Des acteurs de l’appareil judiciaire ivoirien ne vont pas arrêter de surprendre. L’un d’entre eux, en la personne de maître Bouah Williams Hervé, vient de gruger un jeune ivoirien de la diaspora.
L'affaire fait grand bruit en ce moment, dans l'univers juridique à Abidjan. Maître Bouah Williams Hervé, huissier de justice et M. Fadika El Hadj Maméry, jeune ivoirien vivant à Paris, sont à couteau tiré sur une affaire de 13,5 millions de Fcfa. Les faits selon M. Fadiga, en 2007. "Voulant m'offrir un toit, à Abidjan, j'ai décidé de m'acheter une maison. Ainsi, par l'intermédiaire d'une amie qui connaît bien maître Bouah Williams, huissier de justice de son état. Qui agissant au nom d'un ivoirien aux Usa, avait un appartement à vendre à Port-Bouët. Après vérification, maître Bouah nous a demandé de faire vite. C'est ainsi qu'en octobre 2008, j'ai donné mon accord de principe à un frère, à verser la somme de 13,5 millions Fcfa, contre reçu le prix de l'appartement dont 500 mille Fcfa pour ses honoraires", indique M. Mamery. Mieux, l'huissier de justice propose à son client, un notaire du nom de maître Kassy. C'est dans la finalisation du dossier qu'il se rendra compte que le propriétaire de la maison à vendre est aux Usa. Il s'agit d'un certain Amari Alain Jacques, le propriétaire demeurant au Usa, mais ayant pour mandataire maître Bouah Williams Hervé. "Convoqué à trois reprises à venir co-signer l'acte de cession, ne s'est pas présenté. Pis, le notaire décide de se désengager du dossier au motif que certaines pièces n'étaient pas authentiques. Ce qui me fait tiquer", a ajouté notre interlocuteur. Qui dit ne plus être intéressé par cette opération. "Cela fait au moins trois fois que je paye le transport Paris-Abidjan, pour venir voir maître Bouah. Chaque fois, il me dit que l'argent est sur un compte sur lequel, le propriétaire ne peut faire des opérations. Aussi, il m'a dit de lui donner trois mois. Mais rien n'y fit". Depuis lors, ce jeune débrouillard ne cesse de faire les va et vient incessants entre l'étude de maître Bouah Williams sise à la gare sud au Plateau et son domicile. Pis, le jeune Fadika qui rêvait de s'offrir un toit pour ses vieux jours au pays natal, voit son rêve fondre comme du beurre au soleil. Joint au téléphone pour nous donner sa version des faits, Me Bouah nous a donné rendez-vous le lundi 13 Juillet dernier. Une fois à son étude, l’homme de droit va nous sortir toute une paperasse. Avant de déclarer : "Je ne me reproche rien. La procédure de restitution des 13,5 millions de Fcfa suit son cours au niveau du service juridique de la Société générale de Banque en Cote d'Ivoire (Sgbci). C'est M. Fadika qui est pressé sinon, il aura son argent". Mais jusqu'à quand le jeune Fadika devra t-il patienter encore ?
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr
L'affaire fait grand bruit en ce moment, dans l'univers juridique à Abidjan. Maître Bouah Williams Hervé, huissier de justice et M. Fadika El Hadj Maméry, jeune ivoirien vivant à Paris, sont à couteau tiré sur une affaire de 13,5 millions de Fcfa. Les faits selon M. Fadiga, en 2007. "Voulant m'offrir un toit, à Abidjan, j'ai décidé de m'acheter une maison. Ainsi, par l'intermédiaire d'une amie qui connaît bien maître Bouah Williams, huissier de justice de son état. Qui agissant au nom d'un ivoirien aux Usa, avait un appartement à vendre à Port-Bouët. Après vérification, maître Bouah nous a demandé de faire vite. C'est ainsi qu'en octobre 2008, j'ai donné mon accord de principe à un frère, à verser la somme de 13,5 millions Fcfa, contre reçu le prix de l'appartement dont 500 mille Fcfa pour ses honoraires", indique M. Mamery. Mieux, l'huissier de justice propose à son client, un notaire du nom de maître Kassy. C'est dans la finalisation du dossier qu'il se rendra compte que le propriétaire de la maison à vendre est aux Usa. Il s'agit d'un certain Amari Alain Jacques, le propriétaire demeurant au Usa, mais ayant pour mandataire maître Bouah Williams Hervé. "Convoqué à trois reprises à venir co-signer l'acte de cession, ne s'est pas présenté. Pis, le notaire décide de se désengager du dossier au motif que certaines pièces n'étaient pas authentiques. Ce qui me fait tiquer", a ajouté notre interlocuteur. Qui dit ne plus être intéressé par cette opération. "Cela fait au moins trois fois que je paye le transport Paris-Abidjan, pour venir voir maître Bouah. Chaque fois, il me dit que l'argent est sur un compte sur lequel, le propriétaire ne peut faire des opérations. Aussi, il m'a dit de lui donner trois mois. Mais rien n'y fit". Depuis lors, ce jeune débrouillard ne cesse de faire les va et vient incessants entre l'étude de maître Bouah Williams sise à la gare sud au Plateau et son domicile. Pis, le jeune Fadika qui rêvait de s'offrir un toit pour ses vieux jours au pays natal, voit son rêve fondre comme du beurre au soleil. Joint au téléphone pour nous donner sa version des faits, Me Bouah nous a donné rendez-vous le lundi 13 Juillet dernier. Une fois à son étude, l’homme de droit va nous sortir toute une paperasse. Avant de déclarer : "Je ne me reproche rien. La procédure de restitution des 13,5 millions de Fcfa suit son cours au niveau du service juridique de la Société générale de Banque en Cote d'Ivoire (Sgbci). C'est M. Fadika qui est pressé sinon, il aura son argent". Mais jusqu'à quand le jeune Fadika devra t-il patienter encore ?
Bamba Mafoumgbé
bamaf2000@yahoo.fr