C’est la faute à Anzouan !
Mme Kouadio Rosine, la responsable logistique d’Ics est également accusée de faux et usage de faux et de complicité d’escroquerie. Elle ne s’est pas mal défendue à la barre. Elle a nié n’avoir pas sorti des rubans (stickers) pour les donner à son responsable de l’atelier de production. Elle ne reconnait pas avoir donner des documents venant de la FIF, comme le prétend le procureur. Ce dernier lui fait un jeu de chiffre. Il lui demande le nombre de tickets qu’elle a reçu d’Anzouan pour pouvoir sortir les rubans. Elle avance confusément 32.000, puis, 33.894. Devant l’insistance du procureur qui lui demande d’être précise, elle lâche, à bout de souffle :
C’est Anzouan !
Aujourd’hui c’est Anzouan, lui dit le juge. Vous mettez tout sur Anzouan.
Mme Kouadio répond, en perdant son sang froid :
C’est lui le fil conducteur. C’est lui qui nous a amenés ici.
Je suis désolé, lui répond le procureur. Vous êtes là parce que vous l’avez cherché.
«On ira chercher les témoins de force! »
A la fin du procès d’hier, le juge a rappelé au parquet et à la défense que c’est au tour des témoins de venir éclairer le tribunal aujourd’hui. Ils sont au nombre de 110. Vu que le premier jour, ils n’étaient que trois alors que le tribunal les avaient appelés à comparaître, le juge a mis en garde : « On ira les chercher de force s’il le faut ». Selon lui, leur présence au procès est déterminante pour la manifestation de la vérité. Jusque- là, les propos tenus par les 9 prévenus restent encore floues
Une sélection de Raphaël Tanoh
Mme Kouadio Rosine, la responsable logistique d’Ics est également accusée de faux et usage de faux et de complicité d’escroquerie. Elle ne s’est pas mal défendue à la barre. Elle a nié n’avoir pas sorti des rubans (stickers) pour les donner à son responsable de l’atelier de production. Elle ne reconnait pas avoir donner des documents venant de la FIF, comme le prétend le procureur. Ce dernier lui fait un jeu de chiffre. Il lui demande le nombre de tickets qu’elle a reçu d’Anzouan pour pouvoir sortir les rubans. Elle avance confusément 32.000, puis, 33.894. Devant l’insistance du procureur qui lui demande d’être précise, elle lâche, à bout de souffle :
C’est Anzouan !
Aujourd’hui c’est Anzouan, lui dit le juge. Vous mettez tout sur Anzouan.
Mme Kouadio répond, en perdant son sang froid :
C’est lui le fil conducteur. C’est lui qui nous a amenés ici.
Je suis désolé, lui répond le procureur. Vous êtes là parce que vous l’avez cherché.
«On ira chercher les témoins de force! »
A la fin du procès d’hier, le juge a rappelé au parquet et à la défense que c’est au tour des témoins de venir éclairer le tribunal aujourd’hui. Ils sont au nombre de 110. Vu que le premier jour, ils n’étaient que trois alors que le tribunal les avaient appelés à comparaître, le juge a mis en garde : « On ira les chercher de force s’il le faut ». Selon lui, leur présence au procès est déterminante pour la manifestation de la vérité. Jusque- là, les propos tenus par les 9 prévenus restent encore floues
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