Face à la presse hier, le président de la Commission électorale indépendante (Cei) a promis de publier le chronogramme électoral sous peu et de terminer le traitement des données d'ici le 25 août.
Le président de la Commission électorale indépendante (Cei) se veut rassurant. Devant les inquiétudes exprimées ça et là, relativement au chronogramme électoral, Robert Beugré Mambé a donné des gages, hier. « Le chronogramme existe. Nous le rendrons public ce soir ou demain (Ndlr : aujourd'hui). Nous sommes dans la droite ligne pour aller aux élections », a-t-il déclaré au cours de la conférence de presse donnée au siège de son institution aux II-Plateaux. Chaque parti politique, selon lui, doit être rassuré. «Ensemble, avec les autres opérateurs impliqués dans le processus, nous ferons ce qui est humainement possible pour que chacun se rende compte que le travail que nous faisons est propre. Nous n'avons rien à cacher », a-t-il argumenté. Avant de rappeler les résultats provisoires de l'opération d'identification et de recensement électoral. Le nombre de personnes enrôlées s'élève à 6.552.694. Ce n'est qu'après le traitement informatique des données que l'on connaîtra les chiffres définitifs qui permettront d'aller au scrutin. 70 centres de coordinations sont été ouverts à cet effet. « Le travail a déjà commencé depuis, hier (Ndlr, lundi). A l'intérieur du pays, nous avons 68 centres de coordination. A Abidjan, nous avons un site central et un autre site réservé au traitement des données des Ivoiriens de l'étranger», a-t-il expliqué, admettant au passage que tous ces centres ne seront pas opérationnels au même moment. « Il y en a pour lesquels nous avons des tout-petits réglages à faire du point de vue du dispositif informatique. Nous sommes obligés de faire des adéquations. En ce qui concerne les retards, l'impact sera minime. Les systèmes d'exploitation mis en place permettent d'aller très vite. D'ici le 25 août au plus tard, nous auront terminé tous les traitements avec Abis et Afis ainsi que tous les croisements possibles. En ce qui concerne le système Abis, c'est un système que l'Ins a acquis depuis 2007 et pour lequel ils ont déjà fait des tests », a-t-il insisté. Revenant sur les difficultés financières rencontrées lors de l'opération d'enrôlement, le patron de la Cei a tenu à lever les équivoques. Selon Beugré Mambé, si la commission a eu des problèmes pour honorer ses engagements vis-à-vis de ses agents recenseurs à une certaine période, c'est parce que l'Etat avait quelques difficultés pour honorer ses engagements. Il a assuré qu'il n'y aura pas une autre prorogation de l'enrôlement. «Le budget de l'identification et du recensement électoral est assuré exclusivement par l'Etat de Côte d'Ivoire. Donc, quand nous disons que nous avons des difficultés dans l'enrôlement, c'est vers l'Etat que nous nous tournons. C'est le budget du processus électoral qui est alimenté par le panier de fonds. Cet argent existe et il est palpable», a affirmé Mambé. Il soutient qu'il n'y a aucun nuage dans les rapports entre l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et son institution. Ce qu'a d'ailleurs confirmé Paul Koffi Koffi, directeur de cabinet-adjoint du Premier ministre. « Considérez que c'est une pression pour nous amener à respecter notre propre engagement », a affirmé celui-ci, faisant allusion aux doutes émis par le chef de mission de l'Onuci sur le respect de la date du 29 novembre.
Marc Dossa
Le président de la Commission électorale indépendante (Cei) se veut rassurant. Devant les inquiétudes exprimées ça et là, relativement au chronogramme électoral, Robert Beugré Mambé a donné des gages, hier. « Le chronogramme existe. Nous le rendrons public ce soir ou demain (Ndlr : aujourd'hui). Nous sommes dans la droite ligne pour aller aux élections », a-t-il déclaré au cours de la conférence de presse donnée au siège de son institution aux II-Plateaux. Chaque parti politique, selon lui, doit être rassuré. «Ensemble, avec les autres opérateurs impliqués dans le processus, nous ferons ce qui est humainement possible pour que chacun se rende compte que le travail que nous faisons est propre. Nous n'avons rien à cacher », a-t-il argumenté. Avant de rappeler les résultats provisoires de l'opération d'identification et de recensement électoral. Le nombre de personnes enrôlées s'élève à 6.552.694. Ce n'est qu'après le traitement informatique des données que l'on connaîtra les chiffres définitifs qui permettront d'aller au scrutin. 70 centres de coordinations sont été ouverts à cet effet. « Le travail a déjà commencé depuis, hier (Ndlr, lundi). A l'intérieur du pays, nous avons 68 centres de coordination. A Abidjan, nous avons un site central et un autre site réservé au traitement des données des Ivoiriens de l'étranger», a-t-il expliqué, admettant au passage que tous ces centres ne seront pas opérationnels au même moment. « Il y en a pour lesquels nous avons des tout-petits réglages à faire du point de vue du dispositif informatique. Nous sommes obligés de faire des adéquations. En ce qui concerne les retards, l'impact sera minime. Les systèmes d'exploitation mis en place permettent d'aller très vite. D'ici le 25 août au plus tard, nous auront terminé tous les traitements avec Abis et Afis ainsi que tous les croisements possibles. En ce qui concerne le système Abis, c'est un système que l'Ins a acquis depuis 2007 et pour lequel ils ont déjà fait des tests », a-t-il insisté. Revenant sur les difficultés financières rencontrées lors de l'opération d'enrôlement, le patron de la Cei a tenu à lever les équivoques. Selon Beugré Mambé, si la commission a eu des problèmes pour honorer ses engagements vis-à-vis de ses agents recenseurs à une certaine période, c'est parce que l'Etat avait quelques difficultés pour honorer ses engagements. Il a assuré qu'il n'y aura pas une autre prorogation de l'enrôlement. «Le budget de l'identification et du recensement électoral est assuré exclusivement par l'Etat de Côte d'Ivoire. Donc, quand nous disons que nous avons des difficultés dans l'enrôlement, c'est vers l'Etat que nous nous tournons. C'est le budget du processus électoral qui est alimenté par le panier de fonds. Cet argent existe et il est palpable», a affirmé Mambé. Il soutient qu'il n'y a aucun nuage dans les rapports entre l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) et son institution. Ce qu'a d'ailleurs confirmé Paul Koffi Koffi, directeur de cabinet-adjoint du Premier ministre. « Considérez que c'est une pression pour nous amener à respecter notre propre engagement », a affirmé celui-ci, faisant allusion aux doutes émis par le chef de mission de l'Onuci sur le respect de la date du 29 novembre.
Marc Dossa
