Tia Olivier est un battant. Sur les stades comme en dehors. A 27 ans, il a pris son destin en main et est en train de se faire un nom au Qatar. Transféré dans le modeste club d’Al-Ahli de Doha (D2) pour trois ans, en provenance de l’Olympique Beija, en décembre dernier, l’ancien attaquant du Stade d’Abidjan s’éclate et épate. Tenez, en 21 matches de championnat, il a inscrit 18 buts. Une performance qui a conduit son club en D1. « Désormais, je jouerai en D1 qatari avec Amara Diané (Al Wayyan), Moumouni Dagano (Al-Khor) et Pascal Feindouno (Al Saad). Après avoir été la révélation en D2, j’aspire à poursuivre sur ma lancée en D1 », se réjouit-il. Au sujet du niveau du championnat national qatari, Tia Olivier précise qu’ « il est haut. Il faut être là-bas pour le savoir. Je me frotte régulièrement à des joueurs brésiliens… ». Toujours aussi puissant, adroit et en première ligne pour son équipe, Tia Olivier indique avec son air le plus sérieux que le Qatar est une nouvelle porte que Dieu lui a donnée. Mais tout n’a pas été rose pour lui. Après sa mésaventure à Beveren en 2005-2006, il a gardé le moral. « En Belgique, l’intégration a été difficile. Je suis revenu au Stade. J’ai été oublié. Malgré tout, je n’ai pas baissé les bras. Aujourd’hui, je suis heureux. Mais je tiens à dire que ma foi n’était pas grande auparavant. Aujourd’hui, Dieu me guide, il me tient ». Tant mieux !
GFY
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