Le curé de la paroisse Sainte Famille de la Riviera, père Emmanuel Zabsonré, est prêtre depuis 25 ans. De même que « son frère jumeau », curé de la paroisse Saint-Augustin de Bingerville, père N’Dimon Henri Christian. Ils ont été ordonnés ensemble le 8 juillet 1984 à la paroisse Notre Dame de Treichville par le feu cardinal Bernard Yago. Encore ensemble, ils ont voulu ensemble dire merci à Dieu pour les épreuves surmontées, les échecs, les moments de désespoir, dans l’exercice de leur sacerdoce.
L’évènement a été fêté récemment, dans la ferveur à la Sainte famille de la Riviera, en présence du président de la conférence épiscopale, Mgr Joseph Aké, archevêque de Gagnoa, de l’archevêque d’Abidjan, Mgr Jean Pierre Kutwa, du cardinal Bernard Agré, de Mgr Pierre Marie-Coty, évêque émérite de Daloa. Plusieurs personnalités, au nombre desquels le représentant du Premier ministre M. Koffi Koffi Paul, et le député Zabsonré Sébastien, oncle du père Emmanuel, représentant la famille, venu du Burkina, ont pris également part à la célébration. L’honorable Zabsonré a d’ailleurs remercié l’Eglise de Côte Ivoire pour ce qu’elle a fait pour leur fils.
L’archevêque d’Abidjan a, pour sa part, félicité les jubilaires pour le service gratuit en ce monde où tout s’achète et se vend. Il les a également remerciés pour le don de leur vie.
En cette année dédiée au sacerdoce, l’archevêque a profité de l’occasion pour demander aux prêtres d’être simples et disponibles. Car c’est l’amour qui fera leur grandeur. Il ne s’agit, selon lui, pas d’être un grand prédicateur ; d’autant que le langage du prêtre, c’est sa vie. Aussi les a-t-il invités à travailler sincèrement sans parti pris, pour l’unité et la réconciliation.
L’abbé Norbert Abékan, qui a fait l’homélie, a lui exhorté les fidèles à aimer leurs prêtres et à ne pas exposer leur vie. Pour cela, ils doivent pouvoir se rendre au presbytère, au nom de l’amitié pour donner des conseils, lorsque ces ministres du Christ défaillent.
Les prêtres jubilaires ont été ordonnés en même temps que l’abbé Nestor Latto, décédé il y a deux ans. Un journaliste, Lébry Léon Francis, qui est entré en même temps qu’eux au séminaire, a salué les mérites de ses deux amis, qui ont bravé les séductions du monde pour s’attacher à Christ dans la vie sacerdotale. La célébration a agréablement été animée par une fusion de chorale dirigée par M. Benjamin Koutouan. Ainsi qu’une chorale burkinabé.
Marie-Adèle Djidjé
L’évènement a été fêté récemment, dans la ferveur à la Sainte famille de la Riviera, en présence du président de la conférence épiscopale, Mgr Joseph Aké, archevêque de Gagnoa, de l’archevêque d’Abidjan, Mgr Jean Pierre Kutwa, du cardinal Bernard Agré, de Mgr Pierre Marie-Coty, évêque émérite de Daloa. Plusieurs personnalités, au nombre desquels le représentant du Premier ministre M. Koffi Koffi Paul, et le député Zabsonré Sébastien, oncle du père Emmanuel, représentant la famille, venu du Burkina, ont pris également part à la célébration. L’honorable Zabsonré a d’ailleurs remercié l’Eglise de Côte Ivoire pour ce qu’elle a fait pour leur fils.
L’archevêque d’Abidjan a, pour sa part, félicité les jubilaires pour le service gratuit en ce monde où tout s’achète et se vend. Il les a également remerciés pour le don de leur vie.
En cette année dédiée au sacerdoce, l’archevêque a profité de l’occasion pour demander aux prêtres d’être simples et disponibles. Car c’est l’amour qui fera leur grandeur. Il ne s’agit, selon lui, pas d’être un grand prédicateur ; d’autant que le langage du prêtre, c’est sa vie. Aussi les a-t-il invités à travailler sincèrement sans parti pris, pour l’unité et la réconciliation.
L’abbé Norbert Abékan, qui a fait l’homélie, a lui exhorté les fidèles à aimer leurs prêtres et à ne pas exposer leur vie. Pour cela, ils doivent pouvoir se rendre au presbytère, au nom de l’amitié pour donner des conseils, lorsque ces ministres du Christ défaillent.
Les prêtres jubilaires ont été ordonnés en même temps que l’abbé Nestor Latto, décédé il y a deux ans. Un journaliste, Lébry Léon Francis, qui est entré en même temps qu’eux au séminaire, a salué les mérites de ses deux amis, qui ont bravé les séductions du monde pour s’attacher à Christ dans la vie sacerdotale. La célébration a agréablement été animée par une fusion de chorale dirigée par M. Benjamin Koutouan. Ainsi qu’une chorale burkinabé.
Marie-Adèle Djidjé