Nelson Mandela, le premier président noir sud-africain, fêtait samedi ses 91 ans, entouré de proches et de fidèles chez lui à Johannesburg, tandis que des milliers d’inconnus lui rendaient hommage et que des concerts en son honneur étaient organisés dans son pays, ainsi qu’à New York.
M. Mandela, symbole de la réconciliation dans un pays marqué par des années de ségrégation entre Noirs et Blancs, a réuni dans sa maison du quartier de Houghton (dans le nord de Johannesburg) des amis et des fidèles de la lutte anti-apartheid, dont son compagnon de lutte devenu président, Jacob Zuma. De santé fragile, les déplacements du prix Nobel de la paix sont désormais rares.
Des dizaines d’invités triés sur le volet étaient reçus dans un petit chapiteau blanc d’où a résonné « Happy birthday » chantée en anglais et en xhosa, la langue de l’ethnie de M. Mandela. L’air serein et souriant, celui-ci a soufflé les bougies plantées sur un gâteau aux couleurs du drapeau national.
« Grand-père est de très bonne humeur et se réjouit de cette journée, il est si content d’être entouré de ses amis et de sa famille et de l’ensemble des dirigeants du parti au pouvoir », le Congrès national africain (ANC), a déclaré l’aîné de ses petits-fils, Mandla Zwelivelile, sorti à l’extérieur de la maison.
« Profite de ta retraite à la maison et ne t’inquiète pas, l’ANC est entre de bonnes mains », a dit M. Zuma à l’intention de son mentor. Parmi les autres invités, l’écrivain Nadine Gordimer s’est réjouie de partager ce moment avec son « vieil et bon ami ».
Symbole mondial de pardon et de liberté, « Madiba », comme l’appellent affectueusement les Sud-Africains, a été inondé de messages, signés de personnalités comme d’inconnus.
Dans les journaux sud-africains cette semaine, des lecteurs ont envoyé des messages à leur héros : « Merci d’avoir fait disparaître la peur entre les Noirs et les Blancs », « Au plus grand héros de l’humanité », « Je voyage dans le monde la tête haute comme les girafes car je suis fier d’être Africain et Sud-Africain ».
Le principal événement ce samedi en son honneur était prévu à New York.
Le grand concert caritatif en l`honneur de Nelson Mandela a fait salle comble samedi soir à New York, où un public conquis a chaleureusement applaudi les artistes venus honorer l`ex-président sud-africain pour ses 91 ans . Une kyrielle de musiciens, américains et africains pour la plupart, se sont succédé sur la scène de la mythique salle art déco du Radio City Hall, en plein coeur de Manhattan. Parmi les temps forts du concert, des figures afro-américaines de la musique ont fait vibrer la foule, comme Stevie Wonder, Aretha Franklin, Gloria Gaynor et Queen Latifah, ou encore le duo entre l`Américain Josh Groban et le Sud-Africain Sipho Mabuse. Prestation remarquée parmi les autres, celle de la femme du chef de l`État français, Carla Bruni-Sarkozy. Vêtue d`un tailleur-pantalon noir, très sobre, elle a interprété Quelqu`un m`a dit en duo avec Dave Stewart, ex-Eurythmics, accompagnée de sa guitare et d`une soliste au violon. S`exprimant en anglais, elle a présenté sa chanson comme "une petite chanson française, très bien pour danser, et très bien pour rêver". Le duo, introduit par l`acteur Forest Whitaker, qui a annoncé l`entrée sur scène de "la première dame de France", a été applaudi chaleureusement par une salle comble, et encore plus par le président Sarkozy. Assis vers l`avant de la salle, il a suivi avec une admiration et une joie non dissimulées la prestation de son épouse. Carla Bruni-Sarkozy a ensuite interprété un classique de Bob Dylan : Blowin` in the Wind .
La Fondation Mandela, qui veille au respect de l`héritage intellectuel et politique du prix Nobel, a en effet décidé de lancer cette année la Journée Mandela. L`idée est que chacun consacre à la date du 18 juillet, jour de la naissance de M. Mandela, 67 minutes à du bénévolat. Le chiffre 67 fait référence aux années qu`il a passées à lutter pour l`égalité en Afrique du Sud.
M. Mandela, symbole de la réconciliation dans un pays marqué par des années de ségrégation entre Noirs et Blancs, a réuni dans sa maison du quartier de Houghton (dans le nord de Johannesburg) des amis et des fidèles de la lutte anti-apartheid, dont son compagnon de lutte devenu président, Jacob Zuma. De santé fragile, les déplacements du prix Nobel de la paix sont désormais rares.
Des dizaines d’invités triés sur le volet étaient reçus dans un petit chapiteau blanc d’où a résonné « Happy birthday » chantée en anglais et en xhosa, la langue de l’ethnie de M. Mandela. L’air serein et souriant, celui-ci a soufflé les bougies plantées sur un gâteau aux couleurs du drapeau national.
« Grand-père est de très bonne humeur et se réjouit de cette journée, il est si content d’être entouré de ses amis et de sa famille et de l’ensemble des dirigeants du parti au pouvoir », le Congrès national africain (ANC), a déclaré l’aîné de ses petits-fils, Mandla Zwelivelile, sorti à l’extérieur de la maison.
« Profite de ta retraite à la maison et ne t’inquiète pas, l’ANC est entre de bonnes mains », a dit M. Zuma à l’intention de son mentor. Parmi les autres invités, l’écrivain Nadine Gordimer s’est réjouie de partager ce moment avec son « vieil et bon ami ».
Symbole mondial de pardon et de liberté, « Madiba », comme l’appellent affectueusement les Sud-Africains, a été inondé de messages, signés de personnalités comme d’inconnus.
Dans les journaux sud-africains cette semaine, des lecteurs ont envoyé des messages à leur héros : « Merci d’avoir fait disparaître la peur entre les Noirs et les Blancs », « Au plus grand héros de l’humanité », « Je voyage dans le monde la tête haute comme les girafes car je suis fier d’être Africain et Sud-Africain ».
Le principal événement ce samedi en son honneur était prévu à New York.
Le grand concert caritatif en l`honneur de Nelson Mandela a fait salle comble samedi soir à New York, où un public conquis a chaleureusement applaudi les artistes venus honorer l`ex-président sud-africain pour ses 91 ans . Une kyrielle de musiciens, américains et africains pour la plupart, se sont succédé sur la scène de la mythique salle art déco du Radio City Hall, en plein coeur de Manhattan. Parmi les temps forts du concert, des figures afro-américaines de la musique ont fait vibrer la foule, comme Stevie Wonder, Aretha Franklin, Gloria Gaynor et Queen Latifah, ou encore le duo entre l`Américain Josh Groban et le Sud-Africain Sipho Mabuse. Prestation remarquée parmi les autres, celle de la femme du chef de l`État français, Carla Bruni-Sarkozy. Vêtue d`un tailleur-pantalon noir, très sobre, elle a interprété Quelqu`un m`a dit en duo avec Dave Stewart, ex-Eurythmics, accompagnée de sa guitare et d`une soliste au violon. S`exprimant en anglais, elle a présenté sa chanson comme "une petite chanson française, très bien pour danser, et très bien pour rêver". Le duo, introduit par l`acteur Forest Whitaker, qui a annoncé l`entrée sur scène de "la première dame de France", a été applaudi chaleureusement par une salle comble, et encore plus par le président Sarkozy. Assis vers l`avant de la salle, il a suivi avec une admiration et une joie non dissimulées la prestation de son épouse. Carla Bruni-Sarkozy a ensuite interprété un classique de Bob Dylan : Blowin` in the Wind .
La Fondation Mandela, qui veille au respect de l`héritage intellectuel et politique du prix Nobel, a en effet décidé de lancer cette année la Journée Mandela. L`idée est que chacun consacre à la date du 18 juillet, jour de la naissance de M. Mandela, 67 minutes à du bénévolat. Le chiffre 67 fait référence aux années qu`il a passées à lutter pour l`égalité en Afrique du Sud.