Le président du Séwé Sports de San Pedro, Eugène Diomandé, se veut confiant après une première partie de Ligue 1 mi-figue mi-raisin.
Votre club s’est classée 4è après la première phase de la Ligue 1. Comment appréciez-vous ce rang ?
La quatrième place n’était pas l’objectif recherché en début de championnat. Mais, eu égard aux ratés que nous avons connus, j’avoue que c’est une place honorable. La préparation d’avant-saison, digne des clubs européens, a été également dure. Les joueurs n’y étant pas habitués ont eu un coup de fatigue et ne se sont pas exprimés à 100%. A défaut d’être satisfaisant, ce rang n’est pas alarmant. Et avec le potentiel que nous avons, nous ferons mieux lors des matches retours.
Des retouches ont-elles été apportées à l’occasion du mercato ?
Des retouches sont effectivement en train d’être apportées à l’équipe là où le bât blesse encore. Au niveau de l’attaque notamment. En défense, nos jeunes s’affirment. Ils seront accompagnés de quelques anciens comme Voli Bi Hyacinthe et Néné Bi Tra Sylvestre. L’équipe est en train de se bonifier dans l’expression collective et dans le jeu. Je suis confiant. Nos valeurs individuelles pourront désormais faire la différence.
Comment jugez-vous la Ligue 1 après treize journées ?
Le niveau est bon, mais il y a un problème qui influe sur la qualité de jeu.
Lequel ?
L’efficacité des attaquants. Les oiseaux se font vraiment de plus en plus rares. Pour preuve, la plupart des scores sont serrés. Lors de la seconde partie de la L1, ce sont les équipes qui auront des attaquants prolifiques qui se distingueront.
Etes-vous d’accord avec ceux qui pensent que votre éloignement de l’équipe, en raison de vos activités professionnelles, rejaillit négativement sur les résultats du Séwé ?
C’est possible. Il m’est difficile d’être chaque fois présent. Sinon je suis un passionné de football. Dès que je peux, je me déplace pour suivre l’équipe. Je reconnais toutefois que je devrais mieux suivre le Séwé. Je vais essayer désormais d’être plus présent auprès de l’équipe.
Assistera-t-on pour une fois à une stabilité au niveau de votre encadrement technique ?
Des réglages ont été aussi effectués au niveau du staff technique et nous avons retrouvé notre unité et notre cohésion. Didier Otokoré s’acquitte fort bien de sa tâche de manager général, avec beaucoup de conscience. Il nous ramène d’ailleurs deux joueurs du Burkina Faso.
N’a-t-il pas été mis au garage ?
Il ne faudrait pas que les gens pensent qu’il a été mis au garage. Didier Otokoré est un bon entraîneur mais avait la hantise des résultats. Et je pense qu’il a joué les résultats au détriment de sa propre philosophie de jeu. C’est un admirateur du Barça mais l’équipe était proche de l’Inter Milan quand elle jouait.
Avec le recrutement cinq étoiles qui a été fait en début de saison, l’on s’attendait à voir un Séwé Sports dévastateur. Mais jusque-là, l’équipe coince…
Mon équipe a retrouvé la joie de jouer puisqu’il y a plus de créativité dans le jeu. Vous retrouverez un Séwé Sports dévastateur lors de la phase retour de la Ligue 1.
Entretien réalisé par Guy-F. Yaméogo
Votre club s’est classée 4è après la première phase de la Ligue 1. Comment appréciez-vous ce rang ?
La quatrième place n’était pas l’objectif recherché en début de championnat. Mais, eu égard aux ratés que nous avons connus, j’avoue que c’est une place honorable. La préparation d’avant-saison, digne des clubs européens, a été également dure. Les joueurs n’y étant pas habitués ont eu un coup de fatigue et ne se sont pas exprimés à 100%. A défaut d’être satisfaisant, ce rang n’est pas alarmant. Et avec le potentiel que nous avons, nous ferons mieux lors des matches retours.
Des retouches ont-elles été apportées à l’occasion du mercato ?
Des retouches sont effectivement en train d’être apportées à l’équipe là où le bât blesse encore. Au niveau de l’attaque notamment. En défense, nos jeunes s’affirment. Ils seront accompagnés de quelques anciens comme Voli Bi Hyacinthe et Néné Bi Tra Sylvestre. L’équipe est en train de se bonifier dans l’expression collective et dans le jeu. Je suis confiant. Nos valeurs individuelles pourront désormais faire la différence.
Comment jugez-vous la Ligue 1 après treize journées ?
Le niveau est bon, mais il y a un problème qui influe sur la qualité de jeu.
Lequel ?
L’efficacité des attaquants. Les oiseaux se font vraiment de plus en plus rares. Pour preuve, la plupart des scores sont serrés. Lors de la seconde partie de la L1, ce sont les équipes qui auront des attaquants prolifiques qui se distingueront.
Etes-vous d’accord avec ceux qui pensent que votre éloignement de l’équipe, en raison de vos activités professionnelles, rejaillit négativement sur les résultats du Séwé ?
C’est possible. Il m’est difficile d’être chaque fois présent. Sinon je suis un passionné de football. Dès que je peux, je me déplace pour suivre l’équipe. Je reconnais toutefois que je devrais mieux suivre le Séwé. Je vais essayer désormais d’être plus présent auprès de l’équipe.
Assistera-t-on pour une fois à une stabilité au niveau de votre encadrement technique ?
Des réglages ont été aussi effectués au niveau du staff technique et nous avons retrouvé notre unité et notre cohésion. Didier Otokoré s’acquitte fort bien de sa tâche de manager général, avec beaucoup de conscience. Il nous ramène d’ailleurs deux joueurs du Burkina Faso.
N’a-t-il pas été mis au garage ?
Il ne faudrait pas que les gens pensent qu’il a été mis au garage. Didier Otokoré est un bon entraîneur mais avait la hantise des résultats. Et je pense qu’il a joué les résultats au détriment de sa propre philosophie de jeu. C’est un admirateur du Barça mais l’équipe était proche de l’Inter Milan quand elle jouait.
Avec le recrutement cinq étoiles qui a été fait en début de saison, l’on s’attendait à voir un Séwé Sports dévastateur. Mais jusque-là, l’équipe coince…
Mon équipe a retrouvé la joie de jouer puisqu’il y a plus de créativité dans le jeu. Vous retrouverez un Séwé Sports dévastateur lors de la phase retour de la Ligue 1.
Entretien réalisé par Guy-F. Yaméogo