La banane l’a braisé
Pour une banane grillée, Fofona Yaya n’a pas été du tout tendre avec K. Ami, sa belle sœur. Il lui a porté de sévères coups au visage, le 5 juillet. Ce qui a occasionné une incapacité temporaire de travail de 21 jours selon le certificat médical produit par la victime. Et cette infraction a conduit Yaya à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) où il restera pendant deux mois fermes. C’est la décision rendue le 13 juillet par le tribunal de Yopougon. « Je lui ai demandé de me donner la banane parce que j’avais faim. Elle a refusé sous le prétexte que je devais payer avant de manger », affirme Yaya. Cette banale affaire n’est que la face visible de l’iceberg. Après le décès de son mari en 2006, les intriques familiales ont fragilisé les relations entre Ami et Aya. « Avant cet incident, il avait porté la main sur ma mère. Selon lui, nous n’avons pas le droit d’exploiter la plantation laissée par mon défunt époux », soutient la victime. Le prévenu rejette l’accusation. « Personne n’a frappé sa mère. Si je l’avais frappée, le problème n’arriverait pas devant vous ici, à la justice », maintient Yaya.
5 mois pour une télé
Zéhi Franck Anicet, 20 ans, livreur de pain, s’est détourné de sa mission première. Il s’est introduit le 5 juillet, aux environs de 19 heures 30, dans le domicile de Karamoko F., à la Sicogi, à Yopougon. La famille Karamoko est musulmane. Le choix de l’heure n’est donc pas fortuit. C’est au moment où la maisonnée était en pleine prière dans l’arrière cour que Franck débranche le poste téléviseur. Il sort avec son butin mais l’un des voisins donne son signalement. Franck est pris en flagrant délit de vol. A la barre du tribunal des flagrants délits de Yopougon, le 13 juillet, il reconnaît les faits. Le tribunal lui a collé cinq mois fermes assortis d’une amende de 50.000 Fcfa.
Il n’aurait pas dû frapper son voleur
Il a appris à ses dépens que l’on n’a pas le droit de se faire justice quel que soit le préjudice subi. Il, c’est Fofana Aboubacar, 32 ans. Il est vigile dans un établissement scolaire à Yopougon. Le 25 juin, aux environs de 2 heures du matin, Aziz Kouassi et son complice ont subtilisé le téléphone portable de Fofana. Les voleurs ont réussi à prendre le large. Quatre jours après le forfait, ils reviennent sur les lieux du vol pour une seconde opération. Cette fois-ci, les choses tournent mal pour Aziz. « Au moment où il escaladait le mur, j’ai pu l’intercepter mais, son complice a fui. A l’aide d’un couteau, il a tenté de me piquer. Je l’ai fouetté pour l’en empêcher», explique Fofana qui soutient avoir séquestré Aziz durant 24 heures afin qu’il crache le morceau. « Il a refusé de reconnaître que c’est lui qui a volé mon portable. Je l’ai frappé en vain pour qu’il puisse avouer sa faute », ajoute-t-il le 13 juillet au tribunal de Yopougon. Selon le parquet, le prévenu s’est donné le droit de se rendre lui-même justice. Une attitude, a renchéri la juge, que la loi réprime. Ainsi, le tribunal a condamné Fofana à quatre mois fermes pour coups et blessures volontaires et séquestration.
Bakary, vous n’êtes pas bien !
Koné Bakary, 32 ans, mécanicien, a perdu la confiance de G. Bosson. Ce dernier lui avait confié, le 3 juillet, son véhicule pour des réparations. Bakary a reçu des mains de Bosson la somme de 40.000 Fcfa pour acheter des pièces de rechange. « Il s’est trouvé que les pièces coûtaient 150.000 Fcfa. Après un marchandage nous sommes tombés d’accord sur 75.000 Fcfa. Donc, je n’ai pas pu payer les pièces », se défend le mécano qui ajoute que son client a refusé de compléter le montant initial (40.000 Fcfa). Bosson décide alors de confier sa voiture à un autre mécanicien. « Non seulement, il ne m’a pas remis mon argent mais la batterie de ma voiture a disparu », précise la victime. Conduit à la barre du tribunal des flagrants délits à Yopougon le 13 juillet pour abus de confiance, Bakary reconnaît avoir reçu l’argent. Mais, il conteste être l’auteur du vol de la batterie. « Je n’ai pas pris la batterie. Je lui ai dit que j’allais réunir son argent ce lundi pour lui remettre», affirme-t-il. Sans convaincre. « C’est de la malhonnêteté. Vous n’êtes pas bien !», s’exclame la magistrate. Bakary a été mis au garage pour un mois ferme et une amende de 50.000 Fcfa.
Soro échappe à la prison
Soro Namogo, 28 ans, étudiant, est passé tout près des portes de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Il a comparu le 13 juillet au tribunal des flagrants délits de Yopougon, pour répondre de l’accusation de faux et usage de faux sur des documents administratifs. Le 6 juillet il avait déposé selon lui ses papiers au Palais de justice, au Plateau, pour se faire établir un certificat de nationalité. « Je suis donc surpris lorsqu’on m’a appréhendé au motif que j’ai fait du faux. J’ai déposé à la justice des documents authentiques. Donc, je ne suis au courant de rien », se défend Soro qui indique que c’est au moment où il allait retirer son document au Plateau que cette autre affaire lui a été présentée. Soro est reparti libre.
Une sélection de OM
Pour une banane grillée, Fofona Yaya n’a pas été du tout tendre avec K. Ami, sa belle sœur. Il lui a porté de sévères coups au visage, le 5 juillet. Ce qui a occasionné une incapacité temporaire de travail de 21 jours selon le certificat médical produit par la victime. Et cette infraction a conduit Yaya à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca) où il restera pendant deux mois fermes. C’est la décision rendue le 13 juillet par le tribunal de Yopougon. « Je lui ai demandé de me donner la banane parce que j’avais faim. Elle a refusé sous le prétexte que je devais payer avant de manger », affirme Yaya. Cette banale affaire n’est que la face visible de l’iceberg. Après le décès de son mari en 2006, les intriques familiales ont fragilisé les relations entre Ami et Aya. « Avant cet incident, il avait porté la main sur ma mère. Selon lui, nous n’avons pas le droit d’exploiter la plantation laissée par mon défunt époux », soutient la victime. Le prévenu rejette l’accusation. « Personne n’a frappé sa mère. Si je l’avais frappée, le problème n’arriverait pas devant vous ici, à la justice », maintient Yaya.
5 mois pour une télé
Zéhi Franck Anicet, 20 ans, livreur de pain, s’est détourné de sa mission première. Il s’est introduit le 5 juillet, aux environs de 19 heures 30, dans le domicile de Karamoko F., à la Sicogi, à Yopougon. La famille Karamoko est musulmane. Le choix de l’heure n’est donc pas fortuit. C’est au moment où la maisonnée était en pleine prière dans l’arrière cour que Franck débranche le poste téléviseur. Il sort avec son butin mais l’un des voisins donne son signalement. Franck est pris en flagrant délit de vol. A la barre du tribunal des flagrants délits de Yopougon, le 13 juillet, il reconnaît les faits. Le tribunal lui a collé cinq mois fermes assortis d’une amende de 50.000 Fcfa.
Il n’aurait pas dû frapper son voleur
Il a appris à ses dépens que l’on n’a pas le droit de se faire justice quel que soit le préjudice subi. Il, c’est Fofana Aboubacar, 32 ans. Il est vigile dans un établissement scolaire à Yopougon. Le 25 juin, aux environs de 2 heures du matin, Aziz Kouassi et son complice ont subtilisé le téléphone portable de Fofana. Les voleurs ont réussi à prendre le large. Quatre jours après le forfait, ils reviennent sur les lieux du vol pour une seconde opération. Cette fois-ci, les choses tournent mal pour Aziz. « Au moment où il escaladait le mur, j’ai pu l’intercepter mais, son complice a fui. A l’aide d’un couteau, il a tenté de me piquer. Je l’ai fouetté pour l’en empêcher», explique Fofana qui soutient avoir séquestré Aziz durant 24 heures afin qu’il crache le morceau. « Il a refusé de reconnaître que c’est lui qui a volé mon portable. Je l’ai frappé en vain pour qu’il puisse avouer sa faute », ajoute-t-il le 13 juillet au tribunal de Yopougon. Selon le parquet, le prévenu s’est donné le droit de se rendre lui-même justice. Une attitude, a renchéri la juge, que la loi réprime. Ainsi, le tribunal a condamné Fofana à quatre mois fermes pour coups et blessures volontaires et séquestration.
Bakary, vous n’êtes pas bien !
Koné Bakary, 32 ans, mécanicien, a perdu la confiance de G. Bosson. Ce dernier lui avait confié, le 3 juillet, son véhicule pour des réparations. Bakary a reçu des mains de Bosson la somme de 40.000 Fcfa pour acheter des pièces de rechange. « Il s’est trouvé que les pièces coûtaient 150.000 Fcfa. Après un marchandage nous sommes tombés d’accord sur 75.000 Fcfa. Donc, je n’ai pas pu payer les pièces », se défend le mécano qui ajoute que son client a refusé de compléter le montant initial (40.000 Fcfa). Bosson décide alors de confier sa voiture à un autre mécanicien. « Non seulement, il ne m’a pas remis mon argent mais la batterie de ma voiture a disparu », précise la victime. Conduit à la barre du tribunal des flagrants délits à Yopougon le 13 juillet pour abus de confiance, Bakary reconnaît avoir reçu l’argent. Mais, il conteste être l’auteur du vol de la batterie. « Je n’ai pas pris la batterie. Je lui ai dit que j’allais réunir son argent ce lundi pour lui remettre», affirme-t-il. Sans convaincre. « C’est de la malhonnêteté. Vous n’êtes pas bien !», s’exclame la magistrate. Bakary a été mis au garage pour un mois ferme et une amende de 50.000 Fcfa.
Soro échappe à la prison
Soro Namogo, 28 ans, étudiant, est passé tout près des portes de la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca). Il a comparu le 13 juillet au tribunal des flagrants délits de Yopougon, pour répondre de l’accusation de faux et usage de faux sur des documents administratifs. Le 6 juillet il avait déposé selon lui ses papiers au Palais de justice, au Plateau, pour se faire établir un certificat de nationalité. « Je suis donc surpris lorsqu’on m’a appréhendé au motif que j’ai fait du faux. J’ai déposé à la justice des documents authentiques. Donc, je ne suis au courant de rien », se défend Soro qui indique que c’est au moment où il allait retirer son document au Plateau que cette autre affaire lui a été présentée. Soro est reparti libre.
Une sélection de OM