouvait réussir à redresser la barre au moment où on pouvait penser que le bateau ivoire dérivait”, a-t-il reconnu.
Pour la paix retrouvée, le ministre Dano Djédjé a offert une broyeuse de manioc aux femmes du village, une moto au chef et la réhabilitation de l'école primaire. Il a ensuite offert des présents à Dibonan et Gervais Coulibaly.
Bété et Sénoufo célèbrent l'union retrouvée.
Delon's Zadé