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Showbizz Publié le vendredi 24 juillet 2009 |

Ismaël Lô au Panaf 2009 - L`unité africaine... en chantant

Source: Africahits

Les concerts de musique ont rythmé le Festival culturel panafricain d`Alger. Ismaël Lô était sur la scène de l`Esplanade Riadh El Feth. Un autre musicien sénégalais, Yoro Ndiaye, a joué au Casif de Sidi Fredj, à une vingtaine de kilomètres d`Alger.

Ismaël Lô est un panafricaniste convaincu. Il l`a prouvé dimanche dernier à Alger où il s`est produit sur la scène de l`Esplanade Riadh El Feth. En compagnie de ses musiciens Ass Diouf (guitare solo), Samba Laobé Ndiaye (basse), Paul Oliveira (claviers), Habib Ndiaye (drums), Pathé Dieng (percussions) et de sa choriste Shana, il a donné un concert durant lequel les belles mélodies ont côtoyé les rythmiques endiablées qui ont fait bouger le nombreux public algérois venu le découvrir pour la première fois. Visiblement heureux de faire partie des grosses pointures de la musique africaine invitées au deuxième Festival culturel panafricain (Panaf 2009), Iso a fait partager son rêve d`une Afrique unie politiquement et, surtout, culturellement.

« Cela fait bientôt vingt ans que je prône les Etats-Unis d`Afrique dans mes textes et j`espère que je serai là le jour où cela va se réaliser », a-t-il lancé aux festivaliers massés devant la grande scène dressée sous l`imposant monument du Riadh El Feth, en plein coeur de la capitale algérienne. Guitare acoustique en bandoulière, harmonica coincé entre les lèvres, il a distillé sa belle musique, son message de panafricaniste convaincu et sa bonne humeur communicative. « C`est mon premier séjour en Algérie et j`ai trouvé le public formidable. Je crois que les Africains doivent multiplier ce genre de rencontres qui sont des occasions de communion, de brassage et d`échanges », nous a-t-il confié, dans sa loge, après le spectacle.

C`était juste après l`interview collective accordée aux nombreux journalistes venus de tous les pays du continent. Durant le concert, Ismaël Lô a interprété ses plus belles chansons : « Dibi Dibi Rek » (très réclamé par le public), « Le Joola » (un hommage émouvant aux victimes du bateau du même nom), « Africa », « Ouvriers », « Na Fanta », « L`amour a tous les droits »... Mais le tube qui a eu le plus de succès auprès des spectateurs a été l`inusable « Tadiabone », cette ballade qui résiste bien au temps et dont les refrains sont bien connus des Algériens. Le spectacle, qui a duré près de deux heures, a été l`une des plus animées de l`Esplanade Riadh El Feth qui, tout au long du Panaf 2009, accueille des stars comme les Kassav, Salif Keïta, Manu Dibango, Ray Lema, Khaled, Faudel, etc. Après son concert de dimanche, Ismaël Lô a fait une autre prestation au stade Oukil Ramadane de la ville de Tizi Ouzou.

Un autre musicien sénégalais, le talentueux Yoro Ndiaye, fait également partie des invités du Panaf. Avec ses jeunes musiciens, il s`est produit mardi soir au Casif de Sidi Fredj, à une vingtaine de kilomètres d`Alger. Devant un public surexcité composé à majorité de jeunes (mais où l`on a remarqué de nombreuses femmes à la tête pudiquement cachée sous un voile), le nouveau chouchou de la musique sénégalaise a démontré qu`il fait partie de cette relève que le festival d`Algérie veut encourager et promouvoir. Il a joué une dizaine de morceaux parmi lesquels le tube « Xarit ».

A la fin du concert, Yoro Ndiaye nous a fait part de son « bonheur » d`avoir été invité à Alger. « C`est un grand honneur pour moi car ce genre d`événements favorise l`intégration du continent et les échanges entre les artistes », nous a-t-il confié. Lui qui prépare la sortie de son deuxième album va donner trois autres concerts à Alger dans des lieux comme le Théâtre de verdure où il s`est produit le mercredi 16 juillet.

La première partie de son spectacle de Sidi Fredj a été merveilleusement assurée par le ballet La Linguère du Théâtre national Daniel Sorano de Dakar dirigé par Bouly Sonko et dans lequel on remarque son fils, le danseur Pape Moussa. La prestation a été un cocktail de chants, danses et chorégraphies. Avant le ballet sénégalais, une troupe de danse venue du Swaziland a ravi le public resté tard jusque vers 1 heure du matin pour applaudir Cheb Yazid, une star algérienne du raï.
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