La colère gronde dans le camp des pétitionnaires laissés sur le carreau au terme de l'opération d'identification et d'enrôlement électoral. La coalition nationale des résistants de Côte d'Ivoire (CONARECI), présidée par Nado Clément appelle tous les “non-enrôlés” à un sit-in devant le siège de la Commission électorale indépendante, le 22 juillet prochain. “Nous invitons tous les non-enrôlés qui sont frustrés à venir au siège de la CEI, le 22 juillet pour exiger leur droit de vote qui est un droit constitutionnel”, a lancé Nado Clément, par ailleurs président de la “Sorbonne solidarité”.
Pour le président de la CONARECI, “il est hors de question de barrer la route des élections à plus de deux millions d'Ivoiriens”.
Selon lui, de nombreux pétitionnaires sont restés sur la touche parce que l'opération d'identification et d'enrôlement électoral a été mal organisée par l'équipe de Robert Mambé : “La CEI a biaisé l'opération. Pour preuve, la SAGEM qui avait promis d'apporter 6 000 valises, est finalement venue avec seulement 1500 valises.
Il y a aussi que la reconstitution des registres d'état civil détruits n'était pas achevée. La faute n'est donc pas aux pétitionnaires mais plutôt à la CEI”.
Le président de la CONARECI affirme que son mouvement tient à la crédibilité des élections à venir et exige par conséquent, une rallonge de deux semaines pour enrôler le maximum d'Ivoiriens. “Nous ne voulons pas qu'une autre crise éclate, à la suite d'élection mal organisée pour cause d'enrôlement électoral biaisé”, souligne Nado Clément qui invite le patron de la CEI, Robert Mambé à sortir du fétichisme des dates pour réunir les conditions d'élections transparentes et ouvertes.
Junior Dekassan
Pour le président de la CONARECI, “il est hors de question de barrer la route des élections à plus de deux millions d'Ivoiriens”.
Selon lui, de nombreux pétitionnaires sont restés sur la touche parce que l'opération d'identification et d'enrôlement électoral a été mal organisée par l'équipe de Robert Mambé : “La CEI a biaisé l'opération. Pour preuve, la SAGEM qui avait promis d'apporter 6 000 valises, est finalement venue avec seulement 1500 valises.
Il y a aussi que la reconstitution des registres d'état civil détruits n'était pas achevée. La faute n'est donc pas aux pétitionnaires mais plutôt à la CEI”.
Le président de la CONARECI affirme que son mouvement tient à la crédibilité des élections à venir et exige par conséquent, une rallonge de deux semaines pour enrôler le maximum d'Ivoiriens. “Nous ne voulons pas qu'une autre crise éclate, à la suite d'élection mal organisée pour cause d'enrôlement électoral biaisé”, souligne Nado Clément qui invite le patron de la CEI, Robert Mambé à sortir du fétichisme des dates pour réunir les conditions d'élections transparentes et ouvertes.
Junior Dekassan
