Une petite révolution aura lieu en sport. Le ministre de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs, Dagobert Banzio, a brillamment présenté l’exposé de motif relatif aux activités physiques et sportives hier à l’Hémicycle. Devant la commission sociale et culturelle de l’Assemblée nationale, dirigée par le député Palé Dimaté, Dagobert Banzio, sanglé dans un costume bleu azur a transmis sa volonté de légiférer dans un domaine jusque-là peu réglementé. Mieux, il a expliqué à ses pairs députés que : « le sport n’est plus qu’un mode de divertissement. Il est devenu un enjeu économique… et un phénomène majeur en Côte d’Ivoire. Il est donc urgent d’adapter notre législation à l’évolution des données sportives des temps modernes. L’ancienne loi sur le sport, instaurée en 1960, est inadéquate, inadaptée et dépassée… ». En clair, le ministre des Sports souhaite doter notre sport d’instruments juridiques fiables. Et le projet de loi soumis à examen comporte neuf titres entre autres, l’éthique, les finances, la professionnalisation, la reconnaissance de la pratique sportive en Côte d’Ivoire, l’assurance sportive, les distinctions et récompenses et autres dispositions transitoires. Sous l’œil approbateur du monde sportif local, Comité national de soutien aux Eléphants y compris, Dagobert Banzio a sorti le grand jeu. La loi sur le sport qui sera encore soumise aux députés, cette fois en plénière, devrait être l’élément catalyseur du développement et du rayonnement du sport ivoirien. Elle aidera aussi les sportifs qui aspirent à évoluer dans un environnement professionnel. Pour rappel, c’est au sortir des états généraux du sport à Grand-Bassam (21, 22 et 23 juillet que la loi sur le sport est née. Les anciens ministres des Sports, Zakpa Komenan et Gueu Michel étaient présents à l’Assemblée nationale pour soutenir leur successeur.
Guy-Florentin Yaméogo
Guy-Florentin Yaméogo
