La Cei et ses partenaires ont fait le point de l’opération d’identification de la population au Président de la République, hier, à sa résidence.
L’identification de la population et le recensement électoral ont pris fin le 30 juin 2009 tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Hier, la Commission électorale indépendante et ses partenaires que sont la Cnsi, l’Oni, Sagem-Sécurité, la Primature, l’Ins ont été reçus en audience par le Président de la République à sa résidence.
A la sortie de l’audience, le président de la Cei, Robert Beugré Mambé a fait le point à la presse et s’est voulu rassurant sur la fin de l’identification et les étapes qui suivent. En termes de perspective, il a fait état du traitement des données qui passe par «le croisement, sortir la liste électorale et passer à la gestion des contentieux», a expliqué M. Mambé Beugré. Qui dit avoir fait face à tous les obstacles. «Les difficultés techniques sont derrière nous maintenant. Je puis vous le dire parce que ce qui reste à faire, c’est le traitement informatique. Or pour cela, il fallait que nos centres de coordination soient opérationnels. C’est chose faite maintenant. Dès la semaine prochaine, nous allons commencer les traitements de façon officielle», a-t-il soutenu. Il a ajouté qu’il n’a pas été informé par M. Choi d’un éventuel risque de glissement de calendrier à cause de difficultés techniques que rencontrerait l’Institut national de la statistique (Ins), comme l’avait laissé croire à travers la presse le porte-parole adjoint de la Cei, Bamba Yacouba. «Cela fait deux ans qu’on a travaillé sur le dossier. L’Ins est une structure performante. Il a déjà fait ce genre de travail. Abis (Ndlr : le système) est très prêt, vous l’imaginez bien. Sagem et l’Ins vont travailler concomitamment pour que le produit qui va sortir soit agréé par tous. L’Ins et Sagem sont prêts, ils vont travailler ensemble sous la supervision de la Cei et en présence de la Cnsi, du cabinet du Premier ministre, de l’Oni.»
Le patron de la structure organisatrice des élections a prévenu les Ivoiriens sur certains aspects du processus. «La gestion du contentieux sera extrêmement rigoureuse, et c’est là que nous allons mettre tous nos efforts pour que la liste qui va sortir soit propre et que nous allions à des élections propres».
La délégation n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à son hôte pour «le soutien» dont elle a bénéficié. «Nous lui avons communiqué les chiffres obtenus et nous avons surtout mis l’accent sur le concours qu’il nous a apporté pendant toute l’opération dès le début jusqu’à la fin. Nous avons passé par des moments extrêmement difficiles, et chaque fois, son aide ne nous a jamais fait défaut. Nous avons tenu à lui rendre hommage». En attendant les détails qui seront livrés lors d’une future conférence de presse, il a affirmé à l’étranger, il a été «enregistré plus de 38.000 Ivoiriens et à l’intérieur du pays, à Abidjan et à l’étranger tout confondu, plus de 6.514.000» personnes.
S’agissant du chronogramme réclamé jeudi par Young J. Choi, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, le président de la Cei s’est voulu très clair. «Quand nous allions à Ouagadougou pour le Cpc (Ndlr : Cadre permanent de concertation, 5e réunion le 18 mai 2009), le chronogramme était prêt. Nous avons rendu public auprès du Cpc, le chronogramme, avec des délais bien repérés s’agissant de la publication de la liste provisoire, de la liste définitive, de la fabrication des cartes, de leur distribution et de la date du 29 novembre. Le 29 novembre est la conséquence de tout un processus qui a commencé depuis l’enrôlement. Donc le chronogramme est connu», a-t-il affirmé avant de promettre «une communication» publique sur la question dès la semaine prochaine. En ce qui concerne la sécurisation des centres de coordination, il n’y a pas non plus d’inquiétude à ce niveau. «La plupart sont sécurisés». La présence «des vigiles» est assurée «à 100 %». Il ne reste que deux à trois centres où les éléments du Centre de commandement intégré n’ont pas encore été déployés.
Le Représentant spécial du Facilitateur, Bouréima Badini, a assisté à la rencontre tout comme le directeur des affaires politiques représentant le ministre de l’Intérieur. Le Chef de l’Etat avait à ses côtés, deux de ses conseillers, les préfets Koné Al Moustapha et Armand N’Dabian.
Paulin N. Zobo
L’identification de la population et le recensement électoral ont pris fin le 30 juin 2009 tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Hier, la Commission électorale indépendante et ses partenaires que sont la Cnsi, l’Oni, Sagem-Sécurité, la Primature, l’Ins ont été reçus en audience par le Président de la République à sa résidence.
A la sortie de l’audience, le président de la Cei, Robert Beugré Mambé a fait le point à la presse et s’est voulu rassurant sur la fin de l’identification et les étapes qui suivent. En termes de perspective, il a fait état du traitement des données qui passe par «le croisement, sortir la liste électorale et passer à la gestion des contentieux», a expliqué M. Mambé Beugré. Qui dit avoir fait face à tous les obstacles. «Les difficultés techniques sont derrière nous maintenant. Je puis vous le dire parce que ce qui reste à faire, c’est le traitement informatique. Or pour cela, il fallait que nos centres de coordination soient opérationnels. C’est chose faite maintenant. Dès la semaine prochaine, nous allons commencer les traitements de façon officielle», a-t-il soutenu. Il a ajouté qu’il n’a pas été informé par M. Choi d’un éventuel risque de glissement de calendrier à cause de difficultés techniques que rencontrerait l’Institut national de la statistique (Ins), comme l’avait laissé croire à travers la presse le porte-parole adjoint de la Cei, Bamba Yacouba. «Cela fait deux ans qu’on a travaillé sur le dossier. L’Ins est une structure performante. Il a déjà fait ce genre de travail. Abis (Ndlr : le système) est très prêt, vous l’imaginez bien. Sagem et l’Ins vont travailler concomitamment pour que le produit qui va sortir soit agréé par tous. L’Ins et Sagem sont prêts, ils vont travailler ensemble sous la supervision de la Cei et en présence de la Cnsi, du cabinet du Premier ministre, de l’Oni.»
Le patron de la structure organisatrice des élections a prévenu les Ivoiriens sur certains aspects du processus. «La gestion du contentieux sera extrêmement rigoureuse, et c’est là que nous allons mettre tous nos efforts pour que la liste qui va sortir soit propre et que nous allions à des élections propres».
La délégation n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude à son hôte pour «le soutien» dont elle a bénéficié. «Nous lui avons communiqué les chiffres obtenus et nous avons surtout mis l’accent sur le concours qu’il nous a apporté pendant toute l’opération dès le début jusqu’à la fin. Nous avons passé par des moments extrêmement difficiles, et chaque fois, son aide ne nous a jamais fait défaut. Nous avons tenu à lui rendre hommage». En attendant les détails qui seront livrés lors d’une future conférence de presse, il a affirmé à l’étranger, il a été «enregistré plus de 38.000 Ivoiriens et à l’intérieur du pays, à Abidjan et à l’étranger tout confondu, plus de 6.514.000» personnes.
S’agissant du chronogramme réclamé jeudi par Young J. Choi, Représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu, le président de la Cei s’est voulu très clair. «Quand nous allions à Ouagadougou pour le Cpc (Ndlr : Cadre permanent de concertation, 5e réunion le 18 mai 2009), le chronogramme était prêt. Nous avons rendu public auprès du Cpc, le chronogramme, avec des délais bien repérés s’agissant de la publication de la liste provisoire, de la liste définitive, de la fabrication des cartes, de leur distribution et de la date du 29 novembre. Le 29 novembre est la conséquence de tout un processus qui a commencé depuis l’enrôlement. Donc le chronogramme est connu», a-t-il affirmé avant de promettre «une communication» publique sur la question dès la semaine prochaine. En ce qui concerne la sécurisation des centres de coordination, il n’y a pas non plus d’inquiétude à ce niveau. «La plupart sont sécurisés». La présence «des vigiles» est assurée «à 100 %». Il ne reste que deux à trois centres où les éléments du Centre de commandement intégré n’ont pas encore été déployés.
Le Représentant spécial du Facilitateur, Bouréima Badini, a assisté à la rencontre tout comme le directeur des affaires politiques représentant le ministre de l’Intérieur. Le Chef de l’Etat avait à ses côtés, deux de ses conseillers, les préfets Koné Al Moustapha et Armand N’Dabian.
Paulin N. Zobo