La fondation Félix Houphouët-Boigny à Yamoussoukro abrite depuis hier les travaux de la 10ème assemblée générale des ministres de la Santé de l’espace CEDEAO. Ces assises, organisées par l’Organisation Ouest Africaine de la santé (OOAS), regroupe plus de 250 participants dont 11 ministres. Comme il fallait s’y attendre, pour cette 1ère journée, la cérémonie d’ouverture a été marquée par les allocutions. Le Chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, qui présidait la cérémonie, a préconisé la coopération sanitaire entre les pays de l’espace CEDEAO. «Le moment est venu de se spécialiser. Il faut faire en sorte que nous n’ayons plus à sortir du continent pour se soigner. Nous devons aider chaque pays à se spécialiser dans des domaines biens précis. C’est pourquoi nous devons financer la recherche », a-t-il recommandé aux participants. Non sans insister sur la formation des médecins et la promotion de la médecine traditionnelle.
Peu avant, le Dr Mohamed Ibn Chambas président de la commission de la CEDEAO, avait rappelé aux ministres présents les défis qui attendent les pays de l’espace communautaire. « La CEDEAO, c’est une population de 280 millions d’habitants avec une espérance de vie de 51 ans. Le taux de mortalité infantile est de 11 pour 1000 naissances vivantes. Nous continuons de subir les affections. Nous sommes menacés par la grippe porcine et les changements climatiques. Une vaste tranche de la population n’a pas accès aux médicaments. Nous devons avoir une planification collective et un suivi efficace », a-t-il souhaité. Evoquant la pandémie de la grippe porcine, le directeur régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Dr Louis Gomez Sambo, a révélé que le virus A/H1N1 a déjà contaminé 174 personnes dans 12 pays africains. Avec 15 cas pour le bloc épidémique situé en Algérie, au Cap Vert et en Côte d’Ivoire. Pour juguler le fléau, il a annoncé une conférence internationale prévue en août à Johannesburg, en Afrique du Sud. Cette rencontre, selon le Dr Louis Gomez, sera une opportunité offerte aux pays pour discuter de la maladie. De son côté, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique ivoirien, Dr Allah Kouadio Remi, a insisté sur les actions concertées entre les pays afin de parvenir à l’éradication de certaines maladies. Notamment l’onchocercose, la poliomyélite, la lèpre et le ver de guinée. Ces assises prennent fin aujourd’hui. Outre la pandémie de la grippe porcine, les ministres plancheront également sur les stratégies pour la réduction de la mortalité infantile, le paludisme et le VIH/SIDA.
Dao Maïmouna, envoyée spéciale
Peu avant, le Dr Mohamed Ibn Chambas président de la commission de la CEDEAO, avait rappelé aux ministres présents les défis qui attendent les pays de l’espace communautaire. « La CEDEAO, c’est une population de 280 millions d’habitants avec une espérance de vie de 51 ans. Le taux de mortalité infantile est de 11 pour 1000 naissances vivantes. Nous continuons de subir les affections. Nous sommes menacés par la grippe porcine et les changements climatiques. Une vaste tranche de la population n’a pas accès aux médicaments. Nous devons avoir une planification collective et un suivi efficace », a-t-il souhaité. Evoquant la pandémie de la grippe porcine, le directeur régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le Dr Louis Gomez Sambo, a révélé que le virus A/H1N1 a déjà contaminé 174 personnes dans 12 pays africains. Avec 15 cas pour le bloc épidémique situé en Algérie, au Cap Vert et en Côte d’Ivoire. Pour juguler le fléau, il a annoncé une conférence internationale prévue en août à Johannesburg, en Afrique du Sud. Cette rencontre, selon le Dr Louis Gomez, sera une opportunité offerte aux pays pour discuter de la maladie. De son côté, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique ivoirien, Dr Allah Kouadio Remi, a insisté sur les actions concertées entre les pays afin de parvenir à l’éradication de certaines maladies. Notamment l’onchocercose, la poliomyélite, la lèpre et le ver de guinée. Ces assises prennent fin aujourd’hui. Outre la pandémie de la grippe porcine, les ministres plancheront également sur les stratégies pour la réduction de la mortalité infantile, le paludisme et le VIH/SIDA.
Dao Maïmouna, envoyée spéciale
