Une accusation à peine voilée. Hier à Yamoussoukro, le chef de l’Etat ivoirien s’en est pris aux institutions de Bretton Woods. Laurent Gbagbo a critiqué ces organismes internationaux qui fixent, selon lui, des exigences aux pays africains sans tenir compte de la réalité du terrain. « La santé est un droit pour tous. C’est le préalable à tout. La Côte d’Ivoire vivait un paradoxe. On n’avait pas assez de médecins et en même temps, on avait 1300 médecins au chômage. Nous devons recruter les médecins mais les institutions de Bretton Woods exigent qu’on ne touche pas à la masse salariale. Et en même temps, elles demandent de mettre l’accent sur l’éducation et la santé. J’ai donc enjoint le au ministre de la Santé de recruter tous ces médecins », a-t-il soutenu. Avant d’imputer la non effectivité de l’assurance maladie universelle (AMU) à la crise.
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