Le président de la République a présidé hier, à la fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, la cérémonie d’ouverture de la 10è Assemblée ordinaire des ministres de la Santé des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Laurent Gbagbo en a profité pour donner sa vision du développement de la santé dans l’espace ouest africain. «La santé est un droit pour nos populations », a indiqué le chef de l’Etat. Pour lui, il « n’est pas normal que pour soigner une maladie, nous ayons à sortir du continent pour aller à Paris ou à Londres. » Aussi propose-t-il qu’en Afrique, l’on se spécialise. « C’est cela la vraie coopération ! Organisons la coopération médicale et sanitaire au niveau de la Cedeao (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest). Développons des centres spécialisés dans nos différents pays ; cela nous reviendra moins cher », a-t-il assuré. Avant d’insister sur la formation des ressources humaines dans le domaine de la santé. « Un médecin de chez nous ne peut pas se comporter son homologue de Paris ou de Londres. Il doit pouvoir faire les injections et les gestes les plus simples pour sauver des vies », a recommandé Laurent Gbagbo. Car, explique-t-il, il n’y a pas assez de médecin, de sage-femme et d’infirmiers. Aussi ne comprend-t-il pas qu’on demande aux Etats de revoir à la hausse les budgets des secteurs de la santé et de l’éducation, tout en leur défendant d’augmenter la masse salariale. « La Côte d’Ivoire qui disposait de 1.300 médecins formés, mais, au chômage, ne pouvait pas les recruter. J’ai trouvé cela anormal. Je les ai recrutés ! », a-t-il déclaré sous des applaudissements nourris.
Une des solutions aux problèmes de la santé des populations est l’Assurance maladie. « L’Assurance maladie est aujourd’hui pour nous, le seul moyen de sauver des vies humaines. Il faut que tout citoyen ivoirien et de la Cedeao, soit capable d’avoir les moyens d’arriver jusque chez un médecin », a souhaité le chef de l’Etat. Pour cela, la solution est dans la capitalisation des ressources, qu’il faut « regrouper et redistribuer ». Invités par l’Organisation ouest africaine de la santé (Ooas), plus d’une dizaine de ministres de la santé, d’experts, de partenaires au développement et de praticiens du secteur, participent à la rencontre de Yamoussoukro. La 10ème assemblée annuelle des ministres de la Santé de l’Afrique de l’Ouest prend fin aujourd’hui.
Ousmane Diallo
Correspondant régional
Une des solutions aux problèmes de la santé des populations est l’Assurance maladie. « L’Assurance maladie est aujourd’hui pour nous, le seul moyen de sauver des vies humaines. Il faut que tout citoyen ivoirien et de la Cedeao, soit capable d’avoir les moyens d’arriver jusque chez un médecin », a souhaité le chef de l’Etat. Pour cela, la solution est dans la capitalisation des ressources, qu’il faut « regrouper et redistribuer ». Invités par l’Organisation ouest africaine de la santé (Ooas), plus d’une dizaine de ministres de la santé, d’experts, de partenaires au développement et de praticiens du secteur, participent à la rencontre de Yamoussoukro. La 10ème assemblée annuelle des ministres de la Santé de l’Afrique de l’Ouest prend fin aujourd’hui.
Ousmane Diallo
Correspondant régional