Salam à tout le monde surtout à toi Allama pour tout ce que tu fais pour nous et la religion. Je veux témoigner aujourd'hui pour toi mon frère, pour toi ma sœur.
Je suis une jeune dame, en Septembre prochain j'aurai trente trois ans. Je remercie Dieu de m'avoir permis aujourd'hui de faire ce témoignage. Je ne m'en croyais pas capable du fait que des années avant, mon mal était tellement grand que je n'osais pas en parler. Je suis née musulmane de par mes parents, eux-mêmes de parents musulmans. Mes grands parents paternels ont eu dix (10) enfants pour neuf(9) maternités. C'est-à-dire que Dieu leur avait fait la Grâce d'avoir des jumeaux et mon père était l'un des jumeaux.
Depuis la naissance, comme bon nombre de jumeaux, papa et son frère jumeau étaient très liés. Leurs parents avaient, souvent même, du mal à les différencier. Et, on nous raconte qu'ils en profitaient pour jouer des tours à leurs instituteurs et professeurs à l'école. Ils étaient inséparables. Après leurs succès au Baccalauréat, ils ont tous les deux suivis les mêmes formations et après 9 (neuf) ans ils ont obtenu leur diplôme en médecine.
Papa avait opté pour la médecine générale et mon oncle pour la pédiatrie. Comme si Dieu avait décidé que l'un ne fasse rien sans l'autre. Ils se sont tous les deux mariés le même jour. Mais rassurez vous cette fois, ce n'était pas à des sœurs d'une même famille. De ces mariages sont nées ma cousine et moi.
Nous sommes nées toutes les deux dans la même année et nous étions comme des jumelles. Nos mères s'entendaient très bien si bien que nous avions les mêmes vêtements les mêmes cadeaux. Nos vacances étaient partagées entre les colonies de vacance, les cours d'enseignement islamique et les parties de jeu à la maison. Aujourd'hui en en parlant j'ai la nostalgie de ces beaux moments de bonheur que nous avons passés ensemble dans l'innocence et dans l'amour de nos parents.
Lorsque nous étions en classe de quatrième, mon oncle (le frère jumeau à mon père) à la suite d'une sélection ou d'un concours (je ne me rappelle plus vraiment) à été retenu pour travailler à l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Toute la famille était contente pour lui et pour l'occasion, mon père avait organisé une grande cérémonie de prière et de sacrifice à la maison en prenant le soin d'inviter presque tous les Imams de la ville ou nous habitions. Il voulait remercier Dieu et demander Son assistance dans cette nouvelle tâche qu'Il avait confiée à mon oncle. J'étais heureuse, mais cette nouvelle venait changer toutes les données d'un bonheur familial.
En effet, je devais accepter de me séparer de ma cousine. Celle avec qui je me sentais liée comme l'arbre et l'écorce. Mon oncle et sa famille devaient boucler leurs valises pour une série de voyages dans le cadre du travail qui allait prendre plusieurs années selon les explications de papa. Mes parents ont essayé d'amortir le choc mais cette séparation m'a énormément bouleversée. Je n'ai pas pu accompagner ''ma sœur'' à l'aéroport car le jour du départ, j'étais à l'hôpital sous perfusion avec ma mère. Je crois que même mes parents avaient du mal à s'accommoder à cette nouvelle situation mais ils réussissaient tant bien que mal à dissimuler leur tristesse.
Au fil du temps j'ai réussi à me faire un moral. Par la suite, j'ai eu une nouvelle amie qui était devenue comme une mère pour moi. Je lui confiais tout et elle jouait très bien son rôle de mère et d'amie. J'avais du mal à me faire des amis à l'école et je m'isolais tout le temps. En classe de terminale, mon intelligence, mon amour pour ma religion et ma timidité ont fini par créer une atmosphère assez spéciale entre mon professeur de Mathématique et moi. Nous sommes devenus de très bons amis et deux ans après, il est venu demander ma main à mes parents. Papa voulait que j'aie au moins la licence avant de me marier et k (c'est de cette manière que j'appellerais mon fiancé dans ce témoignage) était du même avis. Nous étions donc fiancés et attendions impatiemment d'être mari et femme devant Dieu.
(A suivre)
Envoyez vos témoignages, réactions
et suggestions à :
témoignageislaminfo@yahoo.fr.
Je suis une jeune dame, en Septembre prochain j'aurai trente trois ans. Je remercie Dieu de m'avoir permis aujourd'hui de faire ce témoignage. Je ne m'en croyais pas capable du fait que des années avant, mon mal était tellement grand que je n'osais pas en parler. Je suis née musulmane de par mes parents, eux-mêmes de parents musulmans. Mes grands parents paternels ont eu dix (10) enfants pour neuf(9) maternités. C'est-à-dire que Dieu leur avait fait la Grâce d'avoir des jumeaux et mon père était l'un des jumeaux.
Depuis la naissance, comme bon nombre de jumeaux, papa et son frère jumeau étaient très liés. Leurs parents avaient, souvent même, du mal à les différencier. Et, on nous raconte qu'ils en profitaient pour jouer des tours à leurs instituteurs et professeurs à l'école. Ils étaient inséparables. Après leurs succès au Baccalauréat, ils ont tous les deux suivis les mêmes formations et après 9 (neuf) ans ils ont obtenu leur diplôme en médecine.
Papa avait opté pour la médecine générale et mon oncle pour la pédiatrie. Comme si Dieu avait décidé que l'un ne fasse rien sans l'autre. Ils se sont tous les deux mariés le même jour. Mais rassurez vous cette fois, ce n'était pas à des sœurs d'une même famille. De ces mariages sont nées ma cousine et moi.
Nous sommes nées toutes les deux dans la même année et nous étions comme des jumelles. Nos mères s'entendaient très bien si bien que nous avions les mêmes vêtements les mêmes cadeaux. Nos vacances étaient partagées entre les colonies de vacance, les cours d'enseignement islamique et les parties de jeu à la maison. Aujourd'hui en en parlant j'ai la nostalgie de ces beaux moments de bonheur que nous avons passés ensemble dans l'innocence et dans l'amour de nos parents.
Lorsque nous étions en classe de quatrième, mon oncle (le frère jumeau à mon père) à la suite d'une sélection ou d'un concours (je ne me rappelle plus vraiment) à été retenu pour travailler à l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Toute la famille était contente pour lui et pour l'occasion, mon père avait organisé une grande cérémonie de prière et de sacrifice à la maison en prenant le soin d'inviter presque tous les Imams de la ville ou nous habitions. Il voulait remercier Dieu et demander Son assistance dans cette nouvelle tâche qu'Il avait confiée à mon oncle. J'étais heureuse, mais cette nouvelle venait changer toutes les données d'un bonheur familial.
En effet, je devais accepter de me séparer de ma cousine. Celle avec qui je me sentais liée comme l'arbre et l'écorce. Mon oncle et sa famille devaient boucler leurs valises pour une série de voyages dans le cadre du travail qui allait prendre plusieurs années selon les explications de papa. Mes parents ont essayé d'amortir le choc mais cette séparation m'a énormément bouleversée. Je n'ai pas pu accompagner ''ma sœur'' à l'aéroport car le jour du départ, j'étais à l'hôpital sous perfusion avec ma mère. Je crois que même mes parents avaient du mal à s'accommoder à cette nouvelle situation mais ils réussissaient tant bien que mal à dissimuler leur tristesse.
Au fil du temps j'ai réussi à me faire un moral. Par la suite, j'ai eu une nouvelle amie qui était devenue comme une mère pour moi. Je lui confiais tout et elle jouait très bien son rôle de mère et d'amie. J'avais du mal à me faire des amis à l'école et je m'isolais tout le temps. En classe de terminale, mon intelligence, mon amour pour ma religion et ma timidité ont fini par créer une atmosphère assez spéciale entre mon professeur de Mathématique et moi. Nous sommes devenus de très bons amis et deux ans après, il est venu demander ma main à mes parents. Papa voulait que j'aie au moins la licence avant de me marier et k (c'est de cette manière que j'appellerais mon fiancé dans ce témoignage) était du même avis. Nous étions donc fiancés et attendions impatiemment d'être mari et femme devant Dieu.
(A suivre)
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