Depuis le 15 mai 2009, le Syndicat national des agents du secteur de l’énergie (Synaseg) a un nouveau secrétaire général. Il s’agit de M. Kouadio Koffi N’Da. Dans cet entretien, il définit les priorités de sortie de crise dans laquelle son prédécesseur a laissé ce syndicat depuis 2001.
Pourquoi avoir attendu tant d’années avant d’organiser un congrès électif ?
Il faut dire qu’en 2004 déjà, année à laquelle le congrès devrait se tenir, certains camarades ont rappelé au secrétaire général sortant, la nécessité de l’organisation de ce congrès électif. Malheureusement, le rapport que les deux membres de la commission contrôle ont produit en son temps a été mis de côté. Non seulement ils ont été purement et simplement radiés de la commission contrôle, mais nos camarades ont été traités de vendus, d’achetés etc. au cours des différentes réunions que nous avons tenues. Comme c’est cette commission qui organise les élections, le S.G. a agi ainsi pour mieux asseoir son autonomie. Or, nos textes stipulent que le mandat du secrétaire général est de trois ans renouvelable une fois. Il faut dire que déjà en 2001, le camarade Yao Faustin ne devrait plus se présenter, mais par consensus, il a été reconduit pour un mandat spécial qui devait prendre fin en 2004. Au cours de ce mandat, il devait réorganiser la Mutuelle des agents du secteur de l’énergie (Mutaseg). C’est ce qui lui a été donné comme feuille de route. Nous nous sommes rendus compte que rien n’a été fait dans ce sens.
A peine le rideau tombé sur le congrès que des voix s’élèvent pour contester votre élection. Quel commentaire ?
C’était normal puisque le camarade secrétaire général sortant n’a jamais voulu organiser de congrès. Comme il se réclame de procédurier, il devait se référer aux textes qui régissent le Synaseg. En 2001, on devrait organiser le congrès cela n’a pas été fait, idem en 2004 et en 2007. C’est pourquoi, en 2009 la commission de contrôle a pris ses responsabilités pour organiser le congrès.
Votre prédécesseur est allé plus loin pour dire que vous avez été acheté par la direction…
Pour quelqu’un qui est honnête avec lui-même, il ne doit pas tenir un tel langage. Il doit se dire que nous sommes une entreprise privée. Et puis pour nous, le syndicalisme ne signifie pas l’arrogance, l’insulte à la direction générale. L’objectif que nous visons c’est de défendre les intérêts des travailleurs. Pour ce faire, nous devons être chaque fois à la table de négociation avec la direction. Cette direction n’est donc pas notre ennemie. C’est lui qui pense que la Direction est son ennemie.
Quel est votre programme ?
Notre programme d’action reste bien défini. Celui de défendre les intérêts des travailleurs. L’état des lieux que nous avons fait dès notre élection laisse apparaître que l’actuel bureau a du boulot à faire.
Sériba Koné
Pourquoi avoir attendu tant d’années avant d’organiser un congrès électif ?
Il faut dire qu’en 2004 déjà, année à laquelle le congrès devrait se tenir, certains camarades ont rappelé au secrétaire général sortant, la nécessité de l’organisation de ce congrès électif. Malheureusement, le rapport que les deux membres de la commission contrôle ont produit en son temps a été mis de côté. Non seulement ils ont été purement et simplement radiés de la commission contrôle, mais nos camarades ont été traités de vendus, d’achetés etc. au cours des différentes réunions que nous avons tenues. Comme c’est cette commission qui organise les élections, le S.G. a agi ainsi pour mieux asseoir son autonomie. Or, nos textes stipulent que le mandat du secrétaire général est de trois ans renouvelable une fois. Il faut dire que déjà en 2001, le camarade Yao Faustin ne devrait plus se présenter, mais par consensus, il a été reconduit pour un mandat spécial qui devait prendre fin en 2004. Au cours de ce mandat, il devait réorganiser la Mutuelle des agents du secteur de l’énergie (Mutaseg). C’est ce qui lui a été donné comme feuille de route. Nous nous sommes rendus compte que rien n’a été fait dans ce sens.
A peine le rideau tombé sur le congrès que des voix s’élèvent pour contester votre élection. Quel commentaire ?
C’était normal puisque le camarade secrétaire général sortant n’a jamais voulu organiser de congrès. Comme il se réclame de procédurier, il devait se référer aux textes qui régissent le Synaseg. En 2001, on devrait organiser le congrès cela n’a pas été fait, idem en 2004 et en 2007. C’est pourquoi, en 2009 la commission de contrôle a pris ses responsabilités pour organiser le congrès.
Votre prédécesseur est allé plus loin pour dire que vous avez été acheté par la direction…
Pour quelqu’un qui est honnête avec lui-même, il ne doit pas tenir un tel langage. Il doit se dire que nous sommes une entreprise privée. Et puis pour nous, le syndicalisme ne signifie pas l’arrogance, l’insulte à la direction générale. L’objectif que nous visons c’est de défendre les intérêts des travailleurs. Pour ce faire, nous devons être chaque fois à la table de négociation avec la direction. Cette direction n’est donc pas notre ennemie. C’est lui qui pense que la Direction est son ennemie.
Quel est votre programme ?
Notre programme d’action reste bien défini. Celui de défendre les intérêts des travailleurs. L’état des lieux que nous avons fait dès notre élection laisse apparaître que l’actuel bureau a du boulot à faire.
Sériba Koné
