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Économie Publié le jeudi 23 juillet 2009 | L’intelligent d’Abidjan

Filière anacarde : Touré Abdoulaye annonce d’importants défis

Les délégués de la filière anacarde ont décidé au terme de l’AGO du mardi 21 juillet 2009 tenue à Abidjan, de se donner les moyens afin de rendre leur corporation plus professionnelle. «On est tous conscients qu’il y a de grands défis qui nous attendent. Et pour les relever, il nous faut resserrer plus les rangs, et en même temps, faire en sorte qu’on ait plus de discipline et de rigueur au niveau de notre filière. Les délégués étaient pressés que nous nous retrouvions. Et quand il a été question que nous reportions l’assemblée, ils ont manifesté le désir qu’on se retrouve pour faire les débats sur des questions qui sont d’intérêt. Surtout que depuis cette année, il était question que des dispositions nouvelles soient prises. Et que plus jamais, la commercialisation de la noix de cajou se déroule en Côte d’Ivoire comme cela l’a toujours été. Cette année, on a dû faire des interruptions dans la campagne. On a dû, à plusieurs reprises, interpeller les uns et les autres à respecter leurs engagements». Ces propos sont du président de l’Intercajou, Touré Abdoulaye. Selon lui, contrairement à ce qui a pu être rapporté pendant la période qui a précédé l’assemblée générale ordinaire des délégués de l’Intercajou, il n’y a pas le feu en la demeure. Mieux, il a indiqué que tous les délégués ont convenu de la professionnalisation de la filière. Pour ce faire, souligne-t-il, tous ont adhéré aux dispositions qui ont été arrêtées pendant l’assemblée générale ordinaire. «Les défis qui nous attendent sont les suivants: d’abord, il nous faut parvenir à maîtriser notre commercialisation intérieure. Cela passe par une organisation efficace des producteurs, des exportateurs et des transformateurs, mais surtout des deux catégories des producteurs et des exportateurs (…). Les exportateurs doivent harmoniser leur façon de contracter avec les acheteurs finaux. Parce que le manque d’organisation à leur niveau pose des problèmes parfois dans l’efficacité de leur travail. Le deuxième niveau porte sur le financement. Comment financer la commercialisation et comment financer la transformation de la noix de cajou ? Vous savez que tout financement repose sur la confiance. Ça veut dire qu’il faut avoir du crédit. Et le crédit passe par la façon dont vous êtes organisés dont vous fonctionnez. Donc c’est de tout ça qu’il a été question. Il fallait que sur tous ces plans, nous nous accordions tous que nous avons à faire en sorte que, dorénavant, tous ceux qui sont opérateurs de la filière, chacun devienne porteur de crédit de cette filière. Chacun est responsabilisé. Les délégués ont pour devoir en ce moment de faire en sorte que les membres de leurs collèges soient informés au même niveau. Il ne s’agira pas seulement d’attendre que ce soit seulement le président qui fasse la communication. Mais il faudrait que les délégués des producteurs diffusent convenablement l’information et qu’ils soient également en contact permanent avec leur base (…) de sorte que personne ne soit surpris de l’évolution des activités», a rappelé Touré Abdoulaye qui a invité tous les producteurs au travail. Précisant que l’AGO des délégués a porté sur trois points essentiels. Il s’agit de rendre l’Intercajou plus efficace, d’harmoniser les actions et d’organiser le collège des délégués en de véritables entités économiques.
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