Les populations des quartiers précaires attendent toujours, leur aménagement dans d'autres sites plus confortables comme prévus par le plan Orsec.
Les météorologistes ont encore prévu des jours sombres pour la côte ouest- africaine. La Côte d'Ivoire qui se situe dans cette partie du continent, n'est pas du tout épargnée par cette prévision météorologique. Les grosses pluies se préparent donc à s'abattre une fois de plus sur la Côte d'Ivoire, avec certainement sa cohorte de sinistrés. On a encore en mémoire, les dégâts causés par ces pluies diluviennes des mois de juin et de juillet, avec leur corollaire de morts et de sinistrés. Toutes choses qui ont obligé le gouvernement ivoirien, au cours de cette période difficile, à mettre en place son plan d'urgence dénommé " Plan Orsec ", pour venir en aide aux sinistrés. Mais contre toute attente, l'on a l'impression qu'il y a un relâchement au niveau des autorités qui ont en charge la mise en œuvre du plan Orsec. Dans les quartiers à risque comme Banco I, Mossikro, Gobelet pour ne citer que ceux-là, les habitants ont repris leur mode de vie dans la précarité. Cependant, elles sont toujours dans l'attente d'un possible aménagement sur d'autres sites. Cette petite accalmie de la pluie ces derniers temps, a fait baisser la garde à cette population très vulnérable qui s'est accommodée de son sort. On constate même qu'elle s'est réinstallée ou du moins, est en train de conforter sa position dans les bas-fonds où son existence est menacée. Ce calme plat de deux jours, a été jugé assez suffisant pour ces sinistrés à la recherche d'un mieux-être. On est amené à penser que les initiateurs du plan Orsec dorment sur leurs lauriers dans l'attente d'une catastrophe pour se réveiller. Le déplacement des sinistrés de leurs zones initiales vers la commune de Treichville est toujours attendu par cette population. Quant aux " Fanico " de Banco Rivière, ils se sont presque tous déportés vers un puits d'eau, situé dans les encablures de Williamsville, non loin de la station Shell. Un site très dangereux parce que jouxtant un caniveau béant où passent les eaux des égouts. Les autorités du plan Orsec doivent là aussi ouvrir l'œil, pour éviter d'autres désastres en vie humaine.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouab@hotmail.fr
Les météorologistes ont encore prévu des jours sombres pour la côte ouest- africaine. La Côte d'Ivoire qui se situe dans cette partie du continent, n'est pas du tout épargnée par cette prévision météorologique. Les grosses pluies se préparent donc à s'abattre une fois de plus sur la Côte d'Ivoire, avec certainement sa cohorte de sinistrés. On a encore en mémoire, les dégâts causés par ces pluies diluviennes des mois de juin et de juillet, avec leur corollaire de morts et de sinistrés. Toutes choses qui ont obligé le gouvernement ivoirien, au cours de cette période difficile, à mettre en place son plan d'urgence dénommé " Plan Orsec ", pour venir en aide aux sinistrés. Mais contre toute attente, l'on a l'impression qu'il y a un relâchement au niveau des autorités qui ont en charge la mise en œuvre du plan Orsec. Dans les quartiers à risque comme Banco I, Mossikro, Gobelet pour ne citer que ceux-là, les habitants ont repris leur mode de vie dans la précarité. Cependant, elles sont toujours dans l'attente d'un possible aménagement sur d'autres sites. Cette petite accalmie de la pluie ces derniers temps, a fait baisser la garde à cette population très vulnérable qui s'est accommodée de son sort. On constate même qu'elle s'est réinstallée ou du moins, est en train de conforter sa position dans les bas-fonds où son existence est menacée. Ce calme plat de deux jours, a été jugé assez suffisant pour ces sinistrés à la recherche d'un mieux-être. On est amené à penser que les initiateurs du plan Orsec dorment sur leurs lauriers dans l'attente d'une catastrophe pour se réveiller. Le déplacement des sinistrés de leurs zones initiales vers la commune de Treichville est toujours attendu par cette population. Quant aux " Fanico " de Banco Rivière, ils se sont presque tous déportés vers un puits d'eau, situé dans les encablures de Williamsville, non loin de la station Shell. Un site très dangereux parce que jouxtant un caniveau béant où passent les eaux des égouts. Les autorités du plan Orsec doivent là aussi ouvrir l'œil, pour éviter d'autres désastres en vie humaine.
Jean-Baptiste Essis
lorgbellelesouab@hotmail.fr
