Jeudi dernier, date butoir de la clôture de dépôt des dossiers de candidature pour le poste de Président du conseil d’administration (Pca) du bureau ivoirien du droit d’auteur (Burida), un seul était enregistré : Gadji Céli Saint Joseph, président de l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (Unartci). Seul candidat déclaré, le footballeur-chanteur est en passe de succéder à Tantie Oussou, l’actuel Pca et vice-présidente de l’Unartci, chargée des affaires sociales.
C’est ce samedi, dès 8 heures, qu’entre en action la troisième et dernière phase du nouveau mode opératoire selon le décret n°2008-357 du 20 novembre 2008.
Contrairement aux années précédentes, l’élection du Pca se déroulait en assemblée générale, en un seul scrutin. Mais avec le nouveau décret qui définit le contexte général et l’arrêté pour le cadre pratique du mode opératoire, le scrutin se déroule en trois phases.
La première, du 25 mai au 11 juin, a vu la mise en place de 154 membres des collèges constitués. Qui sont en fait la désignation des grands électeurs.
Le deuxième a eu lieu le 10 juin, avec l’élection des 18 membres du Conseil d’administration.
La dernière phase de ce mode opératoire est prévue pour ce jour, au Palais de la Culture. Elle verra les 21 administrateurs, à savoir les 18 sociétaires élus des différents collèges et les trois représentants des ministères (Culture, Economie et Finances et Intérieur) tenir leur toute première réunion. Dont l’ordre du jour sera la désignation du Pca. Qui sera, à moins d’un cataclysme, autre Gadji Céli, seul candidat en lice selon les informations dont nous disposons.
Un scrutin sans suspense donc.
Gadji Céli, puisque c’est de lui qu’il s’agit, propose de: “Faire de cette maison, une puissance financière et leader des sociétés du droit d’auteur en Afrique’’.
Son programme se décline en plusieurs points : le renforcement des capacités de mobilisation des ressources, l’élaboration de stratégies en vue d’améliorer les modes de perception, répartition et de protection, etc.
Le candidat de l’Unartci, en outre, s’engage à mettre un point d’honneur à la lutte contre la piraterie, qui mine le milieu. Il envisage, à cet effet, de créer un programme d’urgence de lutte afin de susciter un débat national sur ce fléau. Il prévoit l’application d’une politique stricte et rigoureuse de recouvrement de nouveaux produits, etc.
La création de mutuelle, de coopérative pour financer les projets d’associés, notamment l’installation d’une maison d’édition chargée des œuvres phonographiques et vidéographiques sont autant d’actions que Gadji Céli veut entreprendre pour réaliser ses ambitions. Celle de faire du Burida, une grande maison des droits d’auteur en Afrique. Et celle de voir la Côte d’Ivoire se doter d’un code d’investissements spécifiques aux industries phonographiques et vidéographiques et d’une zone franche culturelle.
Son credo : «Ensemble faisons du Burida, un instrument de solidarité au service des artistes de Côte d’Ivoire».
Marie Chantal Obindé
C’est ce samedi, dès 8 heures, qu’entre en action la troisième et dernière phase du nouveau mode opératoire selon le décret n°2008-357 du 20 novembre 2008.
Contrairement aux années précédentes, l’élection du Pca se déroulait en assemblée générale, en un seul scrutin. Mais avec le nouveau décret qui définit le contexte général et l’arrêté pour le cadre pratique du mode opératoire, le scrutin se déroule en trois phases.
La première, du 25 mai au 11 juin, a vu la mise en place de 154 membres des collèges constitués. Qui sont en fait la désignation des grands électeurs.
Le deuxième a eu lieu le 10 juin, avec l’élection des 18 membres du Conseil d’administration.
La dernière phase de ce mode opératoire est prévue pour ce jour, au Palais de la Culture. Elle verra les 21 administrateurs, à savoir les 18 sociétaires élus des différents collèges et les trois représentants des ministères (Culture, Economie et Finances et Intérieur) tenir leur toute première réunion. Dont l’ordre du jour sera la désignation du Pca. Qui sera, à moins d’un cataclysme, autre Gadji Céli, seul candidat en lice selon les informations dont nous disposons.
Un scrutin sans suspense donc.
Gadji Céli, puisque c’est de lui qu’il s’agit, propose de: “Faire de cette maison, une puissance financière et leader des sociétés du droit d’auteur en Afrique’’.
Son programme se décline en plusieurs points : le renforcement des capacités de mobilisation des ressources, l’élaboration de stratégies en vue d’améliorer les modes de perception, répartition et de protection, etc.
Le candidat de l’Unartci, en outre, s’engage à mettre un point d’honneur à la lutte contre la piraterie, qui mine le milieu. Il envisage, à cet effet, de créer un programme d’urgence de lutte afin de susciter un débat national sur ce fléau. Il prévoit l’application d’une politique stricte et rigoureuse de recouvrement de nouveaux produits, etc.
La création de mutuelle, de coopérative pour financer les projets d’associés, notamment l’installation d’une maison d’édition chargée des œuvres phonographiques et vidéographiques sont autant d’actions que Gadji Céli veut entreprendre pour réaliser ses ambitions. Celle de faire du Burida, une grande maison des droits d’auteur en Afrique. Et celle de voir la Côte d’Ivoire se doter d’un code d’investissements spécifiques aux industries phonographiques et vidéographiques et d’une zone franche culturelle.
Son credo : «Ensemble faisons du Burida, un instrument de solidarité au service des artistes de Côte d’Ivoire».
Marie Chantal Obindé