Notre dossier d’inscription au patrimoine mondial de l’Unesco n’a pas été différé, mais n’a pas été inscrit non plus». C’est en ces termes que le ministre de la Culture et de la Francophonie, Kouadio Komoé Augustin, a introduit la rencontre avec la presse, mercredi dernier, à la Maison du patrimoine culturel de Grand-Bassam. Rendant compte des délibérations de l’assemblée annuelle tenue récemment à Séville en Espagne, le ministre Komoé a informé que «le dossier d’inscription de la presqu’île du Quartier France est renvoyé pour complément d’informations». Des insuffisances sont relevées sans que cela puisse gêner la procédure de soumission engagée depuis 2006. Car «le processus d’inscription est long et harassant», a confié le ministre. Ce sort n’est pas malheureux, précise-t-il. Dans la mesure où ce verdict incite à plus d’effort. Pour que dans un délai raisonnable, le dossier puisse être représenté. Dans cette attente, des dispositions pertinentes ont été prises. Selon la tutelle, un projet de décret sera mis en place pour la création du comité national de patrimoine mondial, un programme national pour la gestion du site de Grand-Bassam et un secrétariat exécutif chargé de mettre en pratique les décisions des organes dirigeants et de gestion.
Au plan physique, le ministre a indiqué notamment qu’une évaluation de la restauration des bâtiments et monuments sera réalisée par des architectes compétents en matière d’histoire et d’art. Augustin Komoé a terminé son exposé préliminaire en conseillant de ne rien entreprendre sur la zone tampon. Afin de ne pas dénaturer le site par des constructions non conformes à l’architecture coloniale. Une vaste campagne de communication, de mobilisation et de sensibilisation est fortement recommandée pour accompagner le dossier.
A sa suite, le député-maire Jean Michel Moulod a lancé un appel aux populations pour une appropriation plus forte du projet. Car le bien culturel que représente sa ville historique a une valeur universelle et importante pour la Côte d’Ivoire.
Rappelons que le pays a ratifié depuis 1980 la Convention de l’Unesco. Tirant conséquence de cette opportunité, trois sites naturels ont été inscrits au patrimoine mondial. A savoir, le Mont Nimba en 1981, le Parc de la Comoé en 1982 et la Forêt de Taï en 1983.
Seck Momar
Au plan physique, le ministre a indiqué notamment qu’une évaluation de la restauration des bâtiments et monuments sera réalisée par des architectes compétents en matière d’histoire et d’art. Augustin Komoé a terminé son exposé préliminaire en conseillant de ne rien entreprendre sur la zone tampon. Afin de ne pas dénaturer le site par des constructions non conformes à l’architecture coloniale. Une vaste campagne de communication, de mobilisation et de sensibilisation est fortement recommandée pour accompagner le dossier.
A sa suite, le député-maire Jean Michel Moulod a lancé un appel aux populations pour une appropriation plus forte du projet. Car le bien culturel que représente sa ville historique a une valeur universelle et importante pour la Côte d’Ivoire.
Rappelons que le pays a ratifié depuis 1980 la Convention de l’Unesco. Tirant conséquence de cette opportunité, trois sites naturels ont été inscrits au patrimoine mondial. A savoir, le Mont Nimba en 1981, le Parc de la Comoé en 1982 et la Forêt de Taï en 1983.
Seck Momar
