Les Etats de l`Afrique sub-saharienne ont décidé de corriger leurs insuffisances afin d`attirer davantage les investissements directs étrangers.
Le niveau des flux des investissements directs étrangers (Ide) vers l`Afrique sub-saharienne est faible. Selon les experts, cela est dû au mauvais environnement des affaires, à la gouvernance et aux cadres institutionnels et juridiques. Dans un contexte planétaire très concurrentiel aux défis de la mondialisation. Pour attirer ces Ide, plusieurs agences africaines de promotion des investissements se sentent interpellés. Elles ont décidé de chercher des solutions leur permettant de s`acquitter au mieux de la mission qui leur a été confiée. Une de ses solutions a permis à celles-ci de s`adresser à l`Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). Afin de les aider à renforcer et améliorer leur rôle de conseil et d`expertise auprès de leurs autorités chargées de la formulation de politique et de définition de visions claires en matière de promotion de l`investissement. Mais, aussi de renforcer leurs propres capacités en matière de conception de stratégies de promotion et d`appuis diversifiés aux investisseurs. C`est le sens de l`atelier qui réunit depuis hier, à Abidjan, des Ivoiriens mais surtout des experts en la matière de la sous- région. pour réaliser une enquête auprès des investisseurs nationaux et étrangers. A l`ouverture de ces assises qui ont pour cadre le Centre de promotion et des investissements en Côte d`Ivoire (Cepici), Kouamé Emmanuel, le Directeur de la recherche et de financement au Cepici, s`est dit heureux de cette initiative. Selon lui, cela permet aux agences d`investissements de débattre des questions d`investissements. M. Cheick Oumar Tidiane Tall, responsable de l`unité de promotion des investissements à l`Onudi a indiqué que l`ambition première de ce programme est de contribuer à relever le niveau des investissements directs étrangers et nationaux dans les différents pays. Cette ambition à l`en croire, passe par la conception de politiques et stratégies cohérentes de promotion de l`investissement, d`une part. Et d`autre part, une approche plus ciblée inspirée par des données réelles. Les données empiriques générées par ces enquêtes seront, selon M. Cheick Oumar, logées dans une plate-forme interactive électronique dite " Plate-forme de suivi des investissements ", à laquelle toutes les parties prenantes dans la promotion des investissements, la conception de politiques économiques et d`industrialisation, les investisseurs nationaux et étrangers, les organisations professionnelles auront accès, chacune selon ses besoins, pour s`acquitter au mieux de ses missions. " Le monde des affaires utilisera ces informations à des fins d`analyse du marché ; pour connaître les nouvelles tendances, comparer la performance de leur entreprise à celle de taille similaire ou dans la même activité ", a t-il indiqué. C`est pourquoi, il a demandé aux apprenants de mettre tout leur savoir en œuvre pour la réussite de ces enquêtes qui constituent un nouveau départ pour les économies Africaines. A noter que ces enquêtes se dérouleront dans une vingtaine de pays du continent.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
Le niveau des flux des investissements directs étrangers (Ide) vers l`Afrique sub-saharienne est faible. Selon les experts, cela est dû au mauvais environnement des affaires, à la gouvernance et aux cadres institutionnels et juridiques. Dans un contexte planétaire très concurrentiel aux défis de la mondialisation. Pour attirer ces Ide, plusieurs agences africaines de promotion des investissements se sentent interpellés. Elles ont décidé de chercher des solutions leur permettant de s`acquitter au mieux de la mission qui leur a été confiée. Une de ses solutions a permis à celles-ci de s`adresser à l`Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). Afin de les aider à renforcer et améliorer leur rôle de conseil et d`expertise auprès de leurs autorités chargées de la formulation de politique et de définition de visions claires en matière de promotion de l`investissement. Mais, aussi de renforcer leurs propres capacités en matière de conception de stratégies de promotion et d`appuis diversifiés aux investisseurs. C`est le sens de l`atelier qui réunit depuis hier, à Abidjan, des Ivoiriens mais surtout des experts en la matière de la sous- région. pour réaliser une enquête auprès des investisseurs nationaux et étrangers. A l`ouverture de ces assises qui ont pour cadre le Centre de promotion et des investissements en Côte d`Ivoire (Cepici), Kouamé Emmanuel, le Directeur de la recherche et de financement au Cepici, s`est dit heureux de cette initiative. Selon lui, cela permet aux agences d`investissements de débattre des questions d`investissements. M. Cheick Oumar Tidiane Tall, responsable de l`unité de promotion des investissements à l`Onudi a indiqué que l`ambition première de ce programme est de contribuer à relever le niveau des investissements directs étrangers et nationaux dans les différents pays. Cette ambition à l`en croire, passe par la conception de politiques et stratégies cohérentes de promotion de l`investissement, d`une part. Et d`autre part, une approche plus ciblée inspirée par des données réelles. Les données empiriques générées par ces enquêtes seront, selon M. Cheick Oumar, logées dans une plate-forme interactive électronique dite " Plate-forme de suivi des investissements ", à laquelle toutes les parties prenantes dans la promotion des investissements, la conception de politiques économiques et d`industrialisation, les investisseurs nationaux et étrangers, les organisations professionnelles auront accès, chacune selon ses besoins, pour s`acquitter au mieux de ses missions. " Le monde des affaires utilisera ces informations à des fins d`analyse du marché ; pour connaître les nouvelles tendances, comparer la performance de leur entreprise à celle de taille similaire ou dans la même activité ", a t-il indiqué. C`est pourquoi, il a demandé aux apprenants de mettre tout leur savoir en œuvre pour la réussite de ces enquêtes qui constituent un nouveau départ pour les économies Africaines. A noter que ces enquêtes se dérouleront dans une vingtaine de pays du continent.
Joseph Atoumgbré
attjoseph@yahoo.fr
