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Société Publié le mardi 28 juillet 2009 | Le Mandat

Gomez Sambo, directeur Afrique de l`Ouest OMS : “Voici les mesures préconisées pour faire face à la grippe A H1n1”

M. Gomez Sambo est le directeur Afrique de l`Ouest de l`organisation mondiale de la santé. Dans cet entretien, il se prononce sur les mesures à prendre pour faire face à la grippe A H1n1 (grippe porcine).

Vous avez participé à la rencontre des ministres de la santé. Quel est le principal défi sanitaire à relever en Afrique de l`Ouest ?
Le principal défi, c`est le renforcement des systèmes de santé surtout au niveau local. Il faut améliorer la couverture des soins de santé et la qualité de soin pour que la population trouve une réponse de qualité de la part des services de santé. Je reconnais qu`il y a de vrais défis spécifiques dans le domaine du financement, dans le domaine des ressources humaines et dans le domaine de l`accès aux nouvelles technologies qui sont nécessaires. C`est pour cela que les services de santé existent, c`est pour cela que les partenaires au développement sanitaire existent. C`est pour cela que la population aussi doit participer dans tous les efforts visant le renforcement des services de santé et l`amélioration de l`état de santé des populations. Il faut que les populations puissent être en bonne santé pour participer au développement.

Au cour de cette rencontre, le chef de l`Etat ivoirien a émis le souhait de voir une coopération tant au niveau de la qualification des ressources humaines qu`au niveau des recherches. Qu`en pensez-vous ?
Je pense que c`est une idée excellente que son excellence M. le président de la république de Côte d`Ivoire a émise. Il nous a rappelé le besoin de renforcer l`intégration régionale aussi en matière de santé. Pour que les services de santé puissent s`organiser en réseau dans la région africaine pour minimiser les besoins d`évacuation des pensions à l`extérieur de l`Afrique. Il a aussi lancé un défi par rapport à la recherche, il a reconnu qu`il faut investir dans la recherche et dans le domaine de la santé pour améliorer la qualité des soins de santé. Je pense que cela nous interpelle tous et en particulier les services de santé, les ministères de l`enseignement et de la recherche scientifique et bien sûr les communautés.

Est-ce que vous considérez aujourd`hui que l`Afrique est prête à faire face à l`épidémie de grippeA H1 N1 ?
Oui. Le monde entier doit être prêt à faire face à la grippe A H1N1. Il s`agit d`un phénomène qui assaille tout le monde et tout le monde est concerné y compris l`Afrique.

Deux pays de la sous région ouest africaine à savoir la Côte d`Ivoire et le Cap Vert sont touchés par cette épidémie. Quel appui apportez-vous à ces deux pays ?
Nous avons la collaboration au niveau des pays affectés dans la région africaine. Nous avons aussi des démarches au niveau de la région et au niveau mondial pour tout d`abord assurer l`information régulière au public. Apporter les informations techniques pour que les ministères de la santé puissent réagir au niveau local et aussi assurer la disponibilité des médicaments et du matériel de protection individuelle pour qu`on puisse agir en cas d`épidémie.

Quelles sont les précautions à prendre pour assurer la surveillance épidémiologique ?
Il faut tout d`abord que les populations soient informées pour qu`elles puissent venir auprès des unités de soins, des agents de santé pour que les services de santé puissent notifier les cas, et que les gens aient les soins requis pour ces genres de situation. Il faut aussi que les techniciens de santé soient préparés à participer dans le réseau de surveillance de la maladie. Il faut que les gouvernements aient des plans de préparation et de riposte à la maladie avec tous les plans incluant les composantes et les financements. Il faut que les moyens soient disponibles.


Vous annoncez un forum Grippe A H1 N1 en août prochain en Afrique du Sud. Quels sont les enjeux de cette initiative ?
Il faut que les techniciens, les scientifiques liés à la santé puissent se retrouver, échanger et envisager la recherche qui est nécessaire au plan épidémiologique et pourquoi pas un vaccin pour une riposte appropriée en cas d`aggravation de la situation.

Quels sont les grands dossiers au niveau sanitaire qui troublent actuellement le sommeil du bureau régional de l`OMS ?
Nous ne sommes pas troublés parce que nous sommes préparés à travailler, à faire de notre mieux. Nous croyons au développement de l`Afrique et surtout à son développement sanitaire dans un contexte plus large de développement bien sûr. Nous avons des problèmes dans le domaine prioritaire. Il faut que dans de telle situation des interventions de santé publique déjà identifiées, pour résoudre les problèmes de santé prioritaire de l`Afrique puissent être mises à échelle se fasse. (…) Mais cela demande plus de ressources et une meilleure gestion des ressources et donc des cadres capables.
Propos retranscrits sur onuci-fm

Aboubakar Sangaré
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