En l’absence de Hanny Tchelley-Etibou, en Belgique depuis le 12 juillet 2009, la tâche est revenue à Ahmed Souané le secrétaire général de l’Association des comédiens et acteurs professionnels de Côte d’Ivoire (ACAPCI), de répondre au nom de sa vice-présidente à la récente sortie de l’ex-PCA du Burida Tantie Oussou mettent en garde Hanny Tchelley. De l’analyse des propos « …Que Hanny Tchelley ne s’ingère pas dans nos affaires…Si elle ne reste pas tranquille, elle me trouvera sur son chemin », Ahmed Souané conclut que sa vice-présidente « dérange et fait peur ». Car Hanny Tchelley n’étant pas membre du conseil d’administration du Burida, il ne voit pas « comment elle peut gêner Gadji Céli », candidat à la présidence du conseil d’administration. De l’implication de Hanny Tchelley dans ce que Tantie Oussou convient d’appeler « affaire du Burida », le SG de l’ACAPCI fait rappeler que sa vice-présidente est membre du Burida à part entière. Par ailleurs, apportant un rectificatif aux dires de l’ex-PCA Tantie Oussou selon lesquels «que le président Laurent Gbagbo m’a confié le Burida », il fait savoir que le président, de par la décision de « confier » le Burida aux artistes, « a réglé une injustice vieille depuis vingt ans ». « A dessein, on veut faire croire que le Burida est une affaire de musiciens alors que c’est le Bureau ivoirien du droit d’auteurs. Le Burida n’est pas la maison exclusive des musiciens mais de tous les créateurs », a fait entendre Ahmed Souané. De cette situation et vu que l’élection du nouveau PCA suscite beaucoup de passions, l’acteur Ahmed Souané a dit la position de l’ACAPCI de ne « pas entrer dans la polémique qui va gangrener le conseil d’administration ». Pour lui, « la présidence du conseil d’administration ne doit pas être le seul objectif à atteindre mais, la direction générale qui va diriger au quotidien quand le conseil d’administration est l’architecte. Il ne faut pas mettre l’accent sur ce qui n’est pas fondamental ». Ainsi Ahmed et les autres membres de l’ACAPCI ne veulent pas « entrer dans une guerre inutile » d’autant plus que la gestion – du Burida – «sera commune». «Inutile de commencer à se déchirer », a-t-il défendu et d’attirer « l’attention du public » sur le fait que « Hanny Tchelley est accusée à tort par dame Konan épouse Botty Hué Kouadio ».
Koné Saydoo
Koné Saydoo